Spun Dry: Mobility, Morbidity, and Jurisdiction in Northern Australia

Séminaire Gellner

Daniel Fisher (UC Berkeley) donnera une conférence dans le cadre du séminaire Gellner co-organisé par l’Association tchèque d’Anthropologie sociale (CASA– Česká Asociace pro Sociální Antropologii) et la Société tchèque de Sociologie, en coopération avec l’Institut d’Ethnologie de l’Académie des Sciences de République tchèque et le CEFRES.

Date et horaire : 5 février 2019, à partir de 16h30
Lieu : Bibliothèque du CEFRES, Na Florenci 3, Prague 1
Langue : anglais

Résumé (EN)
Spun Dry: Mobility, Morbidity, and Jurisdiction in Northern Australia

This paper pursues an ethnographic account of intra-Indigenous relations and jurisdictional contest in urban northern Australia. Its narrative explores the relationship between Aboriginal community policing and emergent forms and figures of urban mobility and morbidity in Darwin, capital of Australia’s Northern Territory. While Darwin’s Indigenous patrols have no police powers, they do have some authority and status vested in them by the traditional owners of the country on which they patrol. Their Aboriginal-directed efforts thus entail both an assertion of Indigenous jurisdiction, and an accompanying reflexivity about the substance and limits of its reach — limits informed by settler colonial oversight, by the diversity of Indigenous claims to urban space, and by poetic figures and mediatized narratives that trope the volatility of Aboriginal dispersal and displacement. The paper explores the ways patrols negotiate their authority and reckon its limits, extending a local poetics jurisdiction and movement to illuminate the new urban worlds they traverse. This provides ground for considering the mobility and multiplicity of law and the distribution of sovereign power at the margins of the settler colony.

Daniel Fisher is associate professor of anthropology at UC Berkeley. He is author of The Voice and its Doubles (Duke, 2016) and co-editor of Radio Fields: Anthropology and Wireless Sound in the 21stCentury (NYU, 2012). His work has appeared in American Ethnologist,Cultural Anthropology and collections including Aural Cultures and Keywords in Sound. He is currently completing a monograph on new Indigenous urban worlds in Australia’s Northern Territory, while pursuing a second project on the political life of Aboriginal musical celebrity.

Qui a peur des études de genre ?

Atelier de professeurs et jeunes chercheurs en sciences sociales ouvert à tous

Dans le cadre de la Nuit des idées 2019 intitulée « Face au présent : être ou ne pas être féministe aujourd’hui ? », l’Institut français de Prague et le CEFRES organisent une table ronde sur les enjeux contemporains du féminisme.

Lieu : Bibliothèque du CEFRES (Na Florenci 3, Prague 1)
Horaires 
: 14h-16h
Organisateurs : Felipe Fernandes (doctorant EHESS associé au CEFRES) et Olga Slowik (doctorante de l’Université Charles associée au CEFRES)
Langue : anglais

Table ronde : Qui a peur des études de genre ?

Tandis que les études de genre se multiplient et gagnent en notoriété, elles se voient constamment remises en cause aussi bien dans la société que dans la sphère politique. Tels les idéaux de la démocratie, de la justice et de l’équité, leurs ambitions ont besoin d’efforts quotidiens pour assurer leur existence ; elles requièrent une impulsion continue – moto perpetuo. Cet atelier rassemblera des professeurs et de jeunes chercheurs en sciences humaines et sociales qui consacrent leur recherche au genre pour discuter des débats dont font l’objet leur spécialité.

Avec la participation de :

  • Réjane Sénac (France)
  • Blanka Knotková-Čapková (République tchèque)
  • Anikó Gregor (Hongrie)

Modération : Olga Slowik et Felipe Fernandes

Revue des livres – 13 décembre 2018

La revue des livres du CEFRES se tiendra le jeudi 13 décembre 2018 à 17h  à la bibliothèque du CEFRES, pour une rencontre autour des nouveautés en sciences humaines et sociales de France.

Cette rencontre amicale, qui réunira l’équipe du CEFRES et des lecteurs de la bibliothèque autour des nouveautés en sciences humaines et sociales de France, sera accompagnée par une collation.

Sont déjà annoncées les présentations suivantes : Continuer la lecture de Revue des livres – 13 décembre 2018

Anciennes formes de violence, nouvelles formes de violence

Quatrième session du séminaire épistémologique commun du CEFRES et de l’Institut d’études internationales de la Faculté des sciences sociales de l’Université Charles (FSV UK)

Pavel Baloun (FHS UK / CEFRES)
Martin Pjecha (CEU / CEFRES)
Sujet : Anciennes formes de violence, nouvelles formes de violence

Lieu : bibliothèque du CEFRES, Na Florenci 3, 110 00 Prague 1
Date : mercredi 5 décembre 2018, à partir de 16h30
Langue : anglais

Texte :

  • Zygmunt Bauman: Modernity and the Holocaust, Polity Press, Cambridge 1989: 46-72.

