Archives de catégorie : Appels à candidatures

AAC : Stages au CEFRES pour les étudiants de la FSV UK

Les inscriptions sont ouvertes pour tous les étudiants francophones et / ou anglophones.

Dans le cadre de sa coopération avec la Faculté des sciences sociales de l’Université Charles, le CEFRES peut désormais accueillir des étudiants de cette faculté, de niveau Master ou Doctorat comme stagiaires. Les stages durent un à trois mois et sont rémunérés par des crédits ECTS dans le cadre de leur cursus (1 mois-4 ECTS, 2 mois-8 ECTS, 3 mois-12 ECTS). Continuer la lecture de AAC : Stages au CEFRES pour les étudiants de la FSV UK

AAC : Stages au CEFRES pour les étudiants de la FF UK

Les inscriptions sont ouvertes pour tous les étudiants francophones et / ou anglophones tout au long de l’année universitaire.

Dans le cadre de sa coopération avec la Faculté des lettres de l’Université Charles, le CEFRES peut désormais accueillir des étudiants de cette faculté, de niveau Master ou Doctorat comme stagiaires, à compter de l’année universitaire 2016-2017. Les stages durent un à trois mois et sont rémunérés par des crédits ECTS dans le cadre de leur cursus (1 mois-4 ECTS, 2 mois-8 ECTS, 3 mois-12 ECTS). Continuer la lecture de AAC : Stages au CEFRES pour les étudiants de la FF UK

AAC – École d’été – Narrer l’histoire. Récits, disciplines, regards croisés

Appel à candidature pour la XXème Université Européenne d’Eté (UEE) du réseau OFFRES (Organisation francophone pour la formation et la recherche européennes en sciences humaines)

Organisateurs : Université Charles de Prague, Université Catholique de Lyon, CEFRES
Date limite d’envoi des candidatures : 31 mai 2021
Date : 5-9 juillet 2021
Lieu
: en ligne
Comité scientifique :
Pour le réseau OFFRES : Chiara Mengozzi, Chiara Pesaresi
Pour le CEFRES : Jérôme Heurtaux
Pour vous inscrire, téléchargez le formulaire d’inscription.

Vous trouverez ci-dessous :

Argument scientifique

Le texte de l’arguement scientifique est téléchargeable ici.

Cette Université d’été entend répondre à l’urgence théorique, éthique et politique de repenser le rapport à notre passé ainsi qu’aux différentes manières de l’écrire et de le transmettre.

La pluralité de mémoires qu’implique une société dans laquelle cohabitent des populations culturellement et parfois ethniquement différentes et les controverses mémorielles qui surgissent dans de nombreux pays, incitent à repenser notre rapport à l’histoire. La « mémoire nationale », mise à mal par l’émergence de contre-narrations nouvelles et souvent critiques, est, quand elle n’est pas en lambeaux, l’instrument de projets politico-identitaires qui ramènent l’histoire au cœur du débat public. Se pose ainsi la question du rapport entre héritage culturel et science historique, mais aussi celle du rôle de l’historiographie et de la narration du passé dans le processus de construction des identités nationales. En littérature, il s’agira d’enquêter sur les différentes formes de narration de l’histoire et d’interroger les frontières entre œuvre historiographique et texte littéraire, vérité historique et fiction. A l’heure de la fin des grands récits et des idéologies qui caractérisaient la philosophie de l’histoire au XIXème siècle, on pourra également se demander s’il est encore possible de parler d’une histoire humaine, et surtout d’un sens de l’histoire. Ces questions s’imposent dans toute réflexion portant sur le rapport de l’homme à son passé et à sa temporalité, sur l’histoire des événements et des faits qui marqueraient le évolution de l’humanité. Comment les sciences sociales, enfin, peuvent-elles affronter ces passés recomposés, éclairer les enjeux du présent au prisme d’un passé reconstitué voire faire de la mémoire un terrain de l’enquête historique ?

