Construction d’un « Soi socialiste »? Le rôle des sciences « Psy » dans les États communistes du bloc de l’est (1948-1989)

Journée d’étude internationale

Lieu : Prague, en ligne
Date : 6 novembre 2020
Organisateur : Jakub Střelec (FSV UK/CEFRES)
Institutions partenaires : CEFRES, Institut d’histoire contemporaine de l’Académie tchèque des sciences, Collegium Carolinum de Prague

Cette journée d’étude souhaite réunir des chercheurs dont les travaux sont consacrés à l’histoire des sciences « psy » dans l’Europe communiste. Le premier objectif est de soumettre à la discussion les approches, les sujets, et les thèmes des recherches en cours concernant le rôle des sciences « psy » dans les États communistes de l’ancien bloc de l’Est. Le second sera de baliser les problèmes et les questions dont devront se saisir ces recherches à l’avenir.

Voir l’appel à contributions.

Zoomhttps://us02web.zoom.us/j/82321134974?pwd=L09iMWF0VzJsOVFUUDJxMDZPc3Zidz09 
(823 2113 4974)
Password: 111784
Streaminghttps://www.facebook.com/cefres

Programme :

9h00 : Introduction de la conférence

Section 1 : Produire des « Psy-expertises » dans le Bloc de l’Est 

Modérateur : Martin Schulze Wessel (Collegium Carolinum)

9h30 : Ana Antic (Université de Copenhague )
Au-delà de l’hôpital. Psychiatrie, psychanalyse et psychothérapie en Yougoslavie socialiste

9h50 : Melinda Kovai (Université Eötvös Lorand)
Vers la privatisation de la psychothérapie. La psychothérapie de groupe en Hongrie dans les années 1970 et 1980

10h10 : Sarah Marks (Birkbeck, Université de Londres)
Des chiens de Pavlov aux tortues cybernétiques. Les professions psychologiques et la nouvelle science de la cybernétique dans la Tchécoslovaquie communiste

10h30 – 11h15 : Discussion 

11h15 – 11h30 : Pause

Section 2 : Définir l'(a)normalité 

Modératrice : Adéla Gjuričová (Institut d’histoire contemporaine, Académie tchèque des Sciences)

11h30 : Christiane Brenner (Collegium Carolinum)
Juger l’élément antisocialiste. Le rôle des experts psychiatriques dans les procès contre les « femmes parasites » en Tchécoslovaquie socialiste

11h50 : Kate Davison (University of Melbourne)
De Prague à Sydney. Repenser la psychiatrie, la sexologie et « Sexpertise » pendant la guerre froide

12h10 : Jakub Střelec (Université Charles de Prague)
Les psychopathes, « nouveau danger » pour la société socialiste. Psychiatrie médico-légale, criminologie et criminalité dans la Tchécoslovaquie communiste des années 1960

12h30 : Discussion 

13h15 – 14h15 : Pause déjeuner

Section 3 : Façonner le « moi socialiste » 

Modérateur : Jérôme Heurtaux (CEFRES)

14h15 : Verena Lehmbrock (Université de Erfurt)
La formation psychologique au leadership en Allemagne de l’Est. Une technologie transnationale du soi ?

14h35 : Frank Henschel (Université Christian-Albrechts de Kiel)
Bowlby contre KPČ. Transfert de connaissances, psychologie et système public de protection de l’enfance en Tchécoslovaquie socialiste 

14h55 : Lisa Dittrich (Université Ludwig Maximilian de Munich)
Couples à l’épreuve et personnalité socialiste. Les stratégies conjugales en RDA entre autonomisation et soumission  

15h15 – 16h : Discussion 

16h – 16h30 : Conclusion de la journée

 

Altérité, rapports de classes et photographie

La 3ème session du Séminaire historique franco-tchèque, organisé par l’Institut d’histoire tchèque de la Faculté des lettres (Université Charles de Prague) en collaboration avec le CEFRES, sera animée par :

Fedora Parkmann (Institut d’histoire de l’art de l’Académie tchèque des sciences / associée au CEFRES)
Sujet : Altérité, rapports de classes et photographie

Lieu : Faculté des lettres de l’Université Charles. En ligne.
Pour s’inscrire, contacter : jaroslav.svatek(@)ff.cuni.cz
Date : le jeudi 5 novembre, 9h00-12h30
Langue : français

Cette session sera présentée dans le cadre du séminaire historique franco-tchèque organisé par Jaroslav Svátek et Martin Nejedlý. Voir plus d’informations sur le site de la Faculté des lettres.

