State, Kinship, Care: Towards a relational Approach

Gellner Seminar

Tatjana Thelen (Professor in the Department for Social and Cultural Anthropology, University of Vienna) donnera une conférence dans le cadre du séminaire Gellner co-organisé par l’Association tchèque d’Anthropologie sociale (CASA– Česká Asociace pro Sociální Antropologii) et la Société tchèque de Sociologie, en coopération avec le Département d’anthropologie générale (FHS UK) et le CEFRES.

Date et horaire : 14 novembre 2019, à partir de 17h30
Lieu : bibliothèque du CEFRES (Na Florenci 3, Prague 1)
Langue : anglais

Résumé (EN)

State, Kinship, Care: Towards a relational Approach

In October of this year (2019), the first two so-called ISIS-children arrived in Austria. Their mother was separated from her children, had disappeared during the war. Nothing is known about the father. Lacking birth certificates, citizenship was granted based on a DNA-test that established the kinship with their Austrian mother. The Kurdish self-government then gave them over to the Austrian state representatives at the Syrian border. Meanwhile, custody has been transferred to their maternal grandmother. This is only one recent example of the deep entanglement between kinship, state and care. Despite and constant co-production, kinship and state are still often dealt with conceptually separately, or even contrasting domains, which creates unhelpful blind spots. In my talk I will propose a relational approach that uses care as an entry road into ethnographically researching their intricate relationship. The aim is to show how kinship is not only influenced by the state but also shapes political structures. Ultimately, I argue that overcoming the stereotypical divide and myth of the “modern” family as functionless in politics, can be an important contribution of anthropology in public debates.

Tatjana Thelen is Professor in the Department for Social and Cultural Anthropology, University of Vienna. She has carried out fieldwork in Hungary, Romania, Serbia, and eastern Germany on questions of property reform, care, kinship and the state. The epistemic foundations and significance of boundary work between kinship and state formations increasingly form the focus of her research. This was at the heart of the interdisciplinary research group on Kinship and Politics, which she co-led at the Center for Interdisciplinary research in Bielefeld (ZIF). Recently, she co-edited Reconnecting State and Kinship (University of Pennsylvania Press 2018) and Stategraphy: Toward a Relational Anthropology of the State (Berghahn 2017).

Désobéissance civile complète. Retour sur la critique gandhienne de l’Etat

Une conférence de Eraldo Souza Dos Santos (doctorant à l’Université Panthéon-Sorbonne, Paris, associé au CEFRES) dans le cadre du Séminaire historique franco-tchèque organisé par l’Institut d’histoire tchèque de la Faculté des lettres (Université Charles de Prague), en collaboration avec le CEFRES.

Lieu : Faculté des lettres de l’Université Charles, nám. J. Palacha 2, Prague 1, salle 201
Date & horaire : 14 novembre 2019, 9h10-12:10
Langue : français

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Désobéissance civile : une généalogie conceptuelle

Deuxième session du séminaire épistémologique commun du CEFRES et de l’Institut d’études internationales de la Faculté des sciences sociales de l’Université Charles (IMS FSV UK)

Eraldo Souza dos Santos (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne  / associé au CEFRES)
SujetDésobéissance civile : une généalogie conceptuelle

Lieu : bibliothèque du CEFRES, Na Florenci 3, 110 00 Prague 1
Date : mercredi 13 novembre 2019, à partir de 16h30
Langue : anglais

Texte à lire :

  • Alexander LIVINGSTON. “Fidelity to Truth: Gandhi and the Genealogy of Civil Disobedience.” Political Theory 46 (4), 2018, pp. 511-536.

Return Home: Holocaust Survivors Reestablishing Lives in Postwar Vienna 

Conférence d’Elizabeth Anthony (US Holocaust Memorial Museum) dans le cadre du séminaire d’histoire contemporaine des Juifs organisé par l’Institut Masaryk et les Archives de l’Académie tchèque des sciences, le Prague Center for Jewish Studies et le CEFRES.

Lieu : Bibliothèque du CEFRES – Na Florenci 3, 110 00 Prague 1
Horaires : 17 h 30-19 h
Langue : anglais

Présentation

90 % des 200 000 Juifs que l’on dénombre en Autriche avant l’Anschluss vivaient en Autriche – que ce soit ceux qui se considèraient comme tels ou ceux que dénombraient les authorités national-socialistes et leur politique raciale. Environ 130 000 parvinrent à fuir mais les Nazis en tuèrent au moins 65 000. Au 8 mai 1945, seuls 6000 vivaient encore à à Vienne. Quelques survivants sortirent de clandestinité dès la reconquête de la ville par les armées soviétiques et furent rejoints par la suite par ceux qui avaient survécu à leur internement en camp de concentration.  La plupart des Juifs autrichiens qui s’étaient exilé restèrent à l’étranger excepté quelques milliers qui virent s’établir à nouveau à Vienne.

Pourquoi retourner dans une patrie dont ils avaient été expulsés ou déportés ? Pourquoi choisir de vivre parmi des compatriotes qui ne s’attendaient ni ne souhaitaient leur retour ? Qu’est-ce que les survivants s’attendaient  à trouver à Vienne ? Que trouvèrent-ils effectivement et pourquoi restèrent-ils ?

Nous éluciderons les concepts de foyer familial, foyer politique et foyer professionnel qui permettent d’expliquer qu’une poignée de Juifs viennois retournèrent à Vienne. Nous analyserons ce retour et les opportunités que les survivants saisirent dans l’immédiat après-guerre pour exercer leur autonomie d’action et renouer les liens émotionnels, politiques et professionnels qui les reliaient à la société viennoise.

Révolution de Velours et dissidence intellectuelle. La Charte 77 et l’Association Jan Hus

Une conférence de Thomas C. Mercier (post-doctorant CEFRES / Université Charles) dans le cadre du Séminaire historique franco-tchèque organisé par l’Institut d’histoire tchèque de la Faculté des lettres (Université Charles de Prague), en collaboration avec le CEFRES.

Lieu : Faculté des lettres de l’Université Charles, nám. J. Palacha 2, Prague 1, salle 201
Horaire : 9h10-10h30
Langue : français

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La notion de « domination » sous le Troisième Reich

Cette deuxième séance du Séminaire épistémologique organisé par le CEFRES (Jérôme Heurtaux) et l’Institut des relations internationales de la Faculté des sciences sociales de l’Université Charles (IMS FSV UK) sera animée par

Pascal Schneider (doctorant à l’Université Paris-Sorbonne, associé au CEFRES), qui présentera :

La notion de « domination » sous le Troisième Reich. L’exemple des territoires annexés

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