Les réactions des Juifs à la persécution, 1936-1946 – SÉMINAIRE VIRTUEL

Conférence d’ Emil Kerenji (Jack, Joseph and Morton Mandel Center for Advanced Holocaust Studies ; United States Holocaust Memorial Museum, Washington) dans le cadre du séminaire d’histoire contemporaine des Juifs organisé par l’Institut Masaryk et les Archives de l’Académie tchèque des sciences, l’Université de Charles, le Prague Center for Jewish Studies et le CEFRES.

En raison des restrictions de voyage liées au coronavirus, Emil Kerenji ne pourra pas à Prague. Nous proposerons la présentation d’Emil Kerenji sous forme de séminaire virtuel, se déroulant sur Internet à l’aide d’un logiciel de visioconférence. La présentation n’aura cependant lieu que si vous êtes intéressés à participer. Pour s’enregistrer, veuillez envoyer un courriel à Daniela Bartáková à bartakova@mua.cas.cz avant le 20 mars.

Date et horaires : 26 mars 2020, 15h – SÉMINAIRE VIRTUEL
Langue : anglais

Présentation

Dans le cadre d’un projet de recherche de longue durée, le Centre Mandel du Musée du mémorial de l’Holocauste des États-Unis documente les perceptions et les réactions des Juifs à la série d’événements survenus entre 1933 et 1946 que nous regroupons aujourd’hui sous le terme d’Holocauste. Quelles formes prit la persécution des Juifs lorsqu’elle s’étendit au-delà de l’Allemagne nazie et finit par déboucher sur un génocide ? Comment ces persécutions ont-elles été perçues sur le terrain, et comment les circonstances géographiques, politiques, culturelles, économiques et de classe ont-elles influencé ces perceptions ? Quelles options se présentaient aux individus, aux groupes, aux institutions et aux organisations juives in extremis, et quelles étaient certaines des réactions typiques ? Enfin, comment cette histoire et cette compréhension de l’expérience juive influencent-elles notre compréhension de l’Holocauste ? La conférence présentera également une ressource numérique issue de ce projet, « Experiencing History ».

Le caractère (non-)révolutionnaire de la révolution économique: le cas de l’Europe Centrale – ANNULÉ

Une conférence de Mátyás Erdélyi (CEFRES)  dans le cadre du Séminaire historique franco-tchèque organisé par l’Institut d’histoire tchèque de la Faculté des lettres (Université Charles de Prague), en collaboration avec le CEFRES.

Lieu : Faculté des lettres de l’Université Charles, nám. J. Palacha 2, Prague 1, salle 201
Horaire : 9h10-10h30
Langue : français

Résumé

La révolution industrielle a été souvent considéré une part intégrale de la ‘Grande Transformation’ du dix-neuvième siècle et qui a rendu possible la naissance des sociétés modernes. Le séminaire propose des perspectives pour comprendre la nature révolutionnaire et non-révolutionnaire de cet évènement à partir des sources primaires et secondaires.

Les sciences psychologiques, l’expertise et le « moi » en Europe après 1945 – REPORTÉ AU 1er AVRIL

La septième session du séminaire épistémologique organisé par le  CEFRES et la Faculté des sciences sociales de l’Université Charles sera animée par :

Jakub Střelec (Faculté des Sciences sociales Université Charles / CEFRES)
Sujet: Les sciences psychologiques, l’expertise et le « moi » en Europe après 1945

Lieu : Bibliothèque du CEFRES – Na Florenci 3, Prague 1
Date 
: mercredi 18 mars 2020 de 16h30 à 18h
Langue 
: anglais

Textes à lire : 

  • Rose, Nikolas (1992). Engineering the Human Soul: Analyzing Psychological Expertise. Science in Context, 5, pp 351-369.

