Révolutions, crises politiques et changements de régime

La 2ème session du séminaire « Penser les crises » organisé par le  CEFRES et la Faculté des sciences sociales de l’Université Charles sera animée par :

Jérôme Heurtaux (CEFRES / Paris-Dauphine Université)
Sujet : Révolutions, crises politiques et changements de régime

Lieu : la séance se déroulera en ligne.
Pour s’inscrire, contacter : maria.kokkinou(@)cefres.cz
Date : mercredi 7 octobre, de 12h30 à 13h50
Langue : français

Présenté dans le cadre du séminaire « Enjeux contemporains. Penser les crises« , organisé par Maria Kokkinou (Université Charles / CEFRES) et Jérôme Heurtaux (CEFRES / Paris-Dauphine Université)

La crise a le vent en poupe : l’apparition et la diffusion extensive de la Covid-19 en 2020 a redonné à cette notion une actualité globale, qu’elle n’avait plus eu depuis la crise financière de 2009. En dehors de ces moments spectaculaires d’effervescence à l’échelle de la planète, on ne compte plus les événements ou les phénomènes qui sont qualifiés de crise.

Concept-valise de la modernité, la « crise » (pré)occupe nos sociétés dans toutes ses dimensions. Les usages polysémiques du terme et sa très forte actualité nous incitent à revenir sur ce concept, ses significations et ses usages. C’est à cette tâche qu’est consacré ce cours-séminaire, qui verra l’intervention de chercheurs de diverses disciplines, sociologie politique, histoire, histoire de l’art, anthropologie, philosophie, etc.

Quelles réalités sont-elles qualifiées de « crises » et en quoi sont-elles critiques ? Qu’est-ce qu’une crise et comment expliquer sa survenue ? Comment une crise se déroule-t-elle, quels en sont les effets et la postérité ? Pourquoi les crises suscitent-elles des conflits d’interprétation sur leur signification ? La notion de crise est-elle un opérateur central de notre modernité et une clé de compréhension des enjeux qui traversent les sociétés contemporaines ?

 

Introduction au séminaire

La 1ère session du séminaire « Penser les crises » organisé par le  CEFRES et la Faculté des sciences sociales de l’Université Charles sera animée par :

Maria Kokkinou(CEFRES)
Jérôme Heurtaux (Paris-Dauphine Université, CEFRES)
Sujet : Introduction au séminaire 

Lieu : la séance se déroulera en ligne.
Pour s’inscrire, contacter : maria.kokkinou@cefres.cz
Date : mercredi 30 septembre, de 12h30 à 13h50
Langue : français

Présenté dans le cadre du séminaire Enjeux contemporains : Penser les crises
organisé par Maria Kokkinou (Université Charles / CEFRES) et Jérôme Heurtaux (CEFRES)

La crise a le vent en poupe : l’apparition et la diffusion extensive de la Covid-19 en 2020 a redonné à cette notion une actualité globale, qu’elle n’avait plus eu depuis la crise financière de 2009. En dehors de ces moments spectaculaires d’effervescence à l’échelle de la planète, on ne compte plus les événements ou les phénomènes qui sont qualifiés de crise.

Concept-valise de la modernité, la « crise » (pré)occupe nos sociétés dans toutes ses dimensions. Les usages polysémiques du terme et sa très forte actualité nous incitent à revenir sur ce concept, ses significations et ses usages. C’est à cette tâche qu’est consacré ce cours-séminaire, qui verra l’intervention de chercheurs de diverses disciplines, sociologie politique, histoire, histoire de l’art, anthropologie, philosophie, etc.

Quelles réalités sont-elles qualifiées de « crises » et en quoi sont-elles critiques ? Qu’est-ce qu’une crise et comment expliquer sa survenue ? Comment une crise se déroule-t-elle, quels en sont les effets et la postérité ? Pourquoi les crises suscitent-elles des conflits d’interprétation sur leur signification ? La notion de crise est-elle un opérateur central de notre modernité et une clé de compréhension des enjeux qui traversent les sociétés contemporaines ?

