Archives de catégorie : Séminaires

Penser l’après 2023-2024. Objets, modèles et méthodes

PENSER L’APRÈS. Objets, modèles et méthodes en sciences humaines et sociales depuis l’invasion de l’Ukraine

Séminaire organisé avec les bénéficiaires du programme de bourses non-résidentielles du CEFRES pour des chercheurs ukrainiens en SHS.

Depuis mai 2023, les bénéficiaires du programme de bourses non-résidentielles du CEFRES  présentent à distance leurs recherches en cours, en discussion avec des spécialistes français, tchèques et internationaux de leurs domaines respectifs. Notre objectif est d’analyser ce que l’invasion russe a produit sur nos disciplines, objets, méthodes de recherche et manières de penser. Ensemble, nous invitons nos boursiers, nos collègues et toutes les personnes intéressées à penser l’après, et en particulier  :

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Le séminaire du CEFRES 2023-2024

Le CEFRES a une mission de formation auprès des jeunes chercheurs qu’il accueille.

Depuis l’automne 2021, le séminaire de recherche du CEFRES rassemble tous les chercheurs et doctorants du Centre, et s’ouvre, en fonction de la thématique, aux chercheurs et aux étudiants de master et de doctorat de ses partenaires en République tchèque, Slovaquie, Pologne et Hongrie.

Par la présentation de recherches en cours, l’objectif du Séminaire du CEFRES est de soulever et de soumettre à la discussion des questions de méthodes, d’approches ou de concepts, dans un esprit pluridisciplinaire, permettant à chacun de croiser ses propres perspectives avec les travaux présentés. Le séminaire peut être mené par un seul chercheur ou en binôme, s’appuyer sur une lecture ou un document, ou bien accueillir un chercheur extérieur, invité à présenter des travaux particulièrement stimulants.

Lieu : Bibliothèque du CEFRES et en ligne
Dates : un mardi par mois, de 16h30 à 18h30
Langue : anglais
Contact : cefres[@]cefres.cz

Calendrier du semestre d’hiver 2023-2024 Continuer la lecture de Le séminaire du CEFRES 2023-2024

Une histoire de la quantification: Problemes et perspectives en Europe centrale

Date : les jeudis à 9 h 30
Lieu : en ligne, salle YT211, Faculté des humanités, Université Charles (FHS UK)
Enseignant : Mátyás Erdélyi (CEFRES / FHS UK)
Langue : anglais

Présentation

Our task in this course is to explore the application and diffusion of statistical thinking in Central Europe in the long nineteenth century. Statistical thinking is not merely investigated as an academic discipline, but the course will look at practical uses of statistical methods ranging from the public sphere to the private economy that constantly exploited advances in statistical mathematics and probability theory. It thus plans to reconcile specific forms of statistical knowledge about society and economy with their equally diverse forms of application by natural and social scientists, private and public clerks, and other intellectuals.

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Séminaire historique franco-tchèque – 2020

Le CEFRES a repris le partenariat avec l’Institut d’histoire tchèque de la Faculté des lettres (Université Charles de Prague) pour l’organisation d’un séminaire en histoire. Ce séminaire hebdomadaire, ouvert aux étudiants tchèques francophones etet français en séjour Erasmus, fait intervenir des chercheurs français autour d’un thème fédérateur choisi chaque semestre.

Date et horaires : le jeudi, de 9h à 12h30
Lieu : Faculté des lettres de l’Université Charles (nám. J. Palacha 2, salle 201). Jusqu’à la levée des restrictions sanitaires, le séminaire a lieu en ligne. Pour s’inscrire, contactez jaroslav.svatek(@)ff.cuni.cz
Langue
: français
Thème du 1er semestre 2020-2021 : Altérité

Présentation du séminaire Les sociétés face à l’altérité et la diversité

Le séminaire historique franco-tchèque et l’atelier en sciences historiques traitent chaque année d’une thématique transversale et interdisciplinaire. En 2020, il s’agira d’étudier comment les sociétés, dans des contextes historiques et culturels différents, font face, appréhendent, gèrent l’altérité et la diversité. Nous nous demanderons notamment, à travers l’examen de plusieurs cas, comment ont été considérés dans l’histoire les rapports entre les différentes religions (musulmans et chrétiens, protestants et catholiques, par exemple) mais aussi les rapports avec différentes « minorités » (religieuses, nationales, sexuelles et autres).

