Im Feuer vergangen. La mémoire de la Shoah en RDA, la propagande de guerre froide et l’Institut historique juif de Varsovie

Une conférence de Stephan Stach (Institut d’histoire contemporaine – AV ČR) dans le cadre du séminaire d’histoire moderne des Juifs de l’Institut d’histoire contemporaine de l’AV ČR et le CEFRES en partenariat avec le Musée juif de Prague.

Langue : anglais

Résumé en anglais:
During the 1950s and 1960s a number of books on the Holocaust appeared in the German Democratic Republic. They had their origins in the Jewish Historical Institute in Warsaw, the only Holocaust research center in the Eastern Bloc. Among them was Bernard Mark’s Der Aufstand im Warschauer Ghetto (The Warsaw Ghetto Uprising, 1957; originally published in Polish in 1953), the collection of memoirs and diaries Im Feuer vergangen (Lost in the Fire, 1958) and the volume of documents Faschismus-Ghetto-Massenmord (Fascism, Ghetto, Mass Murder, 1960). These books constituted a considerable part of the literature on the Holocaust at the time. They were widely discussed in the press, where authors often used them as evidence of Nazi war criminals holding public office in West Germany at that time. Though their propaganda potential certainly increased the popularity of these publications, their impact went far beyond that. The publications were praised for their literary quality, for instance by the East German critics Victor Klemperer and Arnold Zweig, and met with the interest of the general reading public in East Germany. In my talk, I analyze the reception and perception of these books – and thus the Jewish Historical Institute – between Cold War propaganda and the emergence of an East German Holocaust memory.

Les histoires inconnues de nos voisins

Une conférence de Monika Vrzgulová (Institut d’ethnologie de l’Académie slovaque des sciences) dans le cadre du séminaire d’histoire moderne des Juifs de l’Institut d’histoire contemporaine de l’AV ČR et le CEFRES en partenariat avec le Musée juif de Prague

Langue : slovaque

Le territoire de l’État moderne : liens infrastructuraux et dispositifs du pouvoir

Cinquième session du séminaire du séminaire épistémologique commun du CEFRES et de l’IMS, présentée par Katalin Pataki (CEFRES & Central European University, Budapest)

Textes :

  • Michael MANN,  “The autonomous power of the state: its origins, mechanisms, and results”, in John A. Hall (dir.), States in History, Oxford, Blackwell, 1986, p. 109-136.
  • Michel FOUCAULT, « Governmentality », dans Power. The Essential Works of Foucault, 1954-1984, 2001p. 199-222.

Le concept de minorité

Quatrième séance du séminaire épistémologique commun du CEFRES et de l’IMS, présentée par Timofey Agarin (Centre for the Study of Ethnic Conflict, School of Politics, Queen’s University Belfast).

Textes :

  • Timofey Agarin, « Conclusion: Is It Time to Cut the Umbilical Cord? », in Timofey Agarin et Ireneusz Paweł Karolewsk, Extraterritorial Citizenship in Postcommunist Europe, Londres et New York, Rowman & Littlefield, p. 197-213.
  • Timofey Agarin, « Civil society versus nationalizing state? Advocacy of minority rights in the post-socialist Baltic state », Nationalities Papers, 2011, 39: 2, p. 181-203 .

Où : CEFRES, Na Florenci 3, bâtiment C, 3e étage, salle de conférence
Langue : anglais

Comment comprendre la classe, le statut et le pouvoir : L’exemple du Bürgertum

Troisième séance du séminaire épistémologique commun du CEFRES et de l’IMS, présentée par Mátyás Erdélyi (CEFRES & CEU).

Textes :

  • Jürgen Kocka, « The middle classes in Europe », The Journal of Modern History, vol. 67, n° 4, 1995, p. 783-806.
  • Max Weber, « The distribution of power within the community : Classes, Stände, Parties », Journal of Classical Sociology, vol. 10, n° 2, 2010, p. 137-152.

Les débuts de la droite israélienne

Une conférence de Jan Zouplna (Orientální ústav, AV ČR) dans le cadre du séminaire d’histoire moderne des Juifs de l’Institut d’histoire contemporaine de l’AV ČR et le CEFRES en partenariat avec le Musée juif de Prague

Langue : tchèque
: Bibliothèque du CEFRES, Na Florenci 3

La généalogie de la droite israélienne est complexe. Des années 1920 aux années 1940, la droite était une alliance à la définition lâche allant des intellectuels exigeant la démocratisation de la vie publique aux unités paramilitaires dont le programme incluait  le terrorisme politique. Les idées de la droite comprenaient des plans d’intégration complète de la patrie nationale juive dans l’Empire britannique et faisait aussi appel à l’expulsion des Britanniques de Palestine. Jan Zouplna examinera les raisons d’antagonismes si radicaux au sein du mouvement et tâchera de montrer dans quelle mesure la situation d’après mai 1945 prolongea les conflits connus avant la Seconde Guerre mondiale. Dans quelle mesure peut-on parler de continuité au sein de la tendance sioniste et de la droite israélienne ? Quelles sont les différences entre les travaux récents et l’historiographie officielle sur cette question ?