XVIIe édition de l’Université européenne d’été (UEE) du réseau OFFRES (Organisation francophone pour la formation et la recherche européennes en sciences humaines)
Où : Faculté des lettres de l’Université Charles (FF UK), Prague
Organisateurs : FF UK et CEFRES
Langue : français
Comité d’organisation : Arnaud François (Université de Poitiers), Chiara Mengozzi (CEFRES – Université Charles) et Ondřej Švec (Université Charles)
Consultez et téléchargez le programme complet.
Conférenciers : Jean-Marc Besse (Lyon), Luis Manuel Bernardo (Lisbonne), Georges Bondor (Iași), Felice Cimatti (Arcavacata), Catherine Coquio (Paris), Bernard Feltz (Louvain), Josef Fulka (Prague), Daniele Giglioli (Bergame), Thierry Hoquet (Paris), Nenad Ivić (Zagreb), Karel Kleisner (Prague), Michał Kozłowski (Varsovie), Philippe Sabot (Lille), Maja Vukušić Zorica (Zagreb).
Les conférences sont ouvertes au public.
Cette UEE pragoise entend répondre à l’urgence théorique, éthique et politique consistant à repenser la figure de l’humain à partir de ce qui a été traditionnellement conçu comme son extérieur. Nous questionnerons les différentes façons de délimiter le propre de l’homme, en portant une attention particulière à la violence cachée dans le geste de séparation entre l’humain et le non-humain, aux insuffisances de l’anthropocentrisme et aux risques que l’idée de l’homme comme mesure et maître de toutes choses comporte, ainsi qu’aux tentatives récentes de décentrer l’humain et de l’appréhender à partir de la nature, de l’animalité, de la pluralité des formes de vie et même des possibles transmutation ou disparition de sa forme actuelle. Résolument interdisciplinaire, cette université européenne d’été constituera un lieu de rencontres et d’échanges entre les sciences humaines – philosophie, études littéraires, sciences politiques, rhétorique, éthique, anthropologie, etc. – et les sciences de la nature, notamment la biologie et l’éthologie. Nous proposons d’orienter les travaux de cette UEE dans trois directions complémentaires : penser l’humain à partir de la nature, de sa frontière instable avec l’animal et, enfin, de son dépassement possible dans une perspective post-humaine.