 

Anger in Belarus, Cross Perspectives on an Unexpected Unrest

Séminaire/wébinaire international

Lieu : CEFRES (Na Florenci 3, Prague 1)
Date : le 16 septembre 2020, 17h − 19h
Organisateur : CEFRES
Langue : anglais

Le séminaire se tiendra simultanément en présentiel et en ligne. Compte tenu des contraintes sanitaires, il est nécessaire de s’inscrire pour participer. Pour vous inscrire, contactez-nous à l’adresse suivante : cefres@cefres.cz

Il est également possible de suivre le séminaire en ligne, à l’adresse suivante : https://us02web.zoom.us/j/85162249844

Le séminaire sera également retransmis en direct sur la page Facebook du CEFRES : https://www.facebook.com/cefres

 Argumentaire

Depuis juin 2020, la Biélorussie est le cadre d’une série de manifestations populaires qui menace le régime autoritaire d’Alexander Lukashenko, au pouvoir depuis 1994. Cet événement inattendu soulève d’importantes questions qui seront examinées au cours de ce séminaire : sur la genèse de ce soulèvement sans précédent et les facteurs qui sont à son origine, sur les caractéristiques, les modalités et les significations de ces manifestations, sur leur capacité de rallier ou non la majorité de la population biélorusse, sur les effets déjà perceptibles de ces événements sur les relations entre la Biélorussie et la Russie, sur le rôle que pourrait jouer l’Union Européenne, etc… Ce séminaire rassemblera des chercheurs et des experts venus de différents pays avec l’ambition de comparer leurs analyses et les scénarios possibles. 

Modération

Jérôme Heurtaux, directeur du CEFRES, auteur de Pologne 1989. Comment le communisme s’est effondré, Codex, 2019.

Intervenants

Ronan Hervouet, Professeur associé à l’université de Bordeaux auteur de A Taste for Oppression. A Political Ethnography of Everyday Life in Belarus, à paraître aux éditions Berghahn Books, en 2021.

Anaïs Marin, Rapporteuse spéciale de l’ONU sur la situation des droits de l’homme en Biélorussie, chercheuse au Centre de civilisation française et d’études francophones de l’université de Varsovie et chercheuse associée du programme Russie et Eurasie de Chatham House.

Alena Marková, Maître de conférence au Département de sociologie historique à la Faculté des humanités de l’Université Charles (Prague) et chercheuse sur les processus nationaux en Europe centrale et orientale. Titre de sa thèse : « The Belarusization Episode’ in the Process of Formation of the Belarusian Nation ».

Daniela Kolenovská, Directrice du département d’études russes et d’Europe orientale à l’Institut des études internationales de la Faculté des sciences sociales (Université Charles). Spécialiste de l’histoire moderne russe ainsi que de la politique étrangère du pays. Dans ce contexte, elle s’occupe également de l’alternative antisoviétique du développement national biélorusse en exil depuis 1917.

Présentation détaillée des intervenants 

Ronan Hervouet est professeur associé à l’université de Bordeaux au Centre Émile Durkheim. Il a préalablement enseigné l’économie et les sciences sociales à la European Humanities University de Minsk de 1999 à 2001, puis a dirigé le Franco-Belarusian Center of political Sciences and European Studies de Minsk de 2009 à 2012. Après Datcha blues. Existences ordinaires et dictature en Biélorussie (Belin, 2009), un deuxième livre vient de paraître en français : Le goût des tyrans. Une ethnographie politique du quotidien en Biélorussie, Le Bord de l’eau, 2020. Sa traduction anglais paraîtra en mars 2021 : A Taste for Oppression. A Political Ethnography of Everyday Life in Belarus, Berghahn Books, 2021).

Alena Marková est professeur au Département des sciences historiques de la Faculté des humanités de l’Université Charles. Ses recherches portent sur l’histoire contemporaine de l’Europe de l’Est, le nationalisme, la construction et l’identité nationale, et la transformation post-socialiste. Elle est garante et coordone plusieurs projets académiques tchèques et internationaux (4EU+ European Universities Alliance, GAČR, SVV CU…). Elle est membre du comité de rédaction du Journal of Belarusian Studies (Brill). Son dernier livre, The Road Toward Soviet Nation. Nationality Policy of Belarussization, 1924-1929 (Šliach da savieckaj nacyji. Palityka bielarusizacyji, 1924-1929, Minsk 2016) a reçu le prix de la meilleure monographie historique 2016 pour les études Biélorusses par le conseil d’experts de l’International Congress of Belarusian Studies (Varsovie).