Plusieurs pistes de réflexion pourront être suivies sur :

  • Les catégories de l’altérité : Le fou, l’étranger, l’immigré, le réfugié, l’altérité infra-nationale ou extra-nationale, réélle ou imaginée ;
  • Les opérations de construction de l’altérité, de catégorisation et d’étiquetage, de marquage, de qualification et disqualification ;
  • Les dispositifs de gestion de l’altérité : édits de tolérance et dispositifs de coexistence religieuse, politiques migratoires et d’intégration, politiques de la diversité politiques d’exclusion, racisme d’Etat ;
  • Les réalités vécues de l’altérité : discriminations, racisme, stigmatisation, indifférence ;
  • Les conflits impliquant l’altérité : rixes, pogroms, conflits ethniques, génocides.

Programme

1er octobre 2020 Séminaire : Introduction au premier semestre

8 octobre 2020 Jaroslav SVÁTEK Rencontre des étudiants au CEFRES

5 novembre 2020 Fedora PARKMANN (Institut d’histoire de l’art de l’Académie tchèque des sciences / CEFRES) Altérité, rapports de classe et photographie

12 novembre 2020 Michèle BAUSSANT (CEFRES) Étrangers sans rémission et exilés des mondes coloniaux : une approche comparative (Algérie-Égypte) 26 novembre 2020 Bernhard STRUCK (St. Andrews University / Associate at CEFRES) La Prusse avait -elle une histoire atlantique ou comment écrire une histoire globale de 1772 ? Réflexions sur l’Europe moderne dans une perspective transnationale

3 décembre 2020 Adrien BEAUDUIN (CEU / CEFRES) Normalité et altérité dans le discours du parti Liberté et Démocratie directe (SPD) de Tomio Okamura en République tchèque

10 décembre 2020 Maria KOKKINOU (CEFRES / Université Charles) C’est qui l’Autre ? Réflexions du point de vue anthropologique

7 janvier 2021 Test de fin de semestre (interrogation du séminaire et de l’atelier)

Voir plus d’informations sur le site de la Faculté des lettres.

Séminaire « Penser les crises » – 2020

Enjeux contemporains. Penser les crises

Un séminaire de l’Institut des études internationales de la Faculté des sciences sociales, Université Charles de Prague et du CEFRES

Organisateurs : Maria Kokkinou (post-doctorante CEFRES / Université Charles), Jérôme Heurtaux (CEFRES)
: En ligne, sur inscription. Contactez les organisateurs maria.kokkinou(@)cefres.cz
Quand : Premier semestre 2020-2021 : le mercredi de 12h30 à 13h50
Langue : français

Présentation du séminaire :

La crise a le vent en poupe : l’apparition et la diffusion extensive de la Covid-19 en 2020 a redonné à cette notion une actualité globale, qu’elle n’avait plus eu depuis la crise financière de 2009. En dehors de ces moments spectaculaires d’effervescence à l’échelle de la planète, on ne compte plus les événements ou les phénomènes qui sont qualifiés de crise.

Concept-valise de la modernité, la « crise » (pré)occupe nos sociétés dans toutes ses dimensions. Les usages polysémiques du terme et sa très forte actualité nous incitent à revenir sur ce concept, ses significations et ses usages. C’est à cette tâche qu’est consacré ce cours-séminaire, qui verra l’intervention de chercheurs de diverses disciplines, sociologie politique, histoire, histoire de l’art, anthropologie, philosophie, etc.

