Conférence d’Enrico Lucca (Institut Simon Dubnow, Leipzig) dans le cadre du séminaire d’histoire moderne des Juifs, organisé par l’Institut d’histoire contemporaine (Académie tchèque des sciences) et le CEFRES en partenariat avec l’Institut Masaryk (Académie tchèque des sciences).
Lieu : Na Florenci 3, 110 00 Prague 1
Horaires : 17h00-18h30
Langue : anglais
Franz Kafka (1883-1924) et Hugo Bergman (1883-1975) se sont connus sur les bancs de l’école et ont entretenu une étroite amitié jusqu’à leurs premières années d’université. Mais ce n’est que tard dans sa vie que Bergman s’est mis à écrire sur Kafka, en lui consacrant un certain nombre d’essais – en allemand et en hébreu – disséminés dans de petites revues. En analysant tant l’histoire et les vicissitudes de leur amitié que les éclairages donnés par Bergman sur l’œuvre de Kafka, il s’agira d’approcher un sens de Kafka de même que sa signification pour la biographie intellectuelle de Bergman.
Deuxième séance 2018 du séminaire épistémologique commun du CEFRES et de l’IMS.
Martin Pjecha (CEFRES – CEU)
Capacité d’action des hommes et violence apocalyptique
Où : bibliothèque du CEFRES – Na Florenci 3, 110 00 Prague 1
Quand : jeudi 8 mars 2018 de 15h30 à 17h
Langue : anglais
Textes :
- Matthias Riedl, « Terrorism as ‘Apocalyptic Violence’ On the Meaning, and Validity of a New Analytical Category », Social Imaginaries, n° 3.2 (2017), p. 77-107.
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Première séance 2018 du séminaire épistémologique commun du CEFRES et de l’IMS
Mihai-Dan Cirjan (CEFRES – CEU)
Framing the ‘Crisis’: Between Vernacular Conflicts and Expert Disputes
Où : bibliothèque du CEFRES – Na Florenci 3, 110 00 Prague 1
Quand : jeudi 22 février 2018 de 15h30 à 17h
Langue : anglais
Texte :
Guyer, Jane I. “Terms of Debate versus Words in Circulation: Some Rhetorics of the Crisis.” in Carrier, James G. (ed.), A Handbook of Economic Anthropology, Second Edition. Edward Elgar Publishing, 2012, 612-626.
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Illustration: Pandemonium de George Grosz, 1914
Annette Wieviorka est certainement l’une des plus célèbres historiennes françaises de la Shoah et une spécialiste de l’histoire des Juifs en France. Directrice de recherche émérite du CNRS, elle vient de publier 1945, la découverte (Le Seuil, 2017), sur la découverte des camps de concentration nazis par les alliés en avril et mai 1945 à travers les témoignages de deux correspondants de guerre. Sur son parcours, elle est revenue dans un long entretien avec Séverine Nikel publié sous le titre L’heure d’exactitude (2011). On citera parmi ses livres l’incontournable L’Ère du témoin (1998), de même que Déportation et génocide : entre la mémoire et l’oubli (1992) et Le Procès Eichmann : 1961 (1989). Annette Wieviorka livrera ses dernières réflexions sur la figure du témoin pendant la guerre lors de sa conférence à Prague.
Écoutez les dernières interventions d’Annette Wieviorka sur France Culture ici !
Lieu : Faculté des Lettres de l’Université Charles, pl. J. Palach, salle 200
Horaires : 17h30-19h30
Organisateurs : Kateřina Čapková, Clara Royer et Milan Žonca
Partenaires : CEFRES, Centre d’études juives de Prague (Faculté des lettres de l’Université Charles) et Institut d’histoire contemporaine de l’Académie tchèque des sciences. Avec le soutien de l’Institut français de Prague
Langue : français avec traduction simultanée en tchèque
Illustration : « Taking photos of the victims in the ghetto (Budapest, 19. January 1945) ». Source : http://phdn.org/archives/holocaust-history.org/hungarian-photos/
Journée d’étude interdisciplinaire
Organisateurs: Kateřina Kolářová (Faculté des Humanités, Université Charles, Prague – FHS UK), Martina Winkler (Christian-Albrechts-Universität, Kiel), Filip Herza (FHS UK), Kamila Šimandlová (FHS UK)
Quand: 17 février 2018
Où: Akademické Centrum, Husova 4a, Prague 1
Langue: tchèque / anglais
Cet atelier est organisé dans le cadre du projet « (Post)Socialist Modernity and Social and Cultural Politics of ‘Disability’ », co-financé par les agences tchèque et allemande de financement de la recherche (GAČR & DFG), porté par la Faculté des humanités (FHS) de l’Université Charles (UK), avec la collaboration du CEFRES et de l’Institut de sociologie de l’Académie tchèque des sciences.
