est en 2019 chercheur à l’Université de Barcelone (Département d’anthropologie sociale) et à l’Université de Vienne (Département d’anthropologie sociale et culturelle) et chercheur associé au CEFRES. En 2018, Aníbal Arregui était post-doctorant au CEFRES financé par l’université Charles de Prague. Sa recherche, intitulée Animer les sangliers : arcs et flèches dans la politique écologique européenne s’inscrit dans le cadre du projet « Bewildering the Wild Boar » et développe le 2e axe de recherche du CEFRES.
est depuis janvier 2019 chercheur associé au CEFRES dans le cadre de ses recherches sur l’histoire des sciences de l’Antiquité en Europe centrale. Son projet centré sur les sources tchèques est intitulé « De la Bohême à l’Adriatique et retour : l’invention de la topographie du patrimoine centre-européen, entre paradigme impérial et contingences nationales (1900-1940) ». Ses recherches s’inscrivent dans les axes 1 (Déplacements,dépaysements et décalages : hommes, savoirs et pratiques) et 3 (Objets, traces, mises en cartes : espaces au quotidien).
est depuis février 2018 un chercheur à mi-temps du CEFRES dans le cadre du programme TANDEM. Il travaille avec son binôme du CNRS Virginie Vaté sur le projet TANDEM “Bewildering Boar: Changing Cosmopolitics of the Hunt in Europe and Beyond”, dont il est l’initiateur, et contribue au développement de l’axe 2 du centre.
est depuis le 7 janvier 2019 et jusqu’au 31 décembre 2019 post-doctorante au CEFRES grâce à un cofinancement de l’Université Charles de Prague. Sa recherche, intitulée Perceptions and politics of wild boar management in Central Italys’inscrit dans le cadre du projet « Déroutant sanglier » et développe le 2e axe de recherche du CEFRES.
est depuis janvier 2019 un chercheur post-doctorant au CEFRES et membre du programme TANDEM « Déroutant sanglier« . Ses recherches portent sur les relations entre les hommes et les cochons sauvages en Australie.
est à partir du 1er janvier 2018, après deux années de post-doctorat soutenu par l’Université Charles, chercheuse associée. Ses travaux contribuent aux axes 1 et 2 du CEFRES.
Contact : thomas.mercier(@)cefres.cz (à partir du 1er janv. 2018)
est depuis le 1er janvier 2018 post-doctorant au CEFRES grâce à un cofinancement de l’Université Charles de Prague. Il est membre du Département de philosophie allemande et française de l’Université Charles depuis le mois de mars 2018. Sa recherche, intitulée Les Europes de Derrida: Déconstruction, marxisme, démocratie s’inscrit dans le projet collaboratif « Archives et interculturalité » et développe le 1er axe du CEFRES.
est depuis mars 2018 chercheur associé au CEFRES au sein du programme de recherche “Archives et Interculturalité”. Il est chercheur permanent à l’Institut français de Pondichéry, Inde.
est depuis le 1er janvier 2019 post-doctorante à l’Institut d’histoire de l’art de l’Académie tchèque des sciences et chercheuse associée au CEFRES. Son projet « Point de vue transnational sur la photographie sociale tchèque : le cas des expositions internationales en Tchécoslovaquie (1933-1934) entre Allemagne, France et URSS » s’inscrit dans l’axe de recherche 1 du CEFRES.
était en 2018 post-doctorante à l’Institut d’ethnologie de l’Académie tchèque des sciences et est actuellement chercheuse associée au CEFRES dans le cadre du projet TANDEM « Bewildering Wild Boar ». Elle est actuellement post-doctoral fellow au Max Planck Institute for the History of Science, Department III Artifacts, Knowledge, Action. Elle travaille sur « Les sangliers sauvages et les fiers éléphants : le développement de l’habitat faunique en Europe du Centre-Est ».
est chargée de recherche au CNRS et chercheuse au CEFRES depuis le 1er janvier 2017. Elle travaille sur “L’épreuve du voyage : hybridations des paradigmes et circulation des traditions dans l’écriture de la philosophie contemporaine” à travers l’étude des archives manuscrites des philosophes Jan Patočka et Aurobindo Ghose. Son projet s’inscrit dans l’axe de recherche 1 du CEFRES.
