Études critiques sur le suicide

Journée d’étude

Lieu : Institut d’ethnologie de l’AV ČR (5e étage), Na Florenci 3, Prague 1
Date : 26-27 juin 2019
Organisateurs : Institut d’ethnologie et Institut de sociologie de l’Académie tchèque des sciences et CEFRES
Langue : anglais

Résumé

Dans le cadre de son engagement continu à développer le domaine émergent des études critiques sur le suicide, un réseau international de chercheurs se réunira durant deux jours à Prague dans le but d’atteindre ces objectifs :

1. Identifiez les opportunités en cours pour des projets collaboratifs de subventions, de recherche et de rédaction.

2. Établir un calendrier régulier de conférences pour tirer parti du succès de trois conférences internationales(Prague, Canterbury, Perth). La prochaine conférence est prévue à Vancouver en juin 2020.

3. Articuler un ensemble d’éthiques de travail pour servir de pierre angulaire à nos engagements académiques, pratiques et pédagogiques.

4. Continuer à mobiliser la critique à des fins productives en identifiant les perspectives de repenser ce que signifie la prévention du suicide.

5. Élargir le champ pour inclure des chercheurs, des professionnels et des personnes ayant une expérience dans le monde entier.

Pour plus d’informations : https://criticalsuicidology.net/.

Revue des livres – juin 2019

La revue des livres du CEFRES se tiendra le mardi 25 juin 2019 à 17h  à la bibliothèque du CEFRES, pour une rencontre autour des nouveautés en sciences humaines et sociales de France.

Cette rencontre amicale, qui réunira l’équipe du CEFRES et des lecteurs de la bibliothèque autour des nouveautés en sciences humaines et sociales de France, sera accompagnée par une collation.

Sont déjà annoncées les présentations suivantes :

  • Diane AFOUMADO : Indésirables (Calmann-Lévy, 2018), par Florence Vychytil Baudoux
  • Franz FANON : Oeuvres. N° 2 (La Découverte, 2018), par Thomas C. Mercier
  • Marc JOLY : La révolution sociologique (La Découverte, 2017) par Jan Maršálek
  • Claudia MOATTI : Res Publica. Histoire romaine de la chose publique (Fayard, 2018), par Hana Fořtová
  • Gérard NOIRIEL : Une histoire populaire de la France, De la guerre de Cent ans à nos jours (AGONE, 2018) par Michel Perottino

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Revisiter l’événement 1989 en Europe Centrale : Marges sociales, pratiques d’écriture, nouvelles archives

Colloque international

Lieu : Centre scientifique de l’Académie polonaise des sciences à Paris (74, rue Lauriston) et Sorbonne Université (salle des actes, 17, rue de la Sorbonne)
Dates : 7-8 juin 2019
Organisateurs : Centre scientifique de l’Académie polonaise des sciences à Paris, Centre de civilisation polonaise de la Sorbonne Université, CEFRES, Centre de civilisation française et d’études francophones de l’Université de Varsovie, Polish Science Contact Agency “PolSCA” de l’Académie polonaise des sciences à Bruxelles
Langue : français et anglais

Premier colloque d’une série de conférences internationales intitulée « 1989-2019: Au-delà de l’anniversaire, réinterroger 1989 » se déroulant à Paris, à Varsovie et à Prague. 

Vous pouvez consulter le programme détaillé ici.