Cette université d’été réunira des spécialistes francophones de diverses disciplines, telles que l’histoire, la géographie, la sociologie, la science politique, l’anthropologie, la philosophie, la littérature, le cinéma afin de faire dialoguer leurs approches et leurs méthodes autour des problèmes évoqués.

Quelle philosophie de l’histoire aujourd’hui ?

L’expression « philosophie de l’histoire », introduite par Voltaire en 1765, désignait au XIXe siècle les différentes tentatives, souvent ouvertement idéologiques, de repérer la nature profonde du mouvement historique. Les philosophies modernes de l’histoire, tant idéalistes que matérialistes, font de l’histoire un progrès linéaire, contre toute vision cyclique du temps historique, propre par exemple à la pensée grecque, et qu’on retrouve également dans l’idée de Giambattista Vico des « cours et recours historiques » (Scienza nuova), ainsi que dans l’expression de « l’éternel retour » de Nietzsche.

On assiste actuellement, sur la scène mondiale, à un retour de la « philosophie de l’histoire », ce mode de philosopher qui avait disparu depuis les désillusions des années 1980, sinon depuis la disparition de Marx et d’Engels à la fin du XIXe siècle.

Ce retour est occasionné, et même rendu nécessaire, non plus par une espérance (comme c’était le cas chez Ernst Bloch), mais par des inquiétudes, celles qui sont suscitées par les périls écologiques (et donc inévitablement politiques) contenus dans la poursuite en Occident, et même dans l’extension (pour une part légitime) au reste du monde, d’un développement économique fondé sur le productivisme et le consumérisme.

La prise de conscience de ces périls a engendré une abondante littérature en sciences humaines, dont l’outillage conceptuel comprend les notions (revisitées ou nouvelles) de catastrophe, d’« anthropocène » ou d’effondrement (« collapsologie »), et dont le degré de pessimisme varie de l’appel à la prise de responsabilité individuelle et collective, jusqu’à la résignation devant l’apocalypse annoncée, en passant par la pratique de l’« heuristique de la peur » (Hans Jonas, inversant Ernst Bloch) et par la recherche de solutions politiques et économiques radicales (telles que la constitution d’instances souveraines mondiales et la mise en cause de la croissance comme impératif de développement).

En réaction à cette littérature, un courant philosophique et scientifique s’est fait jour (David Deutsch, Le commencement de l’infini, 2016 ; Steven Pinker, Le triomphe les Lumières, 2018), qui vise, non pas à minimiser les dangers auxquels l’humanité fait face, mais à dévoiler les biais cognitifs qui poussent à les exagérer, et à montrer dans quelle mesure (toute relative) ils peuvent être surmontés. Ce courant se réclame ouvertement des Lumières du XVIIIe siècle, et du contexte intellectuel européen, précisément, dans lequel est apparue la philosophie de l’histoire (éclipse de l’eschatologie du salut, idée que les phénomènes humains ne constituent pas un simple chaos spatio-temporel, hypothèse selon laquelle l’humain ne peut se réaliser qu’en tant qu’espèce).

C’est en réponse à ce second courant de pensée, dont l’optimisme peut parfois paraître inconséquent (du fait d’invocations unilatérales au « progrès »), qu’il importe de mener une réflexion sur la question même de la philosophie de l’histoire, réflexion qui devra éviter à la fois l’écueil d’un pessimisme paralysant pour la décision politique, et celui d’un optimisme inattentif aux véritables obstacles qui se tiennent devant la possibilité de conserver, pour l’Occident, son modèle actuel de développement.

Si les grandes philosophies de l’histoire du XIXe avaient pour but l’identification d’une direction ou d’un sens dans la succession des événements humains, le XXe siècle marque au contraire la critique radicale de toute forme d’historicisme, et conjointement la crise de l’idée d’un progrès historique conçu comme nécessité inéluctable. Le chemin de l’humanité n’est guidé par aucune perspective ultime : penser une téléologie de l’histoire reviendrait en effet à faire une « mauvaise métaphysique » (c’est l’idée de Karl Popper) que rien ne justifie.