Date et lieu : 27 février 2020, Prague Date limite d’envoi des propositions : 15 novembre 2019 Organisateurs : Institut d’histoire de l’art de l’Académie tchèque des sciences et le CEFRES Organisé en collaboration avec : Institut d’histoire contemporaine (AV ČR) et Université Paris-Nanterre Langue : anglais
Le mouvement de photographie
activiste de gauche qui s’est épanoui dans l’Europe centrale de
l’entre-deux-guerres a généré une masse d’images documentaires dont on peine
encore aujourd’hui à mesurer l’ampleur. Conçues comme un instrument de
dénonciation des inégalités sociales, comme une “arme de classe” selon
l’argument de propagande communiste, ces photographies dépeignaient les
conditions de vie, le travail, les loisirs et l’activité politique des
travailleurs. Cette photographie – alternativement qualifiée de sociale,
prolétaire ou ouvrière par ses acteurs – avait vocation à fournir la presse
d’extrême-gauche en images, afin d’offrir une alternative à la presse illustrée
« bourgeoise ». C’est pourquoi certaines épreuves ont rejoint les fonds
iconographiques de journaux, d’iconothèques, tandis que d’autres sont restées
entre les mains de leurs auteurs.
L’occupation nazie en Europe
a conduit les communistes à détruire ou cacher leurs archives : en Allemagne,
le fonds iconographique du journal Arbeiter
Illustrierte Zeitung, en France les archives du magazine Regards, et dans de nombreuses villes de
Tchécoslovaquie, de Hongrie, de Pologne, de nombreux fonds d’agences ou
d’organisation de gauche ont fait disparaître ce matériau jugé compromettant.
Mais après la Seconde Guerre mondiale, certaines de ces images ont réapparu et
ont connu une seconde vie. Certaines ont été transférées dans les fonds documentaires
des musées du mouvement ouvrier qui ont fait florès dans les pays du bloc de
l’Est durant les années 1950. D’autres se sont retrouvées dans les collections
photographiques des musées d’art fondées à partir des années 1970. D’images de
l’actualité, ces épreuves se sont alors muées en documents historiques ou en
œuvres d’art; d’éphéméra, de représentations reproductibles à l’envi, elles
sont devenues des objets culturels à part entière. Aujourd’hui ce matériau
visuel pose de nouveaux défis liés au statut des images, aux modes de
conservations et aux usages idéologiques du passé.
L’objectif de ce workshop
sera d’examiner le devenir institutionnel, muséographique et historiographique
de la photographie sociale en Europe centrale de 1945 jusqu’à nos jours. Nous
espérons ainsi engager la réflexion d’une part sur les usages historiques de
cette production et leur patrimonialisation après 1945, et d’autre part sur la
gestion actuelle de sa mémoire dans les musées d’Europe centrale.
Le workshop fait partie des
rencontres internationales et interdisciplinaires organisées par le Centre de
Recherche en Photographie à l’Institut d’Histoire de l’Art de l’Académie des
Sciences de République tchèque
(https://www.udu.cas.cz/en/photography-research-centre/). Fondé en 2018, ce
Centre a pour ambition de devenir une plateforme unique de la recherche
interdisciplinaire en République tchèque, et a pour objectif de surmonter les
approches nationales, sectorielles et mono-institutionnelles de la photographie
et de l’histoire de la photographie en Europe centrale.
Axes de réflexion :
Quelles stratégies de patrimonialisation et d’historisation ont guidé le transfert de ces images vers les collections des musées du mouvement ouvrier ? Dans quel contexte s’inscrivaient-elles (commémoration, célébration, dénonciation) ? À quels acteurs les doit-on ?
Quels protocoles de conservation, de classement et d’indexation ont été mis en place quand ces photographies ont rejoint les collections des musées ?
Sous quelle forme ces photographies ont-elles été exposées ? Comment ont-elles été mises en espace ?