Argumentaire

Que sait-on de et sur 1989, série d’événements majeurs qui ont bouleversé la carte de l’Europe et du monde ? L’effondrement des régimes communistes a été abondamment étudié et commenté. Les sciences humaines et sociales se sont penchées de longue date sur l’énigme de 1989, qui a vu s’effondrer sans avoir été anticipé, en quelques mois seulement, la partie européenne du bloc soviétique. Pourtant, les travaux sur 1989 ont rapidement laissé la place à d’autres agendas de recherche, se proposant d’étudier les transformations en cours en Europe centrale et orientale. Car contrairement à ce que peuvent faire accroire le nombre important de récits sur 1989, peu nombreux sont les travaux empiriques sur cet objet et pour cause. Par sa situation historique comme moment final de la période communiste et comme moment inaugural de la « transition démocratique », 1989 a finalement été peu abordé en tant que tel. Les analyses rétrospectives sur les raisons de la chute du bloc communiste et les études prospectives sur la démocratisation des sociétés est-européennes ont rapidement marginalisé l’événement comme objet d’investigation au profit d’écrits plus centrés sur l’interprétation. Plus récemment, c’est davantage un questionnement sur les controverses mémorielles autour de 1989 qui a mobilisé l’attention des chercheurs. Ce colloque propose par conséquent un retour à l’événement-même. Revenir au terrain, se replonger dans le passé, mobiliser des sources inédites, sans sacrifier bien sûr à une religion du fait : telle est la perspective retenue, consistant à interroger l’événement par ses marges sociales, des acteurs qui sont restés jusqu’à présent plutôt dans l’ombre (par exemple les ouvriers ou femmes), à travers des pratiques d’écriture ou culturelles et en engageant un débat sur les archives sur 1989, suscitant des questionnements inédits ou trop longtemps ignorés. Plusieurs pistes semblent pouvoir être dégagées :

  • 1989 et les marges sociales. Qu’a représenté 1989 pour les classes ouvrières est-européennes, les communautés rurales, les habitants de milieux urbains éloignés du cœur des événements, les femmes, les jeunes ou encore les élites du régime ? Croiser l’événement politique et les mondes sociaux offre une perspective originale sur les dynamiques de l’effondrement et permet de repenser les relations entre « processus révolutionnaire » et classes sociales, dont on sait qu’elles sont centrales dans la théorie marxiste.
  • Les pratiques d’écriture et culturelles. Comment a-t-on figuré, documenté et co-construit 1989, tant pendant qu’après, à travers des pratiques d’écriture variées (journaux intimes, mémoires d’acteurs, presse clandestine, samizdats, correspondance) et des genres artistiques comme la littérature, le théâtre, le happening, la peinture ou le documentaire ? Quelles traces 1989 laisse-t-il dans la mémoire visuelle de l’événement ? Que décrit-on précisément, en adoptant quel point de vue ?
  • Nouvelles archives. Quelles archives ont-elles été constituées sur 1989 et sur la période qui a précédé l’événement ? Les archives sur 1989 relèvent-elles des archives du communisme ? 1989 a-t-il produit ses propres archivistes ? Qui sont-ils et quels usages faire de ces archives ? Comment interpréter le développement de l’histoire orale à l’Est et la multiplication de véritables « banques de témoignages », qui s’imposent comme de nouvelles archives du communisme et de l’après-communisme ?

Il s’agit donc de revisiter 1989 en prenant le parti d’un éclatement du regard sur la série d’événements politiques qui ont transformé l’Europe centrale et orientale. D’où le recours à des sources nouvelles et hétérodoxes : histoire orale auprès de citoyens ordinaires, écritures de soi, mémoires rédigées par d’anciens membres de l’opposition ou des partis communistes, affiches, matériaux littéraires et artistiques, etc. qui ont fait l’objet de si peu de publications depuis lors.

Direction scientifique du cycle de conférences :

  • Maciej Forycki, Centre scientifique de l’Académie polonaise des sciences à Paris
  • Jérôme Heurtaux, Directeur du CEFRES
  • Nicolas Maslowski, Directeur du Centre de civilisation française et d’études francophones, Université de Varsovie
  • Paweł Rodak, Directeur du Centre de civilisation Polonaise, Sorbonne Université

La délégitimation comme phénomène social

Colloque international 

Lieu : Varsovie
Date : 24 et 25 mai 2019
Organisateurs : Institut de philosophie, Centre de civilisation française, Université de Varsovie
Partenaire : CEFRES
Langue : anglais

Voir le programme ici.

La délégitimation comme phénomène social

Il faut entendre par là non pas une décision, un traité, un règne, ou une bataille, mais un rapport de forces qui s’inverse, un pouvoir confisqué, un vocabulaire repris et retourné contre ses utilisateurs, une domination qui s’affaiblit, se détend, s’empoisonne elle-même, une autre qui fait son entrée, masquée. Michel Foucault, Nietzsche, la généalogie, l’histoire. 