Adolf Schneeberger, Le Mendiant, 1926, tirage gélatino-argentique, 29×23 cm, Brno, Galerie morave

 

1958, 1968, 2002 : crises politiques en France

La 5ème session du séminaire « Penser les crises » organisé par le  CEFRES et la Faculté des sciences sociales de l’Université Charles sera animée par :

Jérôme Heurtaux (Paris-Dauphine Université, CEFRES)
Sujet : 1958, 1968, 2002 : crises politiques en France

Lieu : la séance se déroulera en ligne.
Pour s’inscrire, contacter les organisateurs : maria.kokkinou@cefres.cz
Date : mercredi 4 novembre, de 12h30 à 13h50
Langue : français

Présenté dans le cadre du séminaire Enjeux contemporains : penser les crises organisé par Maria Kokkinou (Université Charles / CEFRES) et Jérôme Heurtaux (CEFRES) :

La crise a le vent en poupe : l’apparition et la diffusion extensive de la Covid-19 en 2020 a redonné à cette notion une actualité globale, qu’elle n’avait plus eu depuis la crise financière de 2009. En dehors de ces moments spectaculaires d’effervescence à l’échelle de la planète, on ne compte plus les événements ou les phénomènes qui sont qualifiés de crise.

Concept-valise de la modernité, la « crise » (pré)occupe nos sociétés dans toutes ses dimensions. Les usages polysémiques du terme et sa très forte actualité nous incitent à revenir sur ce concept, ses significations et ses usages. C’est à cette tâche qu’est consacré ce cours-séminaire, qui verra l’intervention de chercheurs de diverses disciplines, sociologie politique, histoire, histoire de l’art, anthropologie, philosophie, etc.

Quelles réalités sont-elles qualifiées de « crises » et en quoi sont-elles critiques ? Qu’est-ce qu’une crise et comment expliquer sa survenue ? Comment une crise se déroule-t-elle, quels en sont les effets et la postérité ? Pourquoi les crises suscitent-elles des conflits d’interprétation sur leur signification ? La notion de crise est-elle un opérateur central de notre modernité et une clé de compréhension des enjeux qui traversent les sociétés contemporaines ?

 

Le populisme au pouvoir et la crise de la démocratie au Brésil

La 4ème session du séminaire « Penser les crises » organisé par le  CEFRES et la Faculté des sciences sociales de l’Université Charles sera animée par :

Felipe Fernandes (EHESS / CEFRES)
Sujet : Le populisme au pouvoir et la crise de la démocratie au Brésil

Lieu : la séance se déroulera en ligne.
Pour s’inscrire, contacter les organisateurs : maria.kokkinou@cefres.cz
Date : mercredi 21 octobre, de 12h30 à 13h50
Langue : français

Présenté dans le cadre du séminaire Enjeux contemporains. Penser les crises
organisé par Maria Kokkinou (Université Charles / CEFRES) et Jérôme Heurtaux (CEFRES)

La crise a le vent en poupe : l’apparition et la diffusion extensive de la Covid-19 en 2020 a redonné à cette notion une actualité globale, qu’elle n’avait plus eu depuis la crise financière de 2009. En dehors de ces moments spectaculaires d’effervescence à l’échelle de la planète, on ne compte plus les événements ou les phénomènes qui sont qualifiés de crise.