Quels usages politiques, idéologiques et culturelles de la photographie ouvrière dans les musées ?
Questions d’historiographie : l’utilisation des photographies ouvrières dans les discours officiels ou les histoires de la photographie ouvrière, qu’elles soient locales ou transnationales.
Quels pouvoirs (d’immédiateté, de contestation, d’attestation) et quelles valeurs (artistique, documentaire, historique) ces photographies ont-elles perdu ou au contraire gagné lors de leur transfert ?
Quels passages du privé au public, de l’album à la cimaise, de l’argentique à l’imprimé, voir au numérique peut-on observer ?
Échanges internationaux entre institutions et circulation des photographies.
Études comparatives sur les collections de photographies ouvrières dans les musées d’Europe centrale et orientale après 1945.
L’appel s’adresse aux chercheurs,
conservateurs, archivistes et responsables de collection travaillant sur les
questions de conservation, collection, exposition, et d’historiographie de la
photographie ouvrière dans les musées d’Europe centrale et orientale après 1945.
Date limite pour le dépôt des candidatures : 15 novembre 2019
Propositions de contributions : résumé de 300 mots maximum pour un exposé en anglais d’environ 20 minutes, ainsi qu’une courte biographie (environ 150 mots) sont à envoyer à Fedora Parkmann (parkmann@udu.cas.cz).
Défraiement des participants : Une aide financière pour couvrir le coût du transport et du logement peut être offerte aux participants qui ne sont pas capables d’assurer un financement de la part de leurs établissements respectifs.
Le workshop se déroulera à Prague le 27 février
2020 au CEFRES (Centre français de Recherches en Sciences humaines et sociales)
et sera dispensé en anglais.
Organisation
Fedora Parkmann (Institut d’histoire de l’art, Académie tchèque des sciences / CEFRES)
Christian Joschke (Université Paris-Nanterre, Paris) – collaboration scientifique
Comité scientifique
Jérôme Heurtaux (CEFRES)
Petr Roubal (Institut d’histoire contemporaine, Académie tchèque des sciences)
Petra Trnková (Photographic History Research Centre, De Montfort University, Leicester / Centre de Recherche en Photographie, Institut d’histoire de l’art, Académie tchèque des sciences)
Espoirs et désillusions post-révolutionnaires. Interpréter, promouvoir et discréditer les révolutions.
Colloque international – Workshop d’étudiants en Doctorat et Master
Date : 6 et 7 décembre 2019 Lieu : Prague Date limite d’envoi des propositions : 30 octobre 2019 Organisateurs : CEFRES, Faculté des lettres de l’Université Charles, Faculté des sciences sociales de l’Université Charles, Institut d’histoire contemporaine de l’Académie tchèque des sciences et le projet ERC « Tarica« Organisé en collaboration avec : l’Institut français de Prague, le Centre de civilisation française et d’études francophones (CCFEF) de l’Université de Varsovie, le Centre de civilisation polonaise de Sorbonne Université, le Centre scientifique de l’Académie polonaise des sciences à Paris, l’UMR LADYSS (CNRS-Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et l’Institut polonais de Prague Langue : anglais
Dans le cadre de la conférence internationale « Espoirs et désillusions post-révolutionnaires. Interpréter, promouvoir et disqualifier les révolutions », une session particulière est organisée à l’adresse des étudiants en Doctorat ou Master. L’objectif sera de débattre des problématiques et perceptions des situations post-révolutionnaires en Europe centrale et orientale, mais aussi ailleurs. Cette séance se déroulera en plus d’une discussion académique ainsi que d’une séance de débat public sur le sujet.
Important symbole, l’année 2019 est un moment commémoratif primordial en Europe. En effet, marquant les trente ans de la chute des régimes communistes dans les pays d’Europe centrale et de l’Est ainsi que la quinzième année de leur intégration dans l’Union européenne, cette année anniversaire suscite des initiatives politiques, mémorielles et universitaires à travers l’Europe. En un sens, ces interventions cristallisent incontestablement les tensions et controverses qui existent autour des interprétations de « l’événement 1989 », tout comme cela permet de renouveler les analyses existantes concernant les transformations des pays de la région depuis la Révolution de Velours.