Il est tout-à-fait remarquable que la définition de l’événement historique par Rousseau porte toutes les marques de la délégitimation, c’est-à-dire de la perte d’autorité ou du refus abrupt de la reconnaissance. Ce n’est pas une coïncidence. La délégitimation est un événement historique parce qu’elle paraît être la condition de possibilité préalable à toute nouveauté dans le monde social. C’est le moment négatif qui précède toute positivité. La délégitimation précède le changement et l’engendre. Les armes brandies par l’autorité sont retournées contre elle, le sacré est rendu profane, le glorieux infâme, ce qui est faible devient fort et l’ignominieux s’expose au grand jour. La figure de la délégitimation est ainsi l’une des plus puissantes de l’imaginaire social moderne et l’on pourrait avancer qu’elle incarne le moment héroïque du progrès.

L’édifice des Lumières s’est construit à travers une série de délégitimations : la délégitimation de la téléologie aristotélicienne a ouvert la voie à la science moderne, la délégitimation de la vérité révélée a apporté la liberté à la pensée et à l’expression, la délégitimation de la monarchie a engendré la démocratie et celle des privilèges l’égalité devant la loi. La délégitimation est associée à l’émancipation, soit collective, soit individuelle. Qui plus est, dans les sociétés modernes, la délégitimation se mue en un jeu institutionnalisé. Inscrite au cœur des champs scientifiques, artistiques et politiques, elle en assure de l’intérieur la nature concurrentielle. Nous sommes ici confrontés à un paradoxe qui veut que la légitimité même de toute distinction ou de tout avantage dépende de la possibilité toujours présente de sa délégitimation. Il s’agit cela dit d’un paradoxe vertueux. Si nous reconnaissons que toute légitimité contient en elle-même, quoique à des degrés divers, une part certaine d’usurpation arbitraire et de violence, alors elle mérite de toute évidence d’être exposée à un revers de fortune.

Et pourtant, la délégitimation comme pratique sociale est loin d’être une entreprise innocente. Il est difficile de dire qu’elle réponde à quelque attente normative que ce soit. La délégitimation est rarement le produit de la seule critique équitable : elle passe par des hommes de paille, de mauvaises interprétations ou des hyperboles. L’entreprise de délégitimation favorise l’efficacité performative sur la cohérence de l’argument, le sentiment sur la raison. Elle a une aversion pour la nuance. Comme le soulignent certains penseurs contemporains de premier plan, elle procède en élaborant des signifiants vides, remplis d’images ambiguës. Non seulement la délégitimation distord ses objets, mais elle passe son temps à manipuler, déplacer ou dissimuler le sujet dont il est question. Le sujet de la délégitimation est souvent, si ce n’est toujours, « un autre masqué », puisque le dénonciateur parle rarement sans déguisement et sous son nom propre. Plutôt, il est le porte-parole d’une entité qu’il a lui-même créée. L’art de la délégitimation est ainsi la colonne vertébrale du populisme. Et de la sorte, l’« autre masqué » se manifeste ailleurs et sous une forme différente, quand le processus de délégitimation s’attaque non plus à ceux qui détiennent le pouvoir, mais à celles et ceux qui en sont le plus dramatiquement dépourvus. La dénégation de la reconnaissance prend principalement pour cible ceux qui en manquent déjà, en les stigmatisant, en les démonisant, en les réifiant et en les déshumanisant. La délégitimation est par conséquent inhérente à tout pogrom ou à tout génocide.

Nous encourageons les interventions de toutes les disciplines, dont la philosophie, l’histoire, la sociologie, la science politique, l’ethnographie, la science et les arts, afin de prendre en compte ces tensions et cette dialectique de la délégitimation. Le but de notre séminaire est un échange interdisciplinaire qui permette de comprendre les crises contemporaines de la légitimité. Nous espérons l’atteindre en embrassant le plus grand nombre possible d’espaces, de périodes et de méthodes.

