« Ralentir » la modernité: risqué, futile ou progressiste?
Axe de recherche 2 : Normes et transgressions
Contact : filip.vostal@cefres.cz
Filip Vostal a obtenu son doctorat en sociologie à l’Université de Bristol. Sa thèse se concentrait dans une perspective critique sur les principaux théoriciens du temps social et de l’accélération sous le capitalisme tardif (en particulier Hartmut Rosa), et examinait les manifestations et les conséquences de cet impératif d’accélération sur le milieu scientifique contemporain.
Filip Vostal poursuit son travail sur les théories de l’accélération sociale, son emprise socio-théorique et ses limites épistémologiques. Il explore également les croisements potentiels entre les théories de l’accélération et l’étude des sciences et technologies (STS).
Sa recherche au CEFRES explorera les potentiels progressistes et les divers écueils de « l’idéologie de la lenteur », en se confrontant avant tout à la question suivante : les appels croissants à un ralentissement (de la modernité / modernisation) présentent-ils des éléments progressistes, voire transgressifs, ou font-ils paradoxalement état d’une dynamique latente d’accélération sociale et/ou de dangereux courants politiques prenant la forme d’un fondamentalisme local et d’une mentalité de clocher ?
CV
Expérience professionnelle
Janvier 2001–décembre 2015 : Post-doctorat au Centre d’étude des sciences, technologies et sociétés, Institut de Philosophie de l’Académie des sciences de République tchèque.
Janvier 2014-février 2015 : Assistant exécutif du vice-président de la section des sciences humaines et sociales, Académie des sciences de République tchèque.
Septembre 2013-août 2014 : Post-doctorat l’Institut d’études sociologiques, Université Charles de Prague.
Octobre 2012-juin 2013 : Tuteur, Université de Bristol.
Formation
2013 : Doctorat en Sociologie, Université de Bristol.
2008 : Master de sociologie, Université de Bristol.
2007 : Licence de Politique et Société, Université anglo-américaine de Prague.
Publications
Ouvrages
Accelerating Academia. The Changing Structure of Academic Time, Palgrave-Macmillan, à paraître en mars 2016.
Articles dans des revues internationales à comité de rédaction
- « Academic life in the fast lane: the experience of time and speed in British academia », Time & Society, 2015, n° 24 (1), p. 71-95.
- « Towards a social theory of acceleration: time, modernity and critique », Revue européenne des Sciences Sociales, 2014, 52(2): 235-249.
- « Speed kills, speed thrills: constraining and enabling accelerations in academic life. Globalisation, Societies and Education », publié en ligne le 13 octobre 2014.
- « Thematizing speed: between critical theory and cultural analysis », European Journal of Social Theory, 2014, n° 17 (1), p. 95-114.
- « Sociology’s rhythms: temporalities of knowledge production », Teorie vedy/Theory of Science, 2013, n° XXXV (4), p. 499-523.
- « Knowledge mediators and lubricating channels: on the temporal politics of remissioning the university », TOPIA – Canadian Journal of Cultural Studies, n° 28 (automne 2012), p. 143-164 (avec Susan Robertson).