Les pays post-communistes présentent aujourd’hui des paysages politiques contrastés. Certes, dans un contexte européen d’universalisation du libéralisme, la démocratie et l’État de droit se sont partout imposés. Néanmoins, certaines sociétés font face à des bouleversements souvent qualifiés d’illibéraux, autoritaires, populistes, ou encore de « révolutions conservatrices ».
Les travaux effectués sur ces sociétés, grâce à des méthodes d’enquête et d’analyse éprouvées, nous invitent ainsi à examiner à nouveau frais « l’événement 1989 », qui demeure un moment clef de notre histoire contemporaine, de même que les transformations intervenues dans les pays d’Europe centrale et dans l’Union européenne.
Ce trentième anniversaire est l’occasion de penser les expériences révolutionnaires et les changements de régime dans des contextes historiques variés. Cette conférence se donne en effet pour objectif d’ouvrir de nouvelles perspectives sur la transformation des régimes politiques et sur les transitions démocratiques. L’Europe post-communiste sera au centre de notre intérêt, de même que le monde arabe ayant connu les mouvements révolutionnaires de 2011 ou encore les pays de l’Afrique sub-saharienne en transition politique. Nous proposons donc pour la première fois de considérer ces révolutions dans une analyse comparative sans hiérarchiser ces mouvements selon s’ils ont abouti ou échoué.
Nous questionnerons la « révolution » comme faisant l’objet d’investissements contradictoires de la part d’une variété d’acteurs et analyserons les multiples interprétations dont elle a fait l’objet : de sa promotion à sa sublimation ou au contraire sa disqualification voire son rejet catégorique.
Les expressions de désillusion qui accompagnent les épisodes révolutionnaires sont loin d’être rares. Il pourrait s’agir d’une règle, si règle il y a en matière de révolution. Presque toujours apparaît un discours de la déception, quelle que soit la trajectoire du changement de régime. Il naît des reculs marqués par les acteurs politiques, des recyclages du régime précédent, des mouvements contre-révolutionnaires et de l’absence de changements sociaux prégnants ou simplement parce que les espoirs portés par la révolution ne se traduisent pas par des actes politiques. Bien que l’espace public soit rempli de ces expressions de déception, jusqu’ici elles ont été très peu prises pour objet par la recherche.
Plusieurs questions justifient pleinement une approche comparative :
I. Décrire et représenter les espoirs et les déceptions
Les expressions d’espoirs, d’attentes, de déception de désenchantement et de désillusion sont multiples : discursives, politiques, aussi bien qu’artistiques, littéraires ou cinématographiques. Quelles formes prennent-elles en contexte centre-européen, arabe ou africain ? Quels sont leurs registres lexicaux et moraux ?
Quelles formes prend la désillusion qui suit le « retour de l’ancien régime » ? Ce retour est-il un fait objectif ou simplement perçu comme tel ?
Quel est l’impact de la persistance des inégalités sociales, du manque de réformes économiques, de la disparition de la souveraineté ?
Quels individus, professionnels et groupes sociaux expriment davantage leurs espoirs et lesquels leurs déceptions ? Les expriment-ils individuellement ou collectivement ?
Quelles sont les temporalités des déceptions post-révolutionnaires ? Sont-elles exprimées immédiatement ou de manière différée ?
Toutes les déceptions sont-elles exprimées ?
II – Compréhension et explication des espoirs et des déceptions
Il va sans dire que l’expression des espoirs et des déceptions n’est pas une simple affaire de mécanismes psychologiques collectifs ou individuels.
Sur quels mécanismes l’espoir et la déception se construisent-ils ? Quels sont les acteurs spécifiques, les stratégies ou circonstances qui sont en jeu ? Quelles sont les particularités des cadres moraux, éthiques et politiques à partir desquels les désenchantements se développent ?
Comme le mentionnait Bronislaw Baczko évoquant le « climat émotionnel créé par les faits révolutionnaires », mais aussi « la recrudescence des peurs et espoirs dirigeant nécessairement la production des imaginaires sociaux », dans quelle mesure le sur-investissement émotionnel fait-il partie de l’effervescence politique ?