Littérature mondiale, version guerre froide

La sixième session du séminaire épistémologique organisé par le  CEFRES et la Faculté des sciences sociales de l’Université Charles sera animée par :

Františka Zezuláková Schormová (FF UK / CEFRES)
Sujet : Littérature mondiale, version guerre froide

Lieu : Bibliothèque du CEFRES – Na Florenci 3, Prague 1
Date
: mercredi 4 mars 2020 de 16h30 à 18h
Langue
: anglais

Texte à lire :

  • Pascale Casanova, The World Republic of Letters (Harvard University Press, 2007), Chapter One, p. 9–44.

« Et ils n’étaient même pas curieux de connaître ma religion » La Première République Tchécoslovaque et l’arrivée d’étudiants juifs étrangers

« Et ils n’étaient même pas curieux de connaître ma religion ». La Première République tchécoslovaque et l’arrivée d’étudiants juifs étrangers

Conférence d’Agnes Kelemen (Research Fellow in ERC Consolidator grant UnRef: Unlikely refuge?, Masaryk Institute and Archives of the Czech Academy of Sciences, Prague) dans le cadre du séminaire d’histoire contemporaine des Juifs organisé par Masaryk Institute and Archives, Académie tchèque des Sciences, le centre d’étude juive de Prague, l’Université de Charles et le CEFRES.

Lieu : Bibliothèque du CEFRES – Na Florenci 3, 110 00 Prague 1
Horaires : 17 h 30-19 h
Langue : anglais

Présentation

Dans l’entre-deux-guerres, les universités et collèges  de Tchécoslovaquie où l’allemand était la langue d’enseignement attirèrent de nombreux étudiants juifs qui fuyaient les quotas officiels et non officiels de juifs et la violence antisémite des campus de leur pays d’origine (de Hongrie, de Pologne et de Roumanie, par exemple). En Tchécoslovaquie aussi ces étudiants durent faire face à l’antisémitisme ainsi qu’à la xénophobie. Pourtant, lorsqu’ils reviennent sur cette période dans leur mémoire, sachant que la Tchécoslovaquie fut par la suite victime de l’Allemagne nazie, les Juifs hongrois marginalisent l’hostilité anti-juive qu’ils ont rencontrée, comme par exemple l’affaire Steinherz (1922-1923) et les manifestations pour l’introduction d’un numerus clausus (1929), au point de les ignorer dans leurs mémoires et de faire l’éloge de l’amabilité tchécoslovaque.
Cette conférence présentera l’interaction singulière, dans les établissements d’enseignement supérieur allemands et parmi leurs étudiants juifs étrangers, du nationalisme tchèque, de l’antisémitisme universitaire et de la xénophobie. Nous prendrons trois cas de « réfugiés du numerus clausus » hongrois ayant étudié à Prague, Brno et Liberec entre 1920 et 1938.

Les conflits de dénomination « révolution » et « guerre civile » en Grèce

Une conférence de Maria Kokkinou (CEFRES) dans le cadre du Séminaire historique franco-tchèque organisé par l’Institut d’histoire tchèque de la Faculté des lettres (Université Charles de Prague), en collaboration avec le CEFRES.

Lieu : Faculté des lettres de l’Université Charles, nám. J. Palacha 2, Prague 1, salle 201
Horaire : 9h10-10h30 et 10h50-12h10
Langue : français

Résumé

Ce séminaire vise à interroger le concept de la révolution (perdue) à travers un épisode historique contemporain : la guerre civile grecque (1946-49). Pour ce faire, nous allons, dans un premier temps, exposer le rapport de forces de différents acteurs (nationaux et internationaux) pendant une période qui débute avec l’Occupation (1941) et s’étend jusqu’à l’éclatement du conflit armé. Dans un deuxième temps nous allons tenter d’apporter des éléments de réponses aux questions suivantes : Quel fut le projet politique du mouvement de la Résistance pour le lendemain de la Libération ? Était-il possible, pour un pays placé dans le camp des Occidentaux, qu’une révolution sociale ou une Guerre civile guidée par des communistes réussisse à ce moment-là ? Était-il possible qu’un mouvement social aussi fort soit-il, puisse renverser les rapports géopolitiques que les Alliés avaient acceptés pendant la Deuxième Guerre mondiale ?