Mais est-il encore possible aujourd’hui, dans le monde post-idéologique du capitalisme globalisé, de repérer un sens dans le mouvement historique ? La crise de l’idée de progrès décréterait-elle l’impossibilité même de poser la question du sens de l’histoire ?

En 1979, Jean-François Lyotard a montré que la sortie de la modernité impose à l’humanité occidentale de repenser radicalement le rapport à son propre passé, à l’histoire et jusqu’au sens de cette notion. La crise des « grandes narrations » de la modernité, qui attribuaient à l’Occident une « bonne fin éthicopolitique » (La condition postmoderne), détermine donc également la crise de l’Occident dans son identité même. Après les totalitarismes, la Shoah, la « mort de Dieu », est-il possible (et comment) de penser encore quelque chose comme une histoire collective de l’humanité occidentale ?

Ces mêmes questions sont posés par le philosophe tchèque Jan Patočka. « L’histoire a-t-elle un sens ? » est le titre de l’un des Essais hérétiques sur la philosophie de l’histoire, publiés clandestinement en 1975. A l’issue de l’ère des totalitarismes, à l’époque des grandes désillusions et du désenchantement postmoderne, Patočka repense l’histoire comme le renversement perpétuel du sens reçu et accepté, c’est-à-dire comme ouverture de l’existence collective à la problématicité. Cette exposition à la perte de sens propre de la condition historique n’est pas pour lui la voie privilégiée du nihilisme mais au contraire l’appel à un renouvellement communautaire du sens, à travers la solidarité qui s’établit parmi ceux dont l’horizon de vie a été ébranlé.

L’histoire est ainsi la sortie de la banalité d’une vie acceptée de manière naïve et immédiate et la réinstallation de l’existence commune dans l’horizon de la « problématicité ». Si l’homme préhistorique vit dans un rapport fusionnel et non interrogé avec son monde environnant (rapport qui s’exprime dans le mythe), l’entrée dans l’histoire est déterminée par la vie communautaire, l’établissement d’une mémoire collective et la naissance de la philosophie, qui fait du sens non pas une réponse mais un questionnement sans fin.

Philosophie et politique seraient donc co-fondatrices de l’histoire, entendue non comme la suite des événements, mais comme « le domaine de l’action à partir de la liberté ». Ceci est donc l’enseignement des Essais hérétiques que nous lègue le Socrate de Prague : si la philosophie découvre la liberté comme une possibilité jamais conquise une fois pour toutes mais à réaliser toujours de nouveau, la politique est cette même liberté mise en œuvre, que le mouvement historique recueille sans que nous puissions la synthétiser dans une compréhension univoque.

Histoire et fictions

La fin des grands récits, d’une part, et le tournant linguistique et narratif en sciences humaines et sociales, de l’autre, ont conduit l’histoire et la littérature à redéfinir leurs frontières respectives, en ouvrant la voie à de nouveaux antagonismes, ainsi qu’à des croisements inédits et féconds.

Si avant ces tournants théoriques, il était encore possible de distinguer une œuvre historiographique d’un texte littéraire selon des conventions consolidées par la tradition, aujourd’hui les lignes de partage entre les deux nous apparaissent comme étant beaucoup plus fluides et beaucoup plus difficiles à discerner de manière nette.

