AAC – Mouvements urbains et politiques locales dans les PECO : développements récents et ambivalences conceptuelles

Journée d’étude internationale organisé par le CEFRES en coopération avec l’Institut des études sociologiques (Faculté des sciences sociales, Université Charles de Prague), Fundacja Zatoka (PL) et Periféria (HU)

Date : 4-6.11.2021
Lieu : CEFRES, Prague et en ligne
Langue
: anglais
Date limite d’envoi des propositions : 30.5.2021
Préprogramme :
jeudi soir : discours d’ouverture et réception
vendredi : présentations
samedi matin : visite urbaine critique dans le quartier de Karlín, « d’un quartier ouvrier à un symbole de gentrification »

La journée d’étude explore le rôle des institutions politiques et des mouvements sociaux dans le processus de changement urbain dans les pays d’Europe centrale et orientale (PECO). Le cas de Prague montre que les villes post-communistes ont une historicité particulière en termes de développement urbain après 1989. Continuer la lecture de AAC – Mouvements urbains et politiques locales dans les PECO : développements récents et ambivalences conceptuelles

AAC – Les sciences humaines et sociales face à l’imprévu

Une journée d’étude doctorale sera organisée par l’EHESS et le CEFRES portera sur le sujet : Les sciences humaines et sociales face à l’imprévu.

Date : 12 avril 2021 (9:30-19:00)
Date limite d’envoi des propositions : 15 mars 2021
Lieu : en ligne et au CEFRES
Langue : anglais

Encadrants : Michèle Baussant (CEFRES, CNRS), Falk Bretschneider (EHESS), Emmanuel Désveaux (EHESS), Jérôme Heurtaux (CEFRES), Pavel Himl (FHS UK), Claire Madl (CEFRES), Silvia Sebastiani (EHESS)

La crise sanitaire provoquée par la pandémie de la Covid-19 a jeté la terre entière dans une incertitude profonde et bousculé de manière radicale presque toutes nos habitudes. Cela vaut également pour le monde de la recherche. Confinements, restrictions de voyage, couvre-feux, fermetures de bibliothèques ou de lieux d’archives et autres mesures de mise à distance et de protection ont un impact direct et parfois brutal sur un grand nombre de projets scientifiques et notamment ceux de nombreux jeunes chercheuses et chercheurs qui sont engagés dans des contrats à durée déterminée. Cette situation nous amène par conséquent à nous interroger sur les manières dont disposent les sciences humaines et sociales d’affronter le bouleversement, l’inattendu et l’imprévu, et ceci dans deux directions :

(1) Il s’agit, d’une part, de poser la question de nos propres pratiques de recherche, c’est-à-dire des techniques et méthodes dont nous disposons – ou qui restent à développer – pour nous confronter à une réalité qui a brusquement changé. Que faire notamment face à l’arrêt brutal de l’accès à un terrain ou un dépôt d’archives (que celui-ci soit provoqué par la pandémie en cours ou par un autre événement imprévu) ? Comment réagir face à des conditions extérieures qui rendent impossible la réalisation d’un projet tel qu’il a été initialement prévu ? Quelles sont les opportunités offertes par les nouveaux moyens de recherche à distance, mais quels sont aussi les risques qu’ils comportent – et comment penser ces deux phénomènes ensemble dans une réflexion méthodologique à la fois lucide et productive ?

(2) Il convient, d’autre part, de poser la question des évolutions rapides qui peuvent toucher nos objets de recherche, conduisant parfois à les reformuler radicalement. Irruption d’un événement inattendu, inversion brutale du « cours des choses », l’histoire humaine abonde en guerres, révolutions, pandémies ou autres cataclysmes qui induisent à chaque fois un renversement plus ou moins complet des normes et des pratiques en cours dans les sociétés concernées. Comment analyser les effets de ces transformations sur les sociétés d’hier ou d’aujourd’hui, tant au plan collectif qu’individuel (ruptures biographiques, etc.) et rendre compte des formes de résistance et d’adaptation ? Comment penser ces disruptions, les réactions qu’elles provoquent et notamment les formes de résilience qu’elles font naître ?

Nous invitons tous les doctorants affiliés au CEFRES, à l’EHESS ou à une université tchèque intéressés par cette thématique à nous soumettre leur candidature qui comportera, en un seul fichier PDF, un CV (deux pages maximum) ainsi qu’une brève description de l’intervention prévue (1.500 signes environ, espaces compris). La journée sera organisée autour des exposés des jeunes chercheuses et chercheurs et de leur discussion par les encadrants et les autres participants. Elle proposera en outre un temps d’échange libre à partir des expériences individuelles faites en temps de pandémie mondiale. Merci d’adresser votre dossier d’ici au 15 mars 2021 aux adresses : falk.bretschneider@ehess.fr & jerome.heurtaux@cefres.cz

Pour plus d’information, contactez :

falk.bretschneider@ehess.fr

jerome.heurtaux@cefres.cz

Honore Banidje : recherche & cv

La construction nationale au Bénin (1894-1975) à travers le prisme centre-européen

Contact : honore.banidje(@)cefres.cz

Honoré Banidjè est doctorant en histoire à la Faculté de Pédagogie de l’Université Charles à Prague. Ses recherches portent sur « La construction nationale au Bénin (1894-1975) à travers le prisme centre-européen » et visent à comparer les processus nationaux entre les États africains, principalement le Bénin, issus des mouvements décoloniaux et les Etats « successeurs » du centre de l’Europe, en l’occurrence la Tchéquoslovaquie, nés de la dislocation des empires centraux. Continuer la lecture de Honore Banidje : recherche & cv

Une histoire de la quantification: Problemes et perspectives en Europe centrale

Date : les jeudis à 9 h 30
Lieu : en ligne, salle YT211, Faculté des humanités, Université Charles (FHS UK)
Enseignant : Mátyás Erdélyi (CEFRES / FHS UK)
Langue : anglais

Présentation

Our task in this course is to explore the application and diffusion of statistical thinking in Central Europe in the long nineteenth century. Statistical thinking is not merely investigated as an academic discipline, but the course will look at practical uses of statistical methods ranging from the public sphere to the private economy that constantly exploited advances in statistical mathematics and probability theory. It thus plans to reconcile specific forms of statistical knowledge about society and economy with their equally diverse forms of application by natural and social scientists, private and public clerks, and other intellectuals.

