Le pouvoir des sans-pouvoir au 21e siècle. Manifestations non-violentes en Europe centrale et orientale

Table ronde

Date et horaires : 20 novembre 2018, de 10h à 12h
Lieu : Bibliothèque du CEFRES
Organisateurs : Institut de relations internationales de la Faculté des sciences sociales de l’Université Charles (IMS FSV UK), CEFRES et Prague Civil Society Centre
Langue : anglais

Intervenants
  • Jérôme Heurtaux (directeur du CEFRES)
  • Valeria Korablyova (Senior Fellow au Département d’études russes et d’Europe orientale, IMS FSV UK, domaine : Ukraine)
  • Igor Blaževič (directeur de programme à Prague Civil Society Centre)
  • Jiří Kocián (chercheur au Département d’études russes et d’Europe orientale, IMS FSV UK, domaine : Roumanie)

Modéré par Kateřina Králová  (directrice du Département d’études russes et d’Europe orientale, IMS FSV UK)

En Arménie, les récentes protestations de masse qui ont renversé le régime installé de longue date à la tête du pays ont été baptisées « Révolution de velours ». Ce qualificatif faisait-il référence aux événements survenus en Europe centrale il y a 30 ans ? Si oui, qu’est-ce que ces derniers ont légué à notre 21e siècle ? Le « pouvoir des sans-pouvoir » offre-t-il toujours un outil de transformation politique et sociale ? Autre question cruciale :  les mouvements non-violents de protestation sont-ils capables de mettre en œuvre des programmes à long terme ou bien, une fois l’événement passé, le retour aux « affaires quotidiennes » est-il inévitable ? Enfin, quels sont les traits communs de ces mouvements populaires nés dans des espaces et des moments variés.

Cette table ronde permettra de confronter et d’expliciter les particularités de mouvements de masse spécifiques, ceux de Pologne, d’Ukraine, et de Roumanie, mais aussi de les comparer à la récente vague de protestations apparue en Allemagne, aux États-Unis et ailleurs. La question placée au centre de la discussion est celle de la transformation politique fondée sur « le pouvoir des sans-pouvoir » ainsi que celle de l’écho que peuvent avoir des mouvements de protestation locaux dans un monde global.

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