S’il est vrai que la critique de l’objectivité de l’histoire remonte déjà au XIXe siècle (Marx, Nietzsche), il n’en reste pas moins que les années 70 du siècle dernier constituent un moment charnière dans l’historiographie occidentale. Après la publication en 1973 de Metahistory par Hyden White, il est devenu impossible d’ignorer les aspects rhétoriques et linguistiques de l’écriture historiographique, ainsi que les différentes formes de « mise en intrigue » qui transforment les faits en événements en attribuant une signification, une valeur et une cohérence à des matériaux sinon dénués de sens. Certes, les dérives constructivistes n’ont pas fait défaut, mais au-delà des différends stériles entre ceux qui ont embrassé une idée d’histoire radicalement postmoderne et les derniers défenseurs du « réalisme naïf », il importe de souligner que les historiens n’ont jamais perdu toute confiance dans la nature référentielle du signe et tiennent pour acquis que le passé, qu’il soit collectif ou personnel, n’est pas exclusivement le résultat d’une fabrication à posteriori (un exemple entre tous : Carlo Ginzburg). Eux aussi ont fini par s’engager sur le versant littéraire, en invitant leurs collègues à expérimenter de nouvelles formes de narration de l’histoire.

La littérature, de son côté, a répondu à la remise en question des frontières entre « fait » et « fiction » en déployant toute une panoplie de genres « mixtes », allant du roman méta-historique à la docu-fiction, du docu-drama à la fact-fiction, ou en se livrant à des œuvres contrefactuelles, fantahistoriques, uchroniques. Bien évidemment, toutes ces pratiques d’écriture ne s’équivalent pas. À la critique revient alors la tâche de séparer le bon grain de l’ivraie, c’est-à-dire de comprendre si et quand ces écritures hybrides aboutissent à des mystifications renforçant un imaginaire consolateur, régressif et déresponsabilisant (voir à ce propos le succès des récits de complots sur les thèmes les plus variés, du terrorisme international aux catastrophes environnementales), et quand, par contre, les procédés de contamination entre les documents d’archives et les épisodes inventés servent à interroger les mécanismes de construction de la réalité à l’époque de sa médiatisation, à stimuler nos compétences herméneutiques, à nous rendre conscients de la quantité d’opérations (de sélection, de montage et d’agencement) auxquelles les « données » sont inévitablement soumises, y compris dans les genres qui aspirent à la référentialité.

Une autre manière, pour la littérature, d’entrer en concurrence féconde avec l’histoire consiste à dépasser l’ironie postmoderne pour donner lieu à des formes originales d’engagements envers la réalité — en faisant de la littérature ou du cinéma les lieux privilégiés pour élaborer les traumatismes de l’histoire récente ou lointaine —, pour faire émerger ce que l’histoire officielle a réduit au silence, pour récupérer la mémoire et l’action des exclus, des marginaux, des dominés, des colonisés, bien que cette tâche soit difficile et parsemée d’embûches (les écritures migrantes et postcoloniales en sont des exemples).

Dès lors, des questionnements nouveaux se font jour : de quelle manière faut-il concevoir le rapport entre vérité historique et fiction littéraire ? Et entre faits, mémoires et fictions ? Comment écrire l’histoire à une époque où la confiance dans les grandes narrations d’émancipation semble brisée ? Comment souscrire au caractère pluriel et narratif de l’histoire sans pour autant mettre sur le même plan les discours historique et littéraire ? Quelle est la valeur de vérité inhérente aux nouvelles formes de romans historiques qui confondent délibérément les plans fictionnel et référentiel ? Peut-on relire les archives « à contre-courant » pour accorder une place à tou-te-s celles et ceux qui ont été relégué-e-s aux oubliettes de l’histoire ?