La désillusion est-elle seulement le produit naturel d’une illusion préalable ? La déception s’imposerait alors d’elle-même comme un miroir des espoirs révolutionnaires. Toutefois, la déception ne peut être réduite à cela tant qu’elle n’est pas la conséquence naturelle des espoirs révolutionnaires. Ainsi les créations et exploitations de déceptions doivent-elles faire l’objet d’investigations.
Comment se traduit la déception en termes matériels ? Comment les politiques, émotions, psychologies et vecteurs sociaux s’articulent-ils entre eux ?
III – Emplois et répercussions de la déception
Quelles sont les pratiques sociales concrètes de la déception ? Sont-elles communes à toute la société, ou bien seulement à une part de celle-ci ? Comment des entrepreneurs politiques les exploitent-ils, pour en faire une stratégie d’action ?
Quelles sont les conséquences de ces déceptions sur la perception des chercheurs et experts concernant les processus post-révolutionnaires ?
****************************
Grâce à la richesse et à la diversité de ces questions, cette conférence vise à rassembler des spécialistes issus de différentes disciplines en sciences humaines et sociales, sans tenir compte des frontières, quelles soient temporelles ou spatiales. Nous nous consacrerons malgré tout à l’Europe centrale contemporaine, au monde arabe et à l’Afrique sub-saharienne. La contribution devra mobiliser des sources originales, et s’appuyer sur des méthodes d’exposé claires (analyse littéraire, histoire orale, sociologie politique, psychologie sociale, etc.). Les étudiants doctorants et jeunes chercheurs sont particulièrement encouragés à soumettre une contribution.
Calendrier
Date limite pour la proposition d’une contribution écrite (500 mots maximum) : 30 octobre 2019. Sélection des contributions et retours des organisateurs de la conférence : 10 novembre 2019.
Les propositions de contribution (500 mots maximum) doivent être envoyées à jerome.heurtaux @ cefres.cz, au plus tard le 30 octobre 2019.
Ce colloque international est organisé par le CEFRES, la Faculté des lettres de l’Université Charles, la Faculté des sciences sociales de l’Université Charles, l’Institut d’histoire contemporaine de l’Académie tchèque des sciences , et le projet ERC « Tarica ». En collaboration avec l’Institut français de Prague, le Centre de civilisation française et d’études francophones de l’Université de Varsovie, le Centre de civilisation polonaise de l’Université de la Sorbonne, le Centre scientifique de l’Académie des sciences polonaise de Paris, l’unité de recherche LADYSS du CNRS (Université Paris I Panthéon-Sorbonne), ainsi que l’Institut polonais de Prague.
Ce colloque est le troisième dans le cadre du cycle de trois colloques intitulé « 1989-2019 : au-delà de l’anniversaire, les questionnements autour de 1989 » tenu consécutivement à Paris, Varsovie et Prague, coordonné par Maciej Forycki (Centre scientifique de Paris de l’Académie polonaise des sciences), Jérôme Heurtaux (CEFRES), Nicolas Maslowski (Centre d’études françaises (CCFEF), Université de Varsovie) et Paweł Rodak (Centre de civilisation polonaise, Université de la Sorbonne).
Coûts du colloque
En raison de fonds limités, les organisateurs pourront prendre en charge les candidats ou participants sous-financés seulement. Il est par conséquent conseillé aux participants de chercher d’éventuels moyens de soutien financier auprès de leurs établissements respectifs, ou de sources de financement extérieures.
