Le territoire de l’État moderne : liens infrastructuraux et dispositifs du pouvoir

Cinquième session du séminaire du séminaire épistémologique commun du CEFRES et de l’IMS, présentée par Katalin Pataki (CEFRES & Central European University, Budapest)

Textes :

  • Michael MANN,  “The autonomous power of the state: its origins, mechanisms, and results”, in John A. Hall (dir.), States in History, Oxford, Blackwell, 1986, p. 109-136.
  • Michel FOUCAULT, « Governmentality », dans Power. The Essential Works of Foucault, 1954-1984, 2001p. 199-222.

Le concept de minorité

Quatrième séance du séminaire épistémologique commun du CEFRES et de l’IMS, présentée par Timofey Agarin (Centre for the Study of Ethnic Conflict, School of Politics, Queen’s University Belfast).

Textes :

  • Timofey Agarin, « Conclusion: Is It Time to Cut the Umbilical Cord? », in Timofey Agarin et Ireneusz Paweł Karolewsk, Extraterritorial Citizenship in Postcommunist Europe, Londres et New York, Rowman & Littlefield, p. 197-213.
  • Timofey Agarin, « Civil society versus nationalizing state? Advocacy of minority rights in the post-socialist Baltic state », Nationalities Papers, 2011, 39: 2, p. 181-203 .

Où : CEFRES, Na Florenci 3, bâtiment C, 3e étage, salle de conférence
Langue : anglais

Comment comprendre la classe, le statut et le pouvoir : L’exemple du Bürgertum

Troisième séance du séminaire épistémologique commun du CEFRES et de l’IMS, présentée par Mátyás Erdélyi (CEFRES & CEU).

Textes :

  • Jürgen Kocka, « The middle classes in Europe », The Journal of Modern History, vol. 67, n° 4, 1995, p. 783-806.
  • Max Weber, « The distribution of power within the community : Classes, Stände, Parties », Journal of Classical Sociology, vol. 10, n° 2, 2010, p. 137-152.

Les débuts de la droite israélienne

Une conférence de Jan Zouplna (Orientální ústav, AV ČR) dans le cadre du séminaire d’histoire moderne des Juifs de l’Institut d’histoire contemporaine de l’AV ČR et le CEFRES en partenariat avec le Musée juif de Prague

Langue : tchèque
: Bibliothèque du CEFRES, Na Florenci 3

La généalogie de la droite israélienne est complexe. Des années 1920 aux années 1940, la droite était une alliance à la définition lâche allant des intellectuels exigeant la démocratisation de la vie publique aux unités paramilitaires dont le programme incluait  le terrorisme politique. Les idées de la droite comprenaient des plans d’intégration complète de la patrie nationale juive dans l’Empire britannique et faisait aussi appel à l’expulsion des Britanniques de Palestine. Jan Zouplna examinera les raisons d’antagonismes si radicaux au sein du mouvement et tâchera de montrer dans quelle mesure la situation d’après mai 1945 prolongea les conflits connus avant la Seconde Guerre mondiale. Dans quelle mesure peut-on parler de continuité au sein de la tendance sioniste et de la droite israélienne ? Quelles sont les différences entre les travaux récents et l’historiographie officielle sur cette question ?

Approches Disciplinaires du Concept. Différents Moyens d’utiliser le Concept de Morale

Deuxième séance du séminaire épistémologique commun du CEFRES et de l’IMS, présentée par István Pál Ádám (CEFRES)

Textes :

  • E. P. Thompson, « The Moral Economy of the English Crowd in the Eighteenth Century », Past & Present, No. 50, Oxford University Press, 1976, p 76-94

  •  Ernesto Verdeja, “Moral Bystanders and Mass Violence,” dans New Directions in Genocide Research, Routledge, 2011

Lutter ensemble : soldats juifs de l’armée étrangère tchécoslovaque 1939-1945

Une conférence de Zdenko Maršálek (ÚSD, AV ČR) dans le cadre du séminaire d’histoire moderne des Juifs de l’Institut d’histoire contemporaine de l’AV ČR et le CEFRES en partenariat avec le Musée juif de Prague.

Les unités étrangères de l’Armée tchécoslovaque opérant durant la Deuxième Guerre mondiale accueillaient non seulement des Tchèques et des Slovaques mais aussi des ressortissants de toutes les nationalités qui composaient la République tchécoslovaque entre les deux guerres. Des volontaires juifs en particulier entrèrent en grand nombre dans les troupes en exil. Bien qu’à certains moments les soldats juifs aient été fortement représentés dans ces unités, pour diverses raisons, leur apport devint margnial par la suite. Cette contribution établira une analyse quantitative du phénomène pour se concentrer néanmoins aussi sur les problèmes soulevés par la coexistence de soldats de différentes nationalités, confessions et origines.

Langue : tchèque