Culture écrite et société dans les Pays tchèques aux XVI-XVIIIe siècles

dívka s knihouJournée d’étude autour de Roger Chartier

Lieu : Institut de Littérature tchèque de l’Académie des sciences de République tchèque – Na Florenci 3, Prague 1, entrée C, 3e étage
Langues : anglais et français

Programme

9:30–10:00 Pavel Sládek (Faculté des Lettres, Université Charles)
Fragility of Hebrew Printing and Its Impact (c. 1520 – c. 1650): Printing Press as an Agent of Destruction

10:00–10:30 Veronika Čapská (Faculté des Sciences humaines, Université Charles)
Textual Practices, Cultural and Economic Exchange in the (Swéerts)-Sporck Milieu at the Turn of the Baroque and Enlightenment

10:30–11:00 Michael Wögerbauer (Institut de Littérature tchèque, Académie des sciences)
“No Applause Please or I Shall Put My Pen Down Forever”. Maria Anna Sager’s Novels Die verwechselten Schwestern (1771) and Karolinens Tagebuch (1774) and the Problem of the Near-to-non-circulation of a text

11:00–11:30 Pause

11:30–12:00 Claire Madl (CEFRES/Institut de Littérature tchèque, Académie des sciences)
Which boundaries for which Readership? Enlarging and Diversifying the Reading Public through Advertising

12:00–12:30 Daniela Tinková (Faculté des Lettres, Université Charles)
Les « curés rouges de Moravie“. La Révolution française et la formation de l’opinion publique dans les pays tchèques

Les rythmes cachés de la vie sociale

picOù : Filosofický ústav AV ČR, salle 124a, Jilská 1, Prague 1.

Organisateurs : Centre for Science, Technology, and Society Studies (FLÚ AV ČR) & CEFRES.

Langue : anglais.

Le monde que nous habitons est marqué par des temporalities conflictuelles et souvent incommensurables. Les tensions entre ces temporalité diverses, la façon dont elles interagissent et leurs spécificités sont devenus des enjeux pleinement intégrés dans l’analyse sociale contemporaine. Cette demi-journée d’étude se propose d’explorer les recherches théoriques et méthodologiques qui s’attachent au caractère changeant des temporalité sociales dans leur rapport au plus large changement socio-économique et culturel, notamment à la dynamisation globale de la vie et du travail. Les deux sessions s’attacheront aux perceptions variées du temps, des tactiques temporelles et des façons dont les divers acteurs (institutionnels ou individuels) négocient et incarnent divers aspects temporels des réalités sociales modernes. Elles s’interrogeront sur la façon dont l’accélération sociale en tant que telle se retrouve perpétuée à travers diverses stratégies d’acteurs.

Programme

10h30 : Introduction & Ouverture

EXPLORING SOCIAL TEMPORALITIES
10h45 – 11h15 :  Immediacy, liveness, ceaselessness: foundations and consequences of the contemporary news environment – Marek Šebeš (PF JU)

11h15 – 11h45 : Having no time in empty time: temporalities of the homeless – Petr Vašát (SOÚ AV ČR)

JUST HOW FAST IS ACCELERATED MODERNITY?
12h – 12h30 : Coping with acceleration: triaging strategies and the new asceticism – Mark Carrigan (University of Warwick)

12h30 – 13h : Fast modernity: ‘deflationary’ notes – Filip Vostal (FLÚ AV ČR & CEFRES)

13h – 13h30 : Conclusions finales

Forum Visegrad : Roger Chartier, entre Varsovie et Prague

Programme

Lundi 16 mai – Varsovie

17h-19h
Conférence-débat à l’Institut de la Culture polonaise (IKP).
Sujet : Histoire des œuvres, histoire du livre, histoire des lectures. Matérialité du texte et horizons d’attente.
Discutant : Paweł Rodak (IKP).

Mardi 17 mai – Varsovie

10h-12h
Séminaire doctoral commun entre l’IKP et l’Institut d’histoire de l’Université de Varsovie, autour du texte « The Author’s Hand. Literary Archives, Criticism, and Edition » de Roger Chartier.

Mercredi 18 mai – Prague

9h30-13h
Culture écrite et société dans les Pays tchèques XVI-XVIIIe siècles, journée d’étude en l’honneur de Roger Chartier à l’Institut de littérature tchèque. Voir le programme ici.
Intervenants : Veronika Čapská (FHS UK), Claire Madl (CEFRES), Pavel Sládek (FF UK), Daniela Tinková (FF UK), Michael Wögerbauer (ÚČL AV ČR).
Discutant : Roger Chartier.
Organisateur : Michael Wögerbauer.
Lieu : salle de conférence de l’Institut de littérature tchèque, Na Florenci 3.

18h
Conférence grand public de Roger Chartier organisée par le CEFRES.
Sujet : Qu’est-ce qu’un livre ? Réponses à une question de Kant.
Lieu : Kino, Institut français de Prague.

Jeudi 19 mai – Prague

17h
Atelier doctoral autour de Roger Chartier animé par Jiří Hnilica (FPed UK).
Lieu : bibliothèque du CEFRES, Na Florenci 3.

Acteurs privés dans le champ politique et la création des politiques publiques : des transgresseurs fabricateurs de normes ?

Organisatrices : Jana Vargovčíková (CEFRES & FF UK) et Kateřina Merklová (FF UK)
Lieu : CEFRES, Národní 18, salle de conférences du 7e étage
Langue : anglais

Voir l’appel à communication (en anglais) ici.