Les sciences sociales comme sciences historiques

Les sciences sociales sont des sciences historiques, car elles travaillent une matière composée d’histoire, au sens d’une factualité inscrite dans un contexte particulier, même quand leur objet est situé dans le temps présent. Peu versées dans la prospective, les sciences sociales font leur miel de ce qui advient ou est déjà advenu. Tout est pour elles, en somme, potentiellement de l’histoire, au point qu’on ne sait plus très bien ce qui distingue l’historien de ses collègues sociologues, anthropologues ou politistes. Les incursions des historiens en sociologie (Paul Veyne) et dans le temps présent croisent celles des tenants de la socio-histoire du politique et des spécialistes des genèses des phénomènes sociaux contemporains. L’histoire n’est pas seulement factuelle, elle problématise : les concepts comptent autant que les faits. La sociologie n’est pas qu’abstraite, elle s’appuie sur des faits pour démontrer la véridicité de ce qu’elle avance : les faits comptent autant que les concepts. Penser que l’histoire n’est pas la propriété des historiens, c’est reconnaitre que les autres praticiens des sciences sociales (anthropologues, sociologues, politistes, etc.) envisagent le contexte historique de leur objet, en retracent parfois la genèse ou puisent dans le passé pour éclairer leur présent. Les sciences sociales entretiennent donc un commerce constant avec la matière historique, offrant toutefois une variété de récits possibles, tant divergent les modalités d’appréhension des faits historiques que les procédés narratifs.

Qu’est-ce qu’en effet un fait historique pour un praticien des sciences sociales ? Comment en particulier envisage-t-il et qualifie-t-il « l’évènement » ? Comment ensuite appréhender l’évènement sans retomber dans les ornières de l’histoire-bataille,  dés-évènementialiser l’évènement sans le dissoudre dans une histoire processuelle ? La sociologie des conjonctures critiques ou des situations révolutionnaires, par exemple, offre de multiples façons de circonscrire et borner temporellement, de qualifier voire disqualifier, ces changements politiques de grande ampleur. Mais d’autres objets historiques méritent également un croisement des regards et des disciplines.

Quelles méthodes mobiliser ? La multiplication de sources aussi diverses que possible est devenue la règle : autobiographies, mémoires, sources iconographiques ou audiovisuelles, archives, entretiens permettent d’appréhender un évènement historique par le prisme de multiples points de vue. Cet éclectisme méthodologique, qui n’est pas un exceptionnalisme méthodologique adapté à des situations réputées peu ordinaires, apparait comme une stratégie de contournement de possibles interprétations de sens commun. Pourtant, chaque discipline a ses méthodes de prédilection : faut-il s’en réjouir ou favoriser un pluralisme intégral dans les stratégies de recherche ?

Comment enfin écrire, narrer, transformer la réalité en un texte intelligible et aussi vraisemblable que possible ? Comment restituer dans un langage académique, par exemple, une révolution sans risquer de l’assécher, en ignorant les passions soulevées et les subjectivités mises à l’épreuve ? Quelles stratégies langagières, voire éditoriales, sont nécessaires pour donner à voir la richesse souvent incommensurable des faits historiques ?

Ce sont autant de questions que notre université d’été souhaite explorer en profondeur, en conjuguant des réflexions méthodologiques et épistémologiques et des études de cas, qui nous permettront (aussi) d’aborder les dynamiques de circulation, de diffusion et de patrimonialisation de l’histoire, les manières dont les historiens et les littéraires instaurent un dialogue avec la société et le large public, et les raisons se trouvant à l’origine du grand succès que les narrations fictionnelles de l’histoire (qu’elles soient littéraires ou cinématographiques) connaissent aujourd’hui, à une époque où, paradoxalement, la possibilité de conserver, dans un espace virtuel, chaque geste quotidien, aussi insignifiant soit-il, s’accompagne d’une lacune de mémoire, de conscience historique et de conscience collective.

Méthodologie générale de l’UEE

Bien que, contrairement aux années précédentes, cette édition se déroule en ligne, les activités comprennent, comme lors des précédentes éditions de l’UEE, des conférences plénières (le matin) et des ateliers thématiques (l’après-midi). Chaque conférence, d’une durée de 30 min., sera suivie d’une discussion avec la salle d’environ 20 minutes. Quant aux ateliers thématiques, les responsables d’ateliers prendront contact avec les participants quelques semaines avant le début de l’UEE, et pourront les réunir pour préciser les modalités de déroulement de l’atelier et pour entamer le travail sur les textes et matériels choisis. Ce travail préparatoire et la mise en commun pendant les trois jours d’atelier aboutirons à la présentation finale des résultats et éventuellement à la rédaction d’un texte qui sera mis en ligne sur le site du réseaux OFFRES.

