Une conférence de Jan Zouplna (Orientální ústav, AV ČR) dans le cadre du séminaire d’histoire moderne des Juifs de l’Institut d’histoire contemporaine de l’AV ČR et le CEFRES en partenariat avec le Musée juif de Prague
Langue : tchèque
Où : Bibliothèque du CEFRES, Na Florenci 3
La généalogie de la droite israélienne est complexe. Des années 1920 aux années 1940, la droite était une alliance à la définition lâche allant des intellectuels exigeant la démocratisation de la vie publique aux unités paramilitaires dont le programme incluait le terrorisme politique. Les idées de la droite comprenaient des plans d’intégration complète de la patrie nationale juive dans l’Empire britannique et faisait aussi appel à l’expulsion des Britanniques de Palestine. Jan Zouplna examinera les raisons d’antagonismes si radicaux au sein du mouvement et tâchera de montrer dans quelle mesure la situation d’après mai 1945 prolongea les conflits connus avant la Seconde Guerre mondiale. Dans quelle mesure peut-on parler de continuité au sein de la tendance sioniste et de la droite israélienne ? Quelles sont les différences entre les travaux récents et l’historiographie officielle sur cette question ?
Deuxième séance du séminaire épistémologique commun du CEFRES et de l’IMS, présentée par István Pál Ádám (CEFRES)
Textes :
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E. P. Thompson, « The Moral Economy of the English Crowd in the Eighteenth Century », Past & Present, No. 50, Oxford University Press, 1976, p 76-94
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Ernesto Verdeja, “Moral Bystanders and Mass Violence,” dans New Directions in Genocide Research, Routledge, 2011
Une conférence de Zdenko Maršálek (ÚSD, AV ČR) dans le cadre du séminaire d’histoire moderne des Juifs de l’Institut d’histoire contemporaine de l’AV ČR et le CEFRES en partenariat avec le Musée juif de Prague.
Les unités étrangères de l’Armée tchécoslovaque opérant durant la Deuxième Guerre mondiale accueillaient non seulement des Tchèques et des Slovaques mais aussi des ressortissants de toutes les nationalités qui composaient la République tchécoslovaque entre les deux guerres. Des volontaires juifs en particulier entrèrent en grand nombre dans les troupes en exil. Bien qu’à certains moments les soldats juifs aient été fortement représentés dans ces unités, pour diverses raisons, leur apport devint margnial par la suite. Cette contribution établira une analyse quantitative du phénomène pour se concentrer néanmoins aussi sur les problèmes soulevés par la coexistence de soldats de différentes nationalités, confessions et origines.
Langue : tchèque
Première séance du séminaire épistémologique commun du CEFRES et de l’IMS, présentée par Clara Royer (CEFRES) et Tomáš Weiss (IMS)
Textes :
- Bastien Bosa, « Des concepts et des faits », Labyrinthe [En ligne], 37 | 2011 (2).
- Giovanni Sartori, « Concept Misformation in Comparative Politics », American Political Science Review, vol. 64, n° 4 déc. 1970, p. 1033-1053.
Une séance menée par Monika Brenišínová.
À lire :
- Clifford Geertz, « Art as Cultural System », MLN 91 (6), 1976, p. 1473-1499.
- George Kubler, « History: Or Anthropology: Of Art? », Critical Inquiry, 1(4), 1975, p. 757-767.
Les discussions théoriques sur l’architecture révèlent bien la diversité d’approches possibles. De la perspective classique à celle historique de l’histoire de l’art, on peut identifier au moins trois méthodes d’enquête : la recherche archéologique en construction (Bauforschung, A. von Gerkan, soit en tchèque SHP, D. Líbale) ; les analyses critico-stylistiques et historico-stylistiques (H. Wölfflin, H. Focillon, M. Dvořák) ; l’analyse sémantique (G. Passavant, E. Hubala). Et si l’on considère l’art en général, l’affaire se complique encore. Sachant que même les historiens de l’art n’ont pas trouvé de consensus pour définir l’art en tant que tel, qu’en est-il lorsqu’on considère l’art du point de vue d’une autre discipline scientifique ? Lorsque nous concevons l’art comme une source de l’histoire, les catégories traditionnelles de l’histoire de l’art comme le point de vue esthétique, l’imaginaire de l’auteur, les styles ou les topoï perdent aussitôt leur sens. De plus, le travail historique avec les sources visuelles est majoritairement interprétatif et requiert une approche critique. D’où une position à la frontière entre sciences humaines et sciences sociales : un espace marginal entre les limites clairement définies des disciplines, où temps et espace changent de forme et où d’autres disciplines – comme l’anthropologie – peuvent être mises en jeu.
Dans le cadre du séminaire commun IMS – CEFRES « Entre aires et disciplines », Jana Vargovčíková (CEFRES-FF UK) présentera ses recherches de doctorat sur Les modes de la légitimation du lobbying en Europe centrale et leurs ambivalences. Sa présentation sera discutée par Pierre Lascoumes, directeur de recherche émérite du Centre d’études européennes (CEE), spécialiste notamment de la corruption politique, les évolutions récentes des politiques de développement durable et de ses institutions, et les formes contemporaines de criminalité économique.
Où : Bibliothèque du CEFRES, Na Florenci 3.
Langue : anglais.