 

 

 

Making Hungary Great again. Les ironies de la mémoire globale de l’Holocauste et l’agression des réfugiés

Conférence de Raz Segal (Holocaust and Genocide Studies, Stockton University, New Jersey), dans le cadre du séminaire d’histoire contemporaine des Juifs organisé par l’Institut Masaryk et les Archives de l’Académie tchèque des sciences, l’Université  Charles, le Prague Center for Jewish Studies et le CEFRES.

Lieu : Bibliothèque du CEFRES – Na Florenci 3, Prague 1
Horaires : 16h-17h30
Langue : anglais

Présentation Continuer la lecture de Making Hungary Great again. Les ironies de la mémoire globale de l’Holocauste et l’agression des réfugiés

Les pionniers juifs de l’entre-deux-guerres en Tchécoslovaquie. La fabrication d’un corps élu – EN LIGNE

Conférence de Daniela Bartáková (Masaryk Institute and Archives of the Czech Academy of Science), dans le cadre du séminaire d’histoire contemporaine des Juifs organisé par l’Institut Masaryk et les Archives de l’Académie tchèque des sciences, l’Université de Charles, le Prague Center for Jewish Studies et le CEFRES.

Lieu : La séance se déroulera en ligne. Inscription : bartakova@mua.cas.cz.
Horaires : 17h30-19h
Langue : anglais

Présentation

Les mouvements de jeunesse des pionniers juifs jouèrent un rôle crucial dans la réalisation pratique du sionisme socialiste. Ils consacraient leurs activités à la réalisation de projets sociaux, nationaux, politiques et culturels mais surtout, ils mobilisèrent leurs membres autour du concept de construction d’un nouveau corps élu à la fois individuel et collectif.
DAns notre contribution, nous chercherons à analyser le discours du mouvement sioniste, ses processus dynamiques et ses pratiques visant à former une communauté sociale et nationale, grâce aux méthodes du bio-pouvoir tant au niveau des individus que pour la nation entière. L’anatomo-politique et la biopolitique font désormais partie des pratiques discursives sionistes. Par l’adoption de ces pratiques, les pionniers juifs ont contribué activement à la formation des mythes fondateurs du mouvement sioniste et à la négation de la diaspora prétendument discréditée à cause de son effémination et de sa dégénérescence.
Ainsi ont-ils contribué à reproduire le mythe du retour en Palestine comme seul moyen possible de régénérer la nation juive, de la « normaliser » et de retourner à l’histoire. Les membres des mouvements des pionniers ont promu une synthèse entre socialisme et nationalisme en Palestine, qui devait offrir une alternative à la vie bourgeoise passive et orthodoxe de la génération précédente. L’idée d’égalité devint l’un des motifs mobilisateurs pour rejoindre les deux mouvements. L' »assimilation rouge » entra en concurrence avec le mouvement sioniste dont elle représentait une alternative pour la jeunesse des mouvements pionniers.

Marchés (re-)observés – EN LIGNE

La onzième session du séminaire épistémologique organisé par le  CEFRES et la Faculté des sciences sociales de l’Université Charles sera animée par :

Felipe K. Fernandes (EHESS / CEFRES)
Sujet : Marchés (re-)observés

Lieu : La séance se déroulera en ligne. Inscription : adela.landova@cefres.cz.
Date
: mercredi 13 mai 2020, de 16h30 à 18h
Langue
: anglais

Texte à lire :

  • Clifford Geertz: « Suq: The bazaar economy in Sefrou » in: (C. Geertz, H. Geertz, L. Rosen, Eds) Meaning and Order in Moroccan Society, Cambridge [et al.], Cambridge University Press, 1979, p. 123-175.