De la Bohême à l’Adriatique et retour : l’invention de la topographie du patrimoine centre-européen, entre paradigme impérial et contingences nationales (1900-1940)

Conférence de Daniel Baric 

Lieu : Institut d’Histoire de l’Art (Husova 4, Prague 1)
Date et horaires : 22 mai 2019  à 16h30
Organisateurs : CEFRES, ÚDU AV ČR

Daniel Baric

Après des études en histoire et dans les domaines germanique, slave et hongrois à Paris, Berlin et Budapest, Daniel Baric a enseigné au département d’allemand de l’université de Tours avant de rejoindre au sein de l’UFR d’Études slaves de Sorbonne Université le département de BCMS (bosniaque-croate-monténégrin-serbe).
Ses recherches portent sur les transferts culturels et l’interculturalité en Europe centrale, en particulier dans l’Empire des Habsbourg.

Contenu de la conférence

La question de l’élaboration d’une politique du patrimoine et son appropriation par les acteurs locaux prend place dans une réflexion plus large sur la nature des liens entre le centre du pouvoir impérial, en l’occurrence autrichien, et ses périphéries orientales.

Le cadre géographique et historique de la recherche menée actuellement par Daniel Baric est double, à la fois danubien, centré sur les institutions impériales viennoises à l’origine de cette politique patrimoniale, et sud-est européen, en prenant pour terrain d’étude privilégié les provinces les plus périphériques de l’Autriche-Hongrie, la Bosnie-Herzégovine sous administration austro-hongroise (1878-1918) et la côte adriatique.

La réflexion porte sur les conséquences matérielles et intellectuelles de la césure que représente la disparition du cadre impérial austro-hongrois dans la politique de catalogage et de mise en valeur du patrimoine.

Ce sont en effet les mêmes archéologues (Carl Patsch à Sarajevo puis Vienne, Anton Gnirs à Pula puis à Loket) qui durent trouver dans un cadre étatique bouleversé, ayant subi les conséquences de l’écroulement des structures impériales, des formes nouvelles de protection du patrimoine à travers la création de nouveaux musées et de nouvelles chaires universitaires.

Dans les deux cas, il s’agit de savants nés en Bohême, formés à Prague, qui furent envoyés dans les provinces slavophones du Sud de l’Autriche-Hongrie et qui achevèrent leurs travaux une fois retournés en Bohême et en Autriche.

L’empreinte décisive des travaux archéologiques consacrés à la présence romaine se trouva modifiée par un éloignement de leurs premiers terrains d’exploration et plus fondamentalement encore par les bouleversements politiques : l’importance stratégique des études sur la romanisation et la latinité impériale à l’époque austro-hongroise s’estompe au profit d’un paradigme archéologique médiéval et national.

On examinera par conséquent le lien entre biographie et topographie à la lumière de nouvelles recherches autour de manuscrits (en particulier de nature autobiographique) en voie de publication.

Bibliographie de Daniel Baric 

Publication
1. Langue allemande, identité croate. Au fondement d’un particularisme culturel, Paris, Armand Colin, 2013. (Croatian translation : Zagreb, Leykam, 2015)

En tant qu’éditeur
2. Identités juives en Europe centrale, des Lumières à l’entre-deux-guerres, with Tristan Coignard and Gaëlle Vassogne, Tours, Presses universitaires François-Rabelais, 2014.

3. Archéologies méditerranéennes, Revue germanique internationale, 2012.

4. Mémoire et histoire en Europe centrale et orientale, with Jacques Le Rider and Drago Roksandić, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2010.

http://lettres.sorbonne-universite.fr/BARIC-Daniel?lettre=b

 

Théologies de la révolution. L’Europe du Moyen Âge aux Temps modernes

Journées d’étude

Date : 20 et 21 mai 2019
Lieu
: Academic Conference Center (AKC, Husova 4a,
Prague 1) et Faculté des Lettres de l’Université Charles, salle 104 (FF UK, náměstí Jana Palacha 2, Prague 1)
Organisateur : Martin Pjecha (CEU / CEFRES)
Organisée en collaboration avec : CEFRES, Centre for Medieval Studies (CMS), Central European University (CEU)
Langue : anglais

Conférences plénières : 
  • Phillip Haberkern (Boston University) : When did Christians Become Revolutionary? A Reflection on Hannah Arendt

  • Matthias Riedl (Central European University, Budapest) : Apocalyptic Platonism: The Thought of Thomas Müntzer

Voir l’appel à contribution.