Licence en sciences humaines et sociales à l’Ecole de Gouvernance et d’économie (EGE Rabat) en échange universitaire à l’Université métropolitaine de Prague (département International Relations and European Studies) Intérêts professionnels : Histoire contemporaine, géopolitique et géographie politique de la région MENA, économie et sociologie du développement, études de sécurité, gouvernance environnementale. Fort intérêt pour les questions migratoires (notamment la question de la situation des réfugiés dans la région Maghreb). Durée du stage : juin-juillet 2019 Stage de recherche et stage administratif
Hoevi FOCH
Master 1 recherche « monde et civilisation moderne et contemporain » à l’Université Toulouse II Jean Jaurès. Actuellement en échange ERASMUS à l’Université Charles de Prague. Intérêts professionnels : Intérêt pour l’histoire contemporaine, l’histoire des minorités, de la médecine et du genre au XIXe siècle ; notamment sur les processus de normalisation et de marginalisation dans la société en articulation avec l’histoire de la psychiatrie Sujet de mémoire de master (intitulé provisoire) : Manie et Mélancolie Toulousaines au XIXe siècle Durée du stage : juin-juillet 2019 Stage de recherche et stage administratif
Xavier Vest
3ème année à l’Institut d’Étude Politique de Rennes. Actuellement étudiant en échange à la faculté de sciences sociales à l’Université Charles de Prague Intérêts professionnels : Sciences humaines en général, histoire contemporaine, philosophie politique, relations internationales, sociologie Durée du stage : juin-juillet 2019 Stage administratif
Léna Perrin
3ème année à l’Institut d’Etude Politique de Lyon (Sciences Po Lyon). Actuellement étudiante en échange à l’université Charles de Prague au sein de la faculté d’humanités Intérêts professionnels : Sciences politiques, philosophie politique, histoire du droit, droit constitutionnel français et comparé, anthropologie culturelle Durée du stage : mai-juin 2019 Stage administratif
Jacques-Hans Roche
Licence en Histoire – Parcours Droit et Sciences Politiques à l’Université de Lorraine (UFR Sciences Humaines et Sociales). En échange Erasmus à l’Université Charles de Prague Intérêts professionnels : Histoire contemporaine, Histoire des relations internationales, Histoire de la construction européenne, Système institutionnel de l’Union européenne, Vie politique française Durée du stage : mai-juin 2019 Stage de recherche et stage administratif
Jade Iafrate
Master Sciences Po Aix également diplômée en double cursus d’une licence de droit à la faculté d’Aix-en-Provence. Actuellement en échange à Prague à la Charles University au sein du département de Social Sciences Intérêts professionnels :Sciences Politiques et l’analyse de la décision politique, les relations internationales, droit international public, l’histoire des droits et libertés fondamentaux, le droit européen et l’histoire de la pensée politique après 1789 Sujet de mémoire de master (intitulé provisoire) : L’impact du couple « politique » sur l’avènement de grands changements juridiques visant à promouvoir les droits universels de l’Homme sous la Ve République française Durée du stage : Avril-Mai 2019 Stage de recherche et stage administratif
Koupaia Corbet
Master Esdoc (Bibliothèque, Documentation, Veille) à l’Université de Poitiers, en Sciences de l’Information et de la Communication, UFR Sciences Humaines et Arts Intérêts professionnels : la science ouverte, la médiation culturelle, la musique traditionnelle, la gestion des données de recherche en information scientifique et technique (IST) la science ouverte comme outil pour servir la transmission du patrimoine en ethnomusicologie Durée du stage : Avril-Juillet 2019 Stage administratif en documentation / bibliothèque
Martin Espinas
Licence en Sciences Humaines appliquées à l’université Grenoble Alpes en échange à l’université Charles de Prague Intérêts professionnels : Histoire contemporaine, géographie et géopolitique mondiale, pluridisciplinarité et approche multiple des sujets à travers les différents prismes des sciences humaines Durée du stage : Mars-Avril 2019 Stage administratif et graphique
Hector Marchand