Programme
9:15-9:30 — Ouverture
9:30-11:30 — Session 1

Armèle Cloteau, Laboratoire Printemps, UVSQ –Paris Saclay, France: « The Angels of Europe – European External Affairs employees: in-house entrepreneurs of Europe »

Lola Avril, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, France: « Lobbying and influence: lawyers in competition law as actor in european policies »

Oriane Calligaro, Université Libre de Bruxelles, Belgium: « The Open Society Foundation, Advocacy NGOs and the Making of EU Anti-Discriminatory Norms »

11:30-11:45 —  Pause café
11:45-13:00 — Session 2

Katarína Svitková, Charles University, Czech Republic: “The Role of Private and Hybrid Actors in Urban Resilience and Security”

Olivier Gajac, Centre Émile Durkheim, Bordeaux, France: « The Private Universities in the Education System in Turkey: Shared Interests Among Economic Actors, Political Power and New Elites »

13:00-14:30 — Déjeuner
14:30-15:50 — Session 3            

Jaromír Mazák, Tomáš Diviák, Charles University in Prague, Czech Republic: « Transactions in multidimensional social networks: The case of the Reconstruction of the State »

Tomáš Korda, Charles University in Prague, Czech Republic: “Emancipation of the universal will from the particular one”

15:50-16:00 — Pause café
16:00-17:20 — Session 4

Milos Resimic, Central European University, Budapest, Hungary: “The role of networks in privatization in post-Milosevic Serbia”

Vít Šimral, University Hradec Králové, Czech Republic: “Regulating Lobbying in Europe: No Model Fits All”

Intellectuels critiques : de législateurs aux interprètes aux médiateurs ?

UntitledUne conférence tenue par le professeur Gregor McLennan et organisée par le Centre des sciences, des technologies et d’études de la société (Institut de philosophie de l’Académie tchèque des sciences), le Programe Prvouk 19 « Sciences interdisciplinaires », Département de sociologie historique (FHS UK) et le CEFRES.

Où : Jinonice, U Kříže 8, Praha 5 – room 6022.

Langue : Anglais.

Cette conférence sera présentée dans le cadre du cycle « Confrontations sociologiques historiques ».

Zygmunt Bauman a présenté le passage de la modernité à la postmodernité par rapport au changement de style des intellectuels, passant du rôle de ‘législateur’ à celui ‘d’interprète’. En l’absence de forts contrastes entre la modernité et la postmodernité,  une troisième figure, celle du ‘médiateur’, s’impose.  Travaillant selon différentes méthodes selon lesquelles de « fades connotations » de la médiation peuvent être améliorées et stimulées, j’identifie le regretté Stuart Hall comme un des médiateur de la pensée sociale critique les plus époustouflant de ces 50 dernières années  – même s’il implique de remettre en question la sagesse de Hall dans le cadre même des études culturelles. Il semblerait qu’une des conditions pour être un remarquable médiateur intellectuel est le maintien d’un degré défini de ‘législation’, dans ce cas, la fidélité constante de Hall au Marxisme. Je considère donc (même de façon affirmative) le cas très différent de Ernest Gellner, qui est parfois considéré comme un législateur moderne (et donc également ‘Eurocentriste’ et idéologiquement ‘sécularisé’) ou parfois comme ayant peu à offrir au cadre ‘postséculaire’ de compréhension qui est de plus en plus pertinent aujourd’hui.

Gregor McLennan est Professeur de Sociologie et directeur de l’Ecole de Sociologie, Politique et Etudes Internationales à l’Université de Bristol. Basé sur ses publications antérieures, sur le Marxisme, le pluralisme, les études culturelles et sociologique, ses recherches les plus récentes se concentrent sur les difficultés théoriques posées par la postcolonialité et la postsécularité contemporaine.

Contact :
– Filip Vostal (FLÚ AV ČR, CEFRES) filip.vostal@gmail.com
– Nicolas Maslowski (FHS UK) nicolas.maslowski@gmail.com
– Marek Skovajsa (FHS UK) marek.skovajsa@fhs.cuni.cz

L’architecture et l’art en tant que sources historiques : à la frontière entre sciences humaines et sociales

Une séance menée par Monika Brenišínová.

À lire :

  • Clifford Geertz, « Art as Cultural System », MLN 91 (6), 1976,            p. 1473-1499.
  • George Kubler, « History: Or Anthropology: Of Art? », Critical Inquiry, 1(4), 1975, p. 757-767.

Les discussions théoriques sur l’architecture révèlent bien la diversité d’approches possibles. De la perspective classique à celle historique de l’histoire de l’art, on peut identifier au moins trois méthodes d’enquête : la recherche archéologique en construction (BauforschungA. von Gerkan, soit en tchèque SHP, D. Líbale) ; les analyses critico-stylistiques et historico-stylistiques (H. Wölfflin, H. Focillon, M. Dvořák) ; l’analyse sémantique (G. Passavant, E. Hubala). Et si l’on considère l’art en général, l’affaire se complique encore. Sachant que même les historiens de l’art n’ont pas trouvé de consensus pour définir l’art en tant que tel, qu’en est-il lorsqu’on considère l’art du point de vue d’une autre discipline scientifique ? Lorsque nous concevons l’art comme une source de l’histoire, les catégories traditionnelles de l’histoire de l’art comme le point de vue esthétique, l’imaginaire de l’auteur, les styles ou les topoï perdent aussitôt leur sens. De plus, le travail historique avec les sources visuelles est majoritairement interprétatif et requiert une approche critique. D’où une position à la frontière entre sciences humaines et sciences sociales : un espace marginal entre les limites clairement définies des disciplines, où temps et espace changent de forme et où d’autres disciplines – comme l’anthropologie – peuvent être mises en jeu.