Concept-valise de la modernité, la « crise » (pré)occupe nos sociétés dans toutes ses dimensions. Les usages polysémiques du terme et sa très forte actualité nous incitent à revenir sur ce concept, ses significations et ses usages. C’est à cette tâche qu’est consacré ce cours-séminaire, qui verra l’intervention de chercheurs de diverses disciplines, sociologie politique, histoire, histoire de l’art, anthropologie, philosophie, etc.

Quelles réalités sont-elles qualifiées de « crises » et en quoi sont-elles critiques ? Qu’est-ce qu’une crise et comment expliquer sa survenue ? Comment une crise se déroule-t-elle, quels en sont les effets et la postérité ? Pourquoi les crises suscitent-elles des conflits d’interprétation sur leur signification ? La notion de crise est-elle un opérateur central de notre modernité et une clé de compréhension des enjeux qui traversent les sociétés contemporaines ?

 

L’histoire transnationale comme histoire spatiale

La première session du séminaire épistémologique organisé par le CEFRES et l’Institut de relations internationales de la Faculté des sciences sociales de l’Université Charles sera animée par :

Bernhard Struck (Université de St Andrews / chercheur associé au CEFRES)
Sujet : L’histoire transnationale comme histoire stpatiale. Le cas du mouvement espérantiste au début du XXème siècle. 

Organisateurs : Jérôme Heurtaux (CEFRES), Tomáš Weiss (FSV UK) et Mitchell Young (IMS FSV UK)
Où : en ligne
Pour s’inscrire, contacter : jana.triskova(@)cefres.cz
Quand : mercredi 14 octobre, 16h30 – 18h
Langue : anglais

Texte à lire :

  • Alcalde, Ángel. ‘Spatializing Transnational History: European Spaces and Territories’. European Review of History: Revue Européenne d’histoire 25, no. 3–4 (4 July 2018): 553–67.
Bernhard Struck: Esperanto Congress Map
Bernhard Struck: Esperanto Congress Map

Crise économique et mutations politiques dans la Grèce des années 2010

La 3ème session du séminaire « Penser les crises » organisé par le CEFRES et la Faculté des sciences sociales de l’Université Charles sera animée par :

Dimitrios Kosmopoulos (Université Paris-Dauphine)
Sujet : Crise économique et mutations politiques dans la Grèce des années 2010

Lieu : la séance se déroulera en ligne.
Pour s’inscrire, contacter les organisateurs : maria.kokkinou(@)cefres.cz
Date : mercredi 14 octobre, de 12h30 à 13h50
Langue : français

Présenté dans le cadre du séminaire « Enjeux contemporains : Penser les crises« 
organisé par Maria Kokkinou (Université Charles / CEFRES) et Jérôme Heurtaux (CEFRES)

La crise a le vent en poupe : l’apparition et la diffusion extensive de la Covid-19 en 2020 a redonné à cette notion une actualité globale, qu’elle n’avait plus eu depuis la crise financière de 2009. En dehors de ces moments spectaculaires d’effervescence à l’échelle de la planète, on ne compte plus les événements ou les phénomènes qui sont qualifiés de crise.

Concept-valise de la modernité, la « crise » (pré)occupe nos sociétés dans toutes ses dimensions. Les usages polysémiques du terme et sa très forte actualité nous incitent à revenir sur ce concept, ses significations et ses usages. C’est à cette tâche qu’est consacré ce cours-séminaire, qui verra l’intervention de chercheurs de diverses disciplines, sociologie politique, histoire, histoire de l’art, anthropologie, philosophie, etc.

Quelles réalités sont-elles qualifiées de « crises » et en quoi sont-elles critiques ? Qu’est-ce qu’une crise et comment expliquer sa survenue ? Comment une crise se déroule-t-elle, quels en sont les effets et la postérité ? Pourquoi les crises suscitent-elles des conflits d’interprétation sur leur signification ? La notion de crise est-elle un opérateur central de notre modernité et une clé de compréhension des enjeux qui traversent les sociétés contemporaines ?