20 Mai 2019

 

10:00 – Conférence introductive

10:30-12:00  Panel 1: Urban and noble rebellion in the 17th century

  • Rik Sowden (University of Birmingham): Religion and rebellion in Nottingham during the British Civil wars – (intervenant: Vladimír Urbánek)
  • Márton Zászkaliczky (Hungarian Academy of Sciences, Institute for Literary Studies, Budapest): Calvinist Political Theology in the Bocskai Rebellion (1604-1606) – (intervenant: Vladimír Urbánek)

12:00-13:00 – Pause déjeuner 

13:00-14:20 – Panel 2: 20th century interpretations

  • Behrang Pourhosseini (University Paris 8): From Christian Victimary Politics to Shi’ite Messianism : A Debate around the Iranian Revolution – (discussant: Thomas C. Mercier)
  • Giacomo Maria Arrigo (KU Leuwen/University of Calabria): Gnosticism and Revolution: Towards an Explanatory Pattern – (discussant: Matthias Riedl)

14:20-14:40Pause Café

14:40-16:00  Panel 3: Imperial and Soviet Russia

  • Anastasia Papushina (CEU, Budapest): Martyrs and heroes: revisiting religious patterns in revolutionary times – (discussant: Hanuš Nykl)
  • Daniel García Augusto Porras (Universitat Ramon Llull (Barcelona)/Universidad Pontificia Comillas ):  Revolution as political religion in Russia: Dostoevsky’s Grand Inquisitor and its interpreters in Russian religious thought – (discussant: Hanuš Nykl)

16:00-16:20 Pause Café

16:30-18:00 – 1ère Conférence plénière 

  • Matthias Riedl (CEU, Budapest): Apocalyptic Platonism: The Thought of Thomas Müntzer

21 Mai 2019 

 

10:00-11:20  Panel 4: The French Revolution

  • Mathias Sonnleithner (MLU, Halle-Wittenberg) : Robespierre’s Belief to Be God’s Chosen – A Key Element of the Political Theology of the Terror – (discussant: Jakub Štofaník)
  • Amirpash Tavakkoli (EHESS, Paris) : French revolution, a Christian reading – (discussant: Jakub Štofaník)

11:20-11:50 –Pause Café

11:50-13:10  Panel 5: Violence and bliss in medieval Bohemia

  • Pavlína Cermanová (CMS, Prague): The Theology of Hussite Innocence – (discussant: Phillip Haberkern)
  • Martin Pjecha (CEU, Budapest/CEFRES, Prague): “Cosmic” revolution in radical Hussitism – (discussant: Phillip Haberkern)

13:10-14:30 Pause déjeuner

14:30-16:30 – Panel 6: Intellectual transfers and comparisons in early modernity

  • Sam Gilchrist Hall (Károli Gáspár University of the Reformed Church in Hungary, Budapest): “But I do not doubt the people”: Thomas Müntzer and King Lear – (discussant: Matthias Riedl)
  • Luke Collison (Kingston University London): Hobbes and ‘Religion’ on the Threshold of Modernity – (discussant: Matthias Riedl)
  • Benjamin Heidenreich (University of Würzburg): Huldrich Zwingli´s influence on the “Peasants´ War” of 1525 – (discussant: Phillip Haberkern)

16:30-16:50 –Pause Café

17:30-19:00 –  2ème Conférence plénière 

  • Phillip Haberkern (Boston University): When did Christians Become Revolutionary? A Reflection on Hannah Arendt
    FF UK, salle 104 (náměstí Jana Palacha 2, Prague 1)

19:00  Conférence finale