Quelles réalités sont-elles qualifiées de « crises » et en quoi sont-elles critiques ? Qu’est-ce qu’une crise et comment expliquer sa survenue ? Comment une crise se déroule-t-elle, quels en sont les effets et la postérité ? Pourquoi les crises suscitent-elles des conflits d’interprétation sur leur signification ? La notion de crise est-elle un opérateur central de notre modernité et une clé de compréhension des enjeux qui traversent les sociétés contemporaines ?

Programme :

Mercredi 30 septembre, 12h30-13h50
Introduction au séminaire
Maria Kokkinou, CEFRES
Jérôme Heurtaux, Université Paris-Dauphine / CEFRES

Mercredi 7 octobre, 12h30-13h50
Révolutions, crises politiques et changements de régime
Jérôme Heurtaux, Paris-Dauphine Université / CEFRES

Mercredi 14 octobre, 12h30-13h50
Crise économique et mutations politiques dans la Grèce des années 2010
Dimitrios Kosmopoulos, Université Paris-Dauphine

Mercredi 21 octobre, 12h30-13h50
Le populisme au pouvoir et la crise de la démocratie au Brésil
Felipe Fernandes, EHESS / CEFRES

Mercredi 4 novembre, 12h30-13h50
1958, 1968, 2002 : crises politiques en France
Jérôme Heurtaux, Université Paris-Dauphine / CEFRES

Mercredi 11 novembre, 12h30-13h50
Représenter le vivant : effondrement des écosystèmes et reconfiguration des savoirs
Chiara Mengozzi, Faculté des lettres, Université Charles / CEFRES
Julien Wacquez, CEFRES

Mercredi 18 novembre, 12h30-13h50
Dénoncer la crise économique par la photographie
Fedora Parkmann, Institut d’histoire de l’art, Académie tchèque des sciences / CEFRES

Mercredi 25 novembre, 12h30-13h50
Penser la crise en histoire : le cas de l’inflation
Mátyás Erdélyi, CEFRES / Université Charles

Mercredi 2 décembre, 12h30-13h50
”Here is a place that has left its place” : mémoires des vaincus, traces des crises et des guerres décoloniales
Michèle Baussant, CNRS / CEFRES

Mercredi 9 décembre, 12h30-13h50
Crise de la lecture ou révolution médiatique ?
Claire Madl, CEFRES

Mercredi 16 décembre, 12h30-13h50
Les « crises migratoires » à l’épreuve de l’histoire et de l’anthropologie
Maria Kokkinou, CEFRES / Faculté des sciences sociales, Université Charles
Florence Vychytil, EHESS / CEFRES

Mercredi 6 janvier, 12h30 – 13h50
Présentation des travaux par les étudiants

Mode d’évaluation :

Les étudiants lisent un texte par semaine envoyé à l’avance par l’enseignant. Ils préparent un texte de 5 pages en français sur « une crise », non traitée en cours, en s’appuyant sur trois sources au moins (1 source académique et 2 sources non académiques). Le devoir doit être rendu le 4 janvier 2021 et présenté oralement le 6 janvier lors de la dernière séance (5 minutes chacun).

Bibliographie :

  • Arendt, Hannah, La crise de la culture, Paris, Gallimard, 1991.
  • Dobry, Michel, Sociologie des crises politiques, Paris, Presses de Sciences po, 1986.
  • Gaïti, Brigitte, « Les incertitudes des origines. Mai 1958 et la Ve République », Politix, n° 47, 1999, p. 27-62.
  • Gobille, Boris, « L’événement Mai 68. Pour une sociohistoire du temps court », Annales HSS, mars-avril 2008, n° 2, p. 321-349.
  • Grossman, Evelyne, La créativité de la crise, Paris, Minuit, 2020.
  • Heurtaux, Jérôme, Pologne 1989. Comment le communisme s’est effondré, Paris, Codex, 2019.
  • Lacroix, Bernard, « La ‘crise de la démocratie représentative en France’. Éléments pour une discussion sociologique du problème », Scalpel, vol. 1, 1994, p. 6-29.
  • Morin, Edgar, « Pour une crisologie », Communications, n° 91, 2012.
  • Politix, « Protagonisme et crises politiques », n° 112, vol. 8, 2015.
  • Revault d’Allonnes, Myriam, « Comment la crise vient à la philosophie », Esprit, n° 3, mars-avril 2012/3.
  • Revault d’Allonnes, Myriam, « Hannah Arendt penseur de la crise », Etudes, n° 4153, 2011.
  • Revault d’Allonnes, Myriam, La Crise sans fin : essai sur l’expérience moderne du temps, Paris, Seuil, 2012.
  • Ricoeur, Paul, « La crise : un phénomène spécifiquement moderne », Revue de théologie et de philosophie, n° 120, 1988.