Les ateliers  se tiennent en parallèle sur toute la durée de l’UEE et se déroulent en cinq séances réparties comme suit (proposition non contraignante) :

  • 3 séances de travail en équipe (5-7 juillet) ;
  • 1 séance de rédaction en commun (8 juillet) ;
  • 1 séance plénière de présentation des résultats des ateliers (9 juillet).

Liste des ateliers

Voir ici les argumentaires détaillés et les bibliographies des ateliers.

ATELIER N° 1 –  Régimes politiques hybrides. L’histoire récente des démocraties autoritaires
Responsables d’atelier :
Diana Margarit (Université Alexandru Ioan Cuza de Iasi)
Corneliu Bilba (Université Alexandru Ioan Cuza de Iasi)

ATELIER N° 2  – Quand les idées philosophiques rencontrent les récits historiques
Responsables de l’atelier :
Michal Kozlowski (Université de Varsovie)
Radmila Jovanovic Kozlowski (Université de Zagreb)

ATELIER N° 3 – Science-fiction et conflits sociaux : altérité, marginalisation, dynamiques intersectionnelles
Responsable d’atelier :
Daniele Comberiati (Université Paul-Valéry Montpellier 3)

ATELIER N° 4 – Histoire et Pop culture : des relations en mutation, une ambiguïté cultivée
Responsables d’atelier :
Pierre-Guillaume Paris
Thomas Vogel

ATELIER N° 5 – Les pirates ont-ils une histoire ? Faire et défaire l’histoire (politique) à partir des marges… liquides
Responsables d’atelier :
Momchil Hristov (Sofia)
Orgest Azizaj (Tirana/Paris)

Pour vous inscrire, téléchargez le formulaire d’inscription.

AAC : Contrat doctoral international sur la figure de l’orphelin en Europe centrale au XXe siècle

AAC : Contrat doctoral international de 3 ans – ‘Sans famille’ en Europe centrale : Réinventer l’orphelin de l’ère fasciste à l’ère socialiste

Date-limite de dépôt des dossiers (sur le portail emploi du CNRS) : 30/06/2020
Entretiens sur visioconférence : 6-8/07/2020
Début du contrat : 1/10/2020
Durée du contrat : 36 mois
Rémunération : 2 135,00 € brut mensuel
URL

Le ou la candidat(e) retenu(e) s’inscrira en doctorat à Sorbonne Université (faculté des lettres) et intégrera l’Ecole doctorale « Civilisations, cultures, littératures et sociétés » (ED 4). Il ou elle sera rattaché(e) à l’UMR Eur’ORBEM « Cultures et sociétés d’Europe orientale, balkanique et médiane » (CNRS, Sorbonne Université, UMR 8224). Le projet s’inscrit dans les axes de recherche « Histoire, mémoire, identités, conflits » et « Arts et transculturalité ». Eur’ORBEM est une unité de recherche pluridisciplinaire en sciences humaines et sociales qui rassemble des spécialistes des pays d’Europe centrale, orientale et balkanique. La thèse sera encadrée par Clara Royer, MCF habilitée à diriger des recherches, spécialiste des cultures d’Europe centrale à Sorbonne Université. Le ou la doctorant(e) participera à la vie scientifique de l’équipe.

Le contrat doctoral est assorti d’une obligation de mobilité en Europe centrale. Le ou la doctorant(e) effectuera cette mobilité, de préférence 3 mois par an, pour la collecte des sources (archives) nécessaires à sa recherche. En fonction du terrain retenu par la thèse, cette affiliation supposera des déplacements dans au moins un pays dit de Visegrad (Hongrie, Pologne, République tchèque, Slovaquie). Durant cette période de mobilité il/elle sera accueilli(e) par le Centre français de recherche en sciences sociales (CEFRES – USR 3038 CNRS-MEAE), basé à Prague, en République tchèque. Le CEFRES est une Unité mixte des instituts français de recherche à l’étranger (UMIFRE) sous la double tutelle du ministère des Affaires étrangères et du CNRS. Il fournira un soutien administratif et logistique et constituera un environnement scientifique stimulant grâce à sa plateforme collaborative en SHS avec l’Université Charles et l’Académie tchèque des sciences de même qu’à travers son réseau scientifique avec les pays de Visegrad.