Master en Science Politique, mention Science Politique à l’Université de droit de Rennes. Actuellement en échange à Prague à la Metropolitan University Prague au sein du département International Relations and European Studies Intérêts professionnels et étudiants : Intérêt pour de vastes domaines de la science politique et tout particulièrement ceux relatifs aux questions de politique internationale. Système international, gouvernance, idéologies structurantes , place et dichotomie des acteurs (Etats-nations et acteurs supra/infra/inter étatiques…) ; conceptualisation des conflits et de la sécurité, entre autres. Durée du stage : Mars-Mai 2019 Stage de recherche et stage administratif
Coline Perron
Master franco-allemand en Histoire et civilisations / Geschichtswissenschaft entre l’EHESS et la Ruprecht-Karls Universität Heidelberg ; élève normalienne à l’ENS de Paris aux départements d’Histoire et LILA (Littératures et Langues d’Ailleurs) Intérêts professionnels : histoire contemporaine, spécialement l’histoire des pays de l’Est pendant la période communiste ; médiation culturelle dans le domaine de la mémoire historique, en particulier problématiques autour de l’ouverture et de la mise à disposition des archives ; administration d’établissements culturels, notamment de musées d’histoire ; traduction de textes littéraires (français / allemand / anglais courant + niveau intermédiaire en espagnol et notions de russe) ; communication interculturelle Sujet de mémoire de master (intitulé provisoire) : Les groupes écologistes indépendants en RDA dans les années 80 Durée du stage : Février-Avril 2019 Stage de recherche et stage administratif
Marie-Anna Hamanová
Master en Interprétation (français–tchèque) et La langue et la littérature tchèque, Faculté des Lettres de l’Université Charles Intérêts professionnels : interprétation, bilinguisme, psycholinguistique, littérature contemporaine tchèque Sujet de mémoire de master : Bilinguisme comme un désavantage? L’accès lexical dans la première langue des locuteurs bilingues Durée du stage : Juillet–Septembre 2018 Stage administratif (traduction)
Les organisations paramilitiares en Europe centrale et orientale
Axe de recherche 2 : Normes & Transgressions
L’objectif principal de mes recherches est de comprendre les motivations et les modes de prises de décisions des membres de groupes paramilitaires non-gouvernementaux (groupes de civils organisés sur un modèle militaire) dans un choix de pays d’Europe centrale et orientale. J’examine leur horizon mental, la hiérarchie de leurs valeurs, leurs domaines d’activité et leurs lieux de vie. J’enquête aussi sur les réactions des sociétés, des médias et des États à leurs activités. Elles varient en effet sensiblement, allant de la bienveillance enthousiaste que l’on observe le plus souvent en Pologne à la suspicion indiscriminée qu’ils provoquent en Slovaquie.
Mes outils heuristiques me sont fournis par la méthode de la théorie ancrée qui est inductive, par opposition à la méthode hypothético-déductive plus couramment utilisée. Cela signifie dans la pratique que les hypothèses ne sont pas définies en amont du travail de terrain mais que l’élaboration théorique se fonde tout au long de la recherche sur la collecte de données et sur leur analyse systématique.
Mon travail est fondamentalement interdisciplinaire puisqu’il combine des typologies propres à la science politique, l’analyse des visions du monde pratiquée dans les études religieuses, des méthodes quantitatives statistiques, les outils de visualisation et d’analyse de la géoinformatique, des enquêtes de terrain anthropologiques, des cadres et des expériences de la psychologie évolutionnelle et morale, les théories et questionnaires des sciences cognitives et encore les techniques de neuro-imagerie des neurosciences.
CV
Formation
2012 – 2013 : MSt Religion Studies (Islam), University of Oxford Spécialité : islam, puis processus de sécularisation et désécularisation et athéisme
2007 – 2012 : BA + MA Comparative Religion Studies, Université Comenius, Slovaquie Spécialité : islam et christianisme, droit religieux comparé, sociologie et anthropologie
2010 – 2012 : Collegium of Anton Neuwirth, PG Diploma equivalent, Slovaquie Histoire intellectuelle de l’Europe, philosophie politique et jurisprudence, théorie de la guerre juste
Travaux de recherche
Assistant et conseiller au département d’études religieuses de la Mahidol University à Bangkok (Thaïlande) pour l’élaboration d’un nouveau cursus combinant études religieuses et neurosciences. Fondation d’un laboratoire d’études relieuses cognitives en partenariat avec l’institut HUME de l’Université Masaryk (Brno) et COBE de Aarhus University au Danemark.
