Archives de catégorie : Politique scientifique

Axe 1. Déplacements, dépaysements et décalages : hommes, savoirs et pratiques

Il s’agit de réfléchir aux déplacements relatifs aux hommes, savoirs et pratiques en prenant en compte les transformations qui affectent ces derniers dans le temps et l’espace. Par déplacement, nous entendons couvrir l’éventail des mobilités, flux et circulations de personnes ou de productions matérielles et culturelles. Le déplacement entraîne renégociations et adaptations des contenus qu’il concerne. En effet, il se fonde sur un franchissement de frontières, aussi bien symboliques que concrètes, où se jouent interactions et échanges, contacts et frictions. Continuer la lecture de Axe 1. Déplacements, dépaysements et décalages : hommes, savoirs et pratiques

Axe 2. Normes & transgressions

Le mot transgression affleure dans les débats contemporains sur la liberté d’expression, la multiculturalité, l’émigration ou encore la sexualité. La transgression peut être considérée comme une stratégie épousée par divers acteurs – religieux, culturels, sociaux – pour revendiquer et légitimer des normes vues comme alternatives aux hiérarchies, conventions, traditions, canons, lois en place. Elle peut être un discours et/ou une pratique. Discours quand elle conteste la norme qui se dit absolue, et remet en question sa puissance performative en lui opposant la sienne propre. Pratique, parce qu’elle s’adosse à un répertoire d’actions (de la violence à l’humour, en passant par le silence, etc.), qui n’implique pas toujours une énonciation, ni même un acte conscient : les pratiques sociales de la transgression ne se réduisent certes pas à leur commentaire moral. Continuer la lecture de Axe 2. Normes & transgressions

Axe 3. Objets, traces, mises en carte : espaces au quotidien

Cet axe se fonde sur une définition de l’espace à la fois empirique et symbolique (sociale, géographique, historiographique), en tant que construction issue d’une pratique et d’une expérience.

L’expérience de l’espace est déterminée par la configuration imposée par les objets – architecturaux, instrumentaux, communs. On s’inspire ici des travaux sur la vie sociale des objets qui permettent de les saisir dans leur interaction avec les individus et les groupes. Or, ce quotidien des objets s’entrecroise avec les structures symboliques associées aux espaces : cartographie mentale par laquelle l’espace est arpenté et imaginé ; traces, qui s’offrent à une archéologie d’un événement à la fois disparu et rejaillissant, une présence-absence ; palimpsestes, qui superposent les couches temporelles ; et limites, concrètes et symboliques, par lesquelles l’espace est déterminé, classifié, organisé, approprié. Continuer la lecture de Axe 3. Objets, traces, mises en carte : espaces au quotidien