Cet axe se fonde sur une définition de l’espace à la fois empirique et symbolique (sociale, géographique, historiographique), en tant que construction issue d’une pratique et d’une expérience.
L’expérience de l’espace est déterminée par la configuration imposée par les objets – architecturaux, instrumentaux, communs. On s’inspire ici des travaux sur la vie sociale des objets qui permettent de les saisir dans leur interaction avec les individus et les groupes. Or, ce quotidien des objets s’entrecroise avec les structures symboliques associées aux espaces : cartographie mentale par laquelle l’espace est arpenté et imaginé ; traces, qui s’offrent à une archéologie d’un événement à la fois disparu et rejaillissant, une présence-absence ; palimpsestes, qui superposent les couches temporelles ; et limites, concrètes et symboliques, par lesquelles l’espace est déterminé, classifié, organisé, approprié. Continuer la lecture de Axe 3. Objets, traces, mises en carte : espaces au quotidien