Approche interdisciplinaire sur la littérature de science-fiction

Andrew Lincoln Nelson, « Plantimal 4 », 2016

Horaire et lieu : tous les jeudi à 9h10, salle C17, département de sociologie de l’Université Charles (Celetná 13, Praha 1)
Enseignant : Julien Wacquez (CEFRES / EHESS, Paris)
Langue : anglais

Au cours des dernières décennies, les spécialistes de sciences humaines et sociales ont manifesté un intérêt grandissant pour la littérature de science-fiction. Contrairement à la plupart des études d’ensemble sur cette littérature, nous envisagerons dans ce cours la science-fiction non pas seulement comme un objet d’investigation (est-il possible d’englober l’immense diversité des fictions publiées sous la dénomination ‘science-fiction’ dans sa totalité ? Peut-on la considérer uniquement en tant que « littérature », ou devons-nous aussi l’envisager comme une « culture », voire un « mouvement social » ? Quelle est sa relation à la science ?) , mais aussi comme un domaine avec lequel nous pouvons penser, un outil permettant de créer de nouveaux concepts, afin de mieux comprendre notre réalité.

Tout au long de ce semestre, et à travers le prisme de la littérature de science-fiction, nous explorerons un vaste ensemble de thèmes actuels et décisifs, sur lesquels travaille un large pan de la recherche en sciences humaines et en sciences sociales tels que : l’anthropocène, le féminisme, le post-humanisme, le postcolonialisme, la science, la technologie.

Pour chaque cours, deux sortes de textes sont à lire: 1) une étude par un.e universitaire (ou deux) utilisant la narration issue de la science-fiction dans son approche théorique, et 2) un roman de science-fiction permettant de penser un thème donné (les animaux, les dynamiques de genre, le changement climatique, etc.). Nous examinerons comment ces universitaires envisagent ces fictions et quelle place, ou fonction, elles et ils accordent à celles-ci dans leurs travaux. Cette approche nous permettra d’envisager deux axes de réflexion:

(i) Que pouvons-nous tirer de la littérature de science-fiction à travers son utilisation par des universitaires venant de diverses disciplines ?
(ii) Que pouvons-nous apprendre au sujet des recherches scientifiques de cette manière de lire la littérature de science-fiction? Quel intérêt à lire de la science fiction en tant que chercheur travaillant sur l’anthropocène, le féminisme, le postcolonialisme ?

Considérant que l’un des objectifs de ce cours est également de présenter la science fiction à des étudiant.es n’étant pas familier.es de ce genre narratif, nous nous concentrerons en grande partie sur des oeuvres classiques et auteurs célèbres (Karel Čapek, Philip K. Dick, William Gibson, Ursula K. Le Guin, Olaf Stapledon, H. G. Wells), tirés de différents sous-genres (hard science-fiction, cyberpunk, space opera, climate fiction), du XIXe siècle à aujourd’hui. Ce cours a également pour but de fournir aux étudiant.es en sciences humaines et sociales les outils nécessaires afin qu’elles et ils puissent entreprendre leurs propres recherches en science fiction.

Validation:

– Participation aux cours (20 % de la note finale). Les étudiants sont fortement encouragés à assister à toutes les séances.
– Chaque étudiant devra proposer une courte présentation des lectures demandées (10 minutes). Les présentations doivent contenir un résumé des textes, appuyé par une analyse critique. (35 % de la note finale)
– Un devoir écrit de fin de semestre. (50 % de la note finale)