Les candidatures sont à déposer sur le portail emploi du CNRS.

Voir le descriptif du projet, les conditions d’éligibilité et les éléments du dossier de candidature sur le portail emploi du CNRS : https://emploi.cnrs.fr/Offres/Doctorant/UMR8224-CLAROY-001/Default.aspx.

In Englishhttps://emploi.cnrs.fr/Offres/Doctorant/UMR8224-CLAROY-001/Default.aspx?lang=EN

AAC : Prix spécial Plateforme CEFRES 2021

pour le Meilleur Article (publié en anglais ou en français) en sciences sociales et humaines dans le cadre du Prix Jacques Derrida 2021

Date limite des candidatures : 25 avril 2021
Montant du prix : 213 CZK (i.e. 9 261 CZK)
Cérémonie de remise officielle : 30 septembre 2021
Langue de la candidature : anglais

Ce Prix spécial fait partie du Prix Jacques Derrida mis en place par M. Karel Janeček et l’Ambassade de France en République tchèque destiné à récompenser les travaux de doctorants tchèques en sciences humaines et sociales pour les travaux de recherche réalisés au cours de leur doctorat.

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AAC : Contrat doctoral – “Justice, droit et politique historique en Europe médiane et/ou en Asie du Sud-Est”

Sciences Po Paris lance un appel à candidature pour un contrat doctoral CNRS dans le cadre du projet de recheche CNRS « Justice, droit et politique historique en Europe médiane et/ou en Asie du Sud-Est ».

Cette recherche doctorale se donnera pour objet l’interrogation, dans une perspective pluridisciplinaire, des rapports entre justice, droit et histoire, celle-ci étant entendue ici comme un secteur d’action publique. L’enquête pourra relever d’une sociologie des savoirs, d’une sociologie des usages publics du passé et/ou d’une sociologie de l’action publique, attentives à leurs dimensions spatiotemporelles. Elle se situera à la croisée entre science politique, histoire et études aréales. Elle suppose une maitrise d’au moins une langue d’Europe centrale et orientale et, si le terrain concerne aussi un État d’Asie, la langue de celui-ci.

Trois séries d’enjeux, au moins, pourront être explorés : l’écriture judiciaire de l’histoire ; les historiens dans le prétoire ; la place conférée au traitement des questions de justice – singulièrement des procès pour crimes de guerre et/ou contre des opposants politiques – dans les politiques publiques de l’histoire. Corrélativement, seront interrogées les formes d’encadrement juridique de l’écriture historienne du passé et les usages politiques et sociaux de l’histoire.

Dans la construction des cas et la conduite d’une enquête abordant des terrains pluriels, une réflexivité sensible aux apports de l’histoire croisée, de l’histoire connectée ou de l’histoire globale sera requise. L’horizon temporel est ouvert sur un long vingtième siècle dont la périodisation sera modulée en fonction des cas d’étude retenus

Contexte de travail

Le ou la candidat(e) retenu(e) s’inscrira en doctorat à Sciences Po Paris et intégrera l’Ecole doctorale de Science politique. Il ou elle sera rattaché(e) à l’unité de recherche Centre d’études internationales (CERI), CNRS, UMR 7050.

Le CERI est un laboratoire de recherche pluridisciplinaire en sciences humaines et sociales qui rassemble, entre autres, des spécialistes de la Russie, de l’Europe centrale et balkanique et de l’Asie.

La thèse sera encadrée par Nadège Ragaru, chargée de recherche HDR à Sciences Po (CERI-CNRS).