Programme
9 h – 9 h 30
Accueil
9 h 30 – 10 h : Ouverture du colloque, Kateřina Kolářová
10 h – 11 h 45
Panel I
- Martina Winkler : Disability and Childhood in Czechoslovak Media, 1960s-1989 (Christian-Albrechts-Universität zu Kiel)
- Marek Fapšo, Jan Randák : En quoi l’enseignement dit « spécifique » socialiste était-il socialiste ? (Institut d’histoire tchèque, Faculté des lettres UK)
- Šimon Charvát : « Le handicap mental est une bombe à retardement ». Le traitement discursif du « handicap mental » dans les pays tchèques durant la seconde moitié du XIXe siècle (Chaire d’anthropologie générale, FHS UK)
- Maria-Lena Fassig : First thoughts on definition of disability in the historical context of socialist Czechoslovakia. (Christian-Albrechts-Universität zu Kiel)
11 h 45 – 12 h 45
Déjeuner
12 h 45 – 14 h 30
Panel II
- Radek Carboch, Dana Hradcová, Dita Jahodová, Michal Synek : Entre silence et traduction. Ethnographie du handicap cognitif (Centre de recherche sur la longévité et les soins de longue durée, FHS UK ; Chaire de sociologie, Faculté des sc. sociales, Université Masarky, Brno)
- Daniela Komanická : Reconceptualisation du travail et du soin grâce à la participation active du bénéficiaire d’une assistance individuelle concertée à ce service (Chaire d’anthropologie, FHS UK)
- Ľubica Kobová : La vulnérabilité comme condition ontologique et ses critiques (Chaire des études de genre, FHS UK)
- Hana Porkertová : Le handicap, un amalgame au carrefour du discours et de la matérialité (Chaire de sociologie, FSS MU)
14 h 30 – 15 h
Pause café
15h – 16 h 30
Panel III
- Petra Honová, Lucie Kondrátová, Dino Numerato : L’expérience des patients et de leur famille au crible de l’expertise dans une société du savoir. Le cas de la réforme des soins psychiatriques (Chaire de sociologie, FSV UK ; Institut national de santé mentale)
- Martin Fafejta: La Communauté tchécoslovaque sur la pédophilie (ČEPEK) et son discours émancipateur (Chaire de sociologie, d’anthropologie et de formation des adultes, FF UP)
- Jiří Mertl: „Ça, je n’ai jamais essayé…“ L’assistance psychologique, la responsabilité individuelle et les personnes licenciées (Centre de recherche sur les nouvelles technologies, ZČU)
16 h 30 – 17 h Conclusion du colloque par Filip Herza
Vous pouvez télécharger le programme du colloque ici
et le résumé des contributions ici.
Voir l’appel à contribution.
Veuillez adresser vos questions à Kamila Šimandlová, simandlova[at]outlook.com
Organisateurs : Michal Šípoš et Luděk Brož (Institut d’ethnologie, Académie tchèque des sciences)
avec le soutien de Strategy AV21, programme: « Global Con icts and Local Interactions: Cultural and Social Challenges »
Lieu : Villa Lana, Prague
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Voir le pdf de l’événement ici.
Argumentaire
As Sherry Ortner famously argued, ethnography in its minimal de nition is “the attempt to understand another life world using the self—as much of it as possible—as the instrument of knowing.” It is hardly surprising that conducting ethnographic research among/with survivors of violence—be it military, community, domestic, sexual, self-in icted or another form of violence— has a strong impact on the researcher. That impact, given the nature of ethnography, then directly translates into issues that are simultaneously personal and epistemological. Implications for the ethnographically knowing subject stretch well beyond feelings of empathy with research participants, as well as beyond the space-time of the eldwork. In this colloquium, we want to address methodological questions connected to knowing violence ethnographically, such as—but not limited to—the following:
- When conducting ethnographic eldwork, researchers are often confronted with survivors’ silence or with an urgent need to tell what survivors witnessed and endured. Does that translate into an equally polarised reaction on the side of the researcher?
In other words, can we see increased academic productivity in some cases among ethnographers, but inhibition of speaking-writing in other cases?
- How can we speak of trauma of research without inappropriately shifting attention from research subjects to the researcher him- or herself?
- The needs of research subjects may significantly shape a researcher’s own trajectory in the eld. Should the researcher let research subjects take control over the project?
- Some ethnographers who publicly voice their research agendas are targeted by various actors, including authorities, hate groups or even the perpetrators behind the violence sufered by their research subjects. How can we methodologically conceptualise such encounters as part of ethnographic endeavour? What is the epistemic role of fear in such cases?
Programme
9:20 Accueil
9:50 Mots de bienvenue
10:00-11:00—Conférence plénière n° 1
Veena Das (Johns Hopkins University): The Character of the Possible: Modality and Mood in the Genre of Ethnography
11:00-12:00—Conférence plénière n° 2
David Mosse (SOAS, University of London): Trauma and Ethical Self-Making after Suicide: The Existential Imperative to Respond
12:00-13:00 Déjeuner
13:00-14:00—Conférence plénière n° 3
Jonathan Stillo (Wayne State University): “No One Leaves This Place Except the Dead”: Tuberculosis as a Socially Incurable Disease
14:00-14:15 Pause café
14:15-16:15—Table ronde
avec : Petra Ezzeddine (Université Charles), Jaroslav Klepal, Michal Šípoš and Václav Walach (Académie tchèque des sciences)