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AAC – Les sciences humaines et sociales à l’heure du numérique : qui est le peuple

Le 1er Séminaire doctoral francophone en ligne du Collège Européen Francophone en Sciences Humaines et Sociales, organisé dans le cadre du Projet de l’Alliance 4EU+ « Dimension Francophone »

Date : les 18-20 mars 2021

Les propositions de communication (résumés de 300-400 mots avec un titre et 2-3 références bibliographiques) sont à envoyer à seminarium.okf@uw.edu.pl avant le 18 janvier 2021. Les propositions ne doivent pas être l’objet d’un texte publié ou soumis à publication dans une revue scientifique.

Calendrier :
Date limite d’envoi de propositions : le 18 janvier 2021
Sélection des candidatures et réponse aux participants : le 8 février 2021
Séminaire doctoral : les 18-20 mars 2021
Date limite d’envoi d’articles : le 30 juin 2021
Publication : décembre 2021

Langue : français.

Participants : doctorants francophones en sciences humaines et sociales des universités de l’Alliance 4EU+ (priorité) et d’autres établissements.

Descriptif :
Le développement de l’informatique et du réseau Internet a provoqué un grand bouleversement des sociétés, de notre rapport à l’information et de nos pratiques quotidiennes. Il en est de même pour la recherche, notamment pour les sciences humaines et sociales : la « révolution numérique » a forcé à repenser les problématiques et les méthodologies de recherche ainsi qu’à en trouver des nouvelles, plus adaptées. En même temps, les repères traditionnels des activités académiques (espace, divulgation du savoir, institutions, etc.) changent diamétralement à l’échelle mondiale.

Depuis ses origines, l’informatique est un outil pour les sciences humaines et sociales, mais l’accélération de l’utilisation des techniques numériques au cours de la dernière décennie affecte profondément les pratiques et le rapport à la science aussi bien des milieux académiques que des personnes non-initiées au monde savant. Le numérique, dans son développement rhizomatique, n’est plus uniquement un outil de recherche mais devient également un objet d’étude, ainsi qu’un terrain, un instrument et une méthode (Bourdeloie, 2014). A travers la navigation hyperdocumentaire et l’accès ouvert (open access), l’impératif numérique ouvre de nouveaux types de raisonnement et des voies des connaissance. Néanmoins, ces technologies ne peuvent que démultiplier et prolonger la réflexion scientifique, sans jamais la remplacer (Wieviorka, 2013). La modélisation et la programmation informatiques permettent de visualiser et d’imager des concepts et des connaissances abstraites, mais cette production peut devenir éphémère si son application de codage devient obsolète (Grau, Hoth, Wandl-Vogt, 2019) ou en cas d’incompatibilité entre interfaces différentes (Plantin, Monnoyer-Smith, 2014). Et même si la visualisation est réussie, elle ne peut pas exister en soi sans avoir un fondement clair dans l’interprétation et l’analyse des sciences humaines (Drucker, 2011).

Nous proposons de mener une réflexion méthodologique, épistémologique et conceptuelle sur le numérique et d’effectuer des études de cas dans différents domaines de recherche appartenant à l’univers des sciences humaines et sociales, en se concentrant autour d’un thème fédérateur – le peuple. Nous invitons les propositions de réflexion concernant le peuple dans tous les sens du terme : en tant que construction politique, sociale, nationale, géographique, linguistique ou ethnique. D’une certaine façon, l’avènement du numérique dans la société a rendu visible et tangible une population (Lévy, 1997), l’enjeu est de réfléchir à la manière dont la dimension numérique impacte ces multiples constructions. A l’heure des Big Data et de l’individualisation des expériences numériques, les frontières de la notion de peuple s’effacent progressivement, notamment avec la nouvelle génération née à l’ère du numérique et qui peut être définie comme une « génération globale » (Tubella, 2015). De même, le tournant numérique permet à des milieux économiquement et socialement défavorisés d’avoir une visibilité plus forte, par exemple, à travers les pratiques liées à l’utilisation des téléphones portables (Allard, 2017). Dans les champs sociologique, ethnographique et anthropologique, il devient difficile d’utiliser uniquement une méthodologie empirique, puisqu’avec le développement des techniques d’information et de communication, l’objet d’étude n’est pas figé et se trouve en mouvement et changement permanent. Même si pour l’historien le corpus reste défini par les sources et les archives, les techniques numériques ouvrent une multiplicité des choix d’approche et des usages, qui permettent de visualiser et ancrer sa recherche, tout en exigeant une justification claire de ces choix et l’intégration de ces analyses dans un champ transdisciplinaire (Costa, 2012).

Ainsi, ce webinaire doctoral se veut ouvert et interdisciplinaire, ayant notamment pour objectif de mettre en contact de jeunes chercheurs de différentes disciplines. Cet appel déboucherait sur un webinaire francophone réunissant des réflexions et des nouvelles études sur le peuple au sens large à travers l’application des outils numériques aux SHS.

Pour plus d’informations veuillez télécharger le document suivant :

Centre français de recherche en sciences sociales – Prague