Coordinateur de projet humanitaire pour la St. Elizabeth University of Health Care and Social Work et l’association Caritas de Slovaquie au Kurdistan irakien, en collaboration avec l’organisation Yazidi Shingala Azad et le Département pour les femmes du gouvernement kurde.
En cours de formation pour le statut d’expert judiciaire dans le domaine de l’extrémisme religieux.
Choix de publications
Kosnac. P., Jihadi Marketing: Reasons for success of Islamic state propaganda and recruiting, in: Hubina, M., Religion and Advertising, Mahidol University, Bangkok, à paraître en hiver 2019.
Kosnac, P., Combat charities, or when humanitarians go to war: Influence of non-state actors on local order of partially governed spaces, Brookings Institution, Washington D.C., 2017.
Cusack, C., Kosnac, P., (eds.), Fiction, Invention and Hyper-reality: From popular culture to religion, Routledge, London and New York, 2017.
Kosnac. P., Pop-culture Based Religions: Future of New Religious Movements?, in: Gallagher, E.(ed.), Visioning New and Minority Religions: Projecting the Future, Routledge, London and New York, 2017.
Activités pédagogiques en 2019-2020
Les riques naturels et non-intentionnels
Aspects sécuritaires de la New Religiosity
Concepts et méthodes du travail universitaire
Bourses et récompenses
BEA Institute Scholarship, Kosovo Program, 2014
British Sociological Association´s Peter B. Clarke Memorial Prize 2013
AMBergh KEFOUND Essay Competition 2013
Slovak Society for Study of Religion´s Prize of Ján Komorovský 2012
Prix Nobel de la Paix 2012 (membre de l’organisation récompensée)
Langues
Slovaque (maternelle), tchèque (courant), anglais (courant), russe (courant), portugais, français et ukrainien (lus), Arabe et Kurmandji (oral, débutant)
La désobéissance civile : une généalogie conceptuelle
Axe de recherche 2 : Normes & transgressions
Contact : eraldo.santos(@)cefres.cz
Dans le dernier demi-siècle, la désobéissance civile semble être devenue un topos fondamental de notre langage politique. Il est néanmoins vrai que, entre-temps, la signification de ce concept a été contestée à plusieurs reprises. Les controverses autour de l’expression abondent, passant par les débats sur les mouvements altermondialistes des années 1990 et 2000, le caractère politiquement radical des revendications d’Occupy Wall Street, ou encore la légitimité de l’action de lanceurs d’alerte comme Edward Snowden. Hier et aujourd’hui, le concept de désobéissance civile demeure un champ de bataille où différents acteurs sociaux donnent sens aux tactiques, stratégies et actions politiques qu’ils pratiquent, défendent ou opposent.
Ma thèse contribuera à tels débats en offrant la première histoire conceptuelle de la désobéissance civile. En mobilisant des sources publiées et inédites consultées sur trois continents, j’analyse le développement historique de l’expression à partir de sa circulation dans les milieux abolitionnistes du XIXe siècle, vers sa conceptualisation dans les écrits de Mohandas Gandhi et, finalement, son appropriation par les libéraux états-uniens pendant les années 1960 et 1970.
CV
Formation
2015 – présent : Doctorat en Philosophie à
l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Institut des sciences juridique et
philosophique de la Sorbonne, UMR 8103-CNRS), sous la direction de
Jean-François Kervegan
2013 – 2015 : Master en « Philosophies
allemande et française dans l’espace européen » (EuroPhilosophie), mention
très bien, reçu premier (liste A). Université Charles de Prague, Bergische
Universität Wuppertal et Rheinische Friedrich-Wilhelms-Universität Bonn
2009 – 2013 : Licence en Philosophie à l’Université de
São Paulo
Publication
« Variationen über das bilderlose Wesen der Musik : Bilderverbot als Motiv der Musikphilosophie Theodor W. Adornos ». In „Der Schein des Lichts, der ins Gefängnis selber fällt“. Religion, Metaphysik, Kritische Theorie (Ansgar Martins, Grazyna Jurewicz, Dirk Braunstein, eds.). Berlin : Neofelis, 2018.
Centre français de recherche en sciences sociales – Prague