Microhistoire d’une ville polonaise-juive : 1918-1956

Conférence de Agnieszka Wierzcholska (Université Libre de Berlin) dans le cadre du séminaire d’histoire moderne des Juifs, organisé par l’Institut d’histoire contemporaine (Académie tchèque des sciences) et le CEFRES en partenariat avec l’Institut Masaryk (Académie tchèque des sciences).

Lieu : Na Florenci 3, 110 00 Prague 1
Horaires : 17h30-19h00
Langue : anglais

Présentation

Durant des siècles, Tarnów fut une ville polonaise-juive du sud de la Pologne. Avant la seconde Guerre mondiale, les Juifs représentaient près de 50 % de la population et l’autre moitié des habitants était des catholiques. Les relations entre Juifs et non-Juifs relevaient de la vie quotidienne, entre voisins, entre élèves, et de la vie politique locale. Avec la Shoah, le meurtre des Juifs de la ville a été perpétré dans les rues mêmes de la ville, sous les yeux de leurs voisins non-Juifs. Sur les 25 000 Juifs qui vivaient à Tarnów avant la guerre, moins d’un millier y retournèrent et seules quelques centaines y restèrent.

Que se passe-t-il lorsque l’occupant allemand détruit le Lebenswelt d’une ville polonaise-juive ? Le tissu social fut dramatiquement bouleversé après 1939 et la communauté locale sous occupation. L’antisémitisme grandissant de la fin des années 1930 croisa les politiques allemandes anti-juives de multiples façons. Du fait de la proximité de la violence, les Polonais non-Juifs furent compromis dans la Shoah. D’un autre côté, nous devons nous demander si certains réseaux locaux n’ont pas été résilients ? Quelles amitiés ont pu sauver des vies et quels contacts au contraire se sont révélés dangereux. Enfin, qu’arriva-t-il à la ville lorsque l’occupant allemand la quitta en janvier 1945 et que la moitié de ses habitants, les Juifs, avaient disparu ?

La conférence retracera la vie quotidienne d’une ville polonaise juive et la continuité de l’avant et de l’après deuxième Guerre mondiale et des histoires de vies, au sein des bouleversements

Présentation de livre. Ethnographies pré-textuelles

Pre-textual Ethnographies. Challenging the phenomenological level of anthropological knowledge-making,
par Tomasz Rakowski & Helena Patzer (dir.)

Horaire et lieu : 30 novembre 2018, CEFRES, Na Florenci 3, Prague 1 (salle de conférence, 3e étage)
O
rganisateurs :  Institut d’ethnologie de l’Académie tchèque des sciences et CEFRES
Langue : anglais

Avec la participation des auteurs :
Tomasz Rakowski
 (Institut d’ethnologie et d’anthropologie culturelle, Université de Varsovie)
Helena Patzer (post-doctorante à l’Institut d’ethnologie de l’Académie tchèque des sciences, Prague)

Discutants :
Daniel Sosna (Université de Bohême de l’Ouest, Plzeň)
Ewa Klekot (Université de Varsovie/Poznan School of Form)

Modérateur :
Luděk Brož
 (Institut d’ethnologie de l’Académie tchèque des sciences, Prague)

Résumé

Dans leurs ouvrages, les anthropologues ne rendent pas compte de  leurs expériences de terrain, bien que ces dernières aient un impact décisif sur leurs analyses ainsi que sur leurs travaux à plus longue échéance. Cet ouvrage explore ces strates de la construction du savoir que sont les études de terrain.
Les auteurs relèvent le défi de reconstituer la façon dont ils ont originellement pénétré les mondes qui constituent leurs objets d’analyse (leurs Autres anthropologiques) en scrutant les processus « pré-textuels » profondément phénoménologiques que sont la prise de note, l’écoute et autres perceptions sensorielles. À partir d’un large éventail d’expériences de recherche – avec les Dogons au Mali, les joueurs de footballs immigrés en Espagne, les Inuits du Grand Nord, les familles transnationales des Philippines, les mineurs de Pologne et les étudiants en Ecosse – l’ouvrage va au-delà d’une simple exploration d’une sensibilité ethnographique exacerbée envers les mots et les pratiques. Il a l’ambition de lancer la mise en place d’une nouvelle langue pour rendre compte des travaux anthropologiques. Cette langue puise à l’expérience récurrente de la participation et s’ancre dans le monde pré-textuel du non-dit et souvent du non-visible ainsi que dans les expériences intenses qui sortent des limites des rapports textuels conventionnels.

“These edifying essays lay the groundwork for an
anthropology that not only overcomes old antinomies
of body-mind, text-context, representation-reality, but
encourages us to see how participatory method, social
attentiveness, and new forms of ethnographic writing can
enhance our understanding of the affective, intersubjective,
and conceptual complexities of life as lived,”
Michael Jackson, Distinguished Professor of World Religions, Harvard University