Le ou la doctorant(e) prendra part aux tâches collectives et activités de recherche comme tous les membres de l’équipe. 

Contraintes et risques

Le contrat doctoral est assorti d’une obligation de mobilité sur les terrains de recherche définis dans le cadre de la thèse. Le ou la doctorant(e) effectuera ces mobilités, 3 mois par an au moins, afin de collecter des données empiriques (observation participante, entretiens, etc.). Durant ces périodes de mobilité, il/elle sera accueilli(e) par le Centre français de recherche en sciences sociales (CEFRES), à Prague, en République tchèque. En fonction des études de cas choisies, des déplacements dans d’autres pays seront également à prévoir. Le CEFRES est une Unité mixte des instituts français de recherche à l’étranger (UMIFRE). Il fournit un soutien administratif et logistique et constitue un environnement scientifique stimulant, en lien avec les réseaux de recherche locaux et régionaux.

Profil

  • Le/La candidat(e) devra être titulaire d’un master en sciences sociales (histoire, anthropologie, sociologie, sciences politiques) avec une spécialisation sur l’Europe centrale et orientale et/ou l’Asie et ne doit pas être inscrit en doctorat au moment du dépôt de candidature. La maîtrise d’une langue d’Europe centrale et orientale est indispensable, et – dans le cas d’un terrain comprenant un État en Asie -, de la langue de celui-ci.
  • La thèse peut être rédigée en français ou en anglais. 

Conditions

  • Le ou la doctorant.e admis.e signera un “contrat doctoral CNRS” attribuant 2135 euros brut par mois pour une période de trois ans, du 1er octobre 2019 au 30 septembre 2022.
  • Le contrat doctoral est financé par le CNRS.
  • Le doctorant conduira ses recherches au sein du Centre d’études internationals (CERI) à Sciences Po, Paris, en France.

Candidatures

Toutes les candidatures doivent se faire exclusivement à l’adresse suivante: nadege.ragaru@sciencespo.fr  Seront examinés uniquement les dossiers complets.

Le ou la doctorant.e sélectionné.e rejoindra le Programme doctoral en science politique de l’Ecole doctorale de Sciences Po.

Veuillez inclure dans le titre de votre email la mention: Projet de recherche CNRS « Justice, droit et politique historique en Europe médiane et/ou en Asie du Sud-Est ».

Les conditions de candidature en doctorat à Sciences Po sont disponibles sur le site de l’Ecole doctorale à l’adresse:  https://www.sciencespo.fr/ecole-doctorale/fr/content/ladmission-en-these.html

Attention: vous devez impérativement inclure les documents suivants dans votre dossier de candidature:

  • Un projet de recherche en format PDF ou Word (2, 000 to 5,000 mots maximum);
  • Un résumé du projet de thèse (2 pages) en format PDF ou Word;
  • Un CV ;
  • Une pièce d’identité ;
  • Les notes de Master 1, et dans la mesure où elles sont déjà disponibles, celles du Master 2 ;
  • Une copie PDF du mémoire de Master 2 dans la mesure où il est achevé (même avant soutenance) ;
  • Deux lettres de recommandation ;
  • Une lettre signée par Nadège Ragaru indiquant qu’elle accepte de superviser votre doctorat et une lettre du directeur du CERI indiquant qu’il peut vous accueillir au sein de son centre de recherche.

Date limite

L’envoi de la candidature doit se faire impérativement avant le 9 septembre 2019 avant minuit

Les candidats peuvent être conviés à un entretien Skype entre le 10 et le 20 septembre 2019.

Pour tout renseignement supplémentaire concernant le projet de recherche, veulliez contacter: nadege.ragaru@sciencespo.fr

Pour plus d’information sur le CERI, voir : http://www.sciencespo.fr/ceri/fr

Pour plus d’informarions sur l’Ecole doctorale de Sciences Po, voir: http://www.sciencespo.fr/ecole-doctorale/fr