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Ioana Cîrstocea : Recherche et CV

Le genre comme plateforme transnationale. Pour une sociologie de la diffusion des savoirs féministes en Europe de l’Est pendant la décennie 1990

Axe de recherche 1: Déplacements, Dépaysements et Décalages.

Contact : ioana.cirstocea@cefres.cz

Ioana CirstoceaMes travaux portent sur la diffusion et l’institutionnalisation des savoirs sur le genre dans le contexte postsocialiste. Au titre de la démocratisation et, plus largement, de l’intégration des sociétés est-européennes dans des dynamiques globalisées pendant la décennie 1990, appuyés par la promotion technocratique des droits des femmes via des programmes internationaux (philanthropiques, européens, onusiens), ces savoirs ont fait  l’objet d’une diversité d’appropriations et usages localisés qui traduisent également des processus sociaux de construction de communautés transnationales de pensée et de préoccupations.

Je formule donc l’hypothèse que le genre émerge et devient une problématique intellectuelle légitime en Europe de l’Est par le biais d’une « plateforme » transnationale qui obéit simultanément à des logiques académiques, militantes et technocratiques. Il s’agit d’un espace social défini par les parcours d’une diversité d’acteurs (pionnières féministes, fondatrices de nouveaux programmes d’enseignement et centres de recherche, expertes de l’égalité) situés dans des cadres nationaux différents. Sans être objectivé sous la forme de collectifs formalisés, cet espace transnational s’agence autour de lieux institutionnels (réseaux militants, initiatives académiques, programmes d’organisations internationales) et d’événements (mobilisations, manifestations scientifiques, projets et publications collectives).

Pour en étudier le périmètre et les dynamiques structurantes, je fais appel à l’approche prosopographique, à une pluralité de lieux et d’échelles d’observation, à des outils théoriques provenant de l’histoire des sciences humaines et sociales et de la sociologie des circulations internationales.

CV

Situation actuelle

  • Chargée de recherche au CNRS, membre de l’UMR 8209 CESSP Paris (CNRS EHESS-Paris 1, équipe CSE).
  • Coordinatrice du programme ANR « GLOBALGENDER. Regards croisés sur la globalisation du genre » (2013-2016, Maison interuniversitaire des sciences de l’homme MISHA Strasbourg).
  • Membre du comité scientifique de la revue L’Homme et la société.

Coordonnées

EHESS (bureau 503), 190-198, Avenue de France, 75013 Paris.
Contact: Ioana.Cirstocea@misha.fr
Page personnelle : http://www.cessp.cnrs.fr/spip.php?rubrique262

Formation

2004 : Doctorat (sociologie), École des Hautes Études en Sciences Sociales, Paris.

2000 : DEA (sociologie), École des Hautes Études en Sciences Sociales, Paris.

1996 : Master (études culturelles), Université de Bucarest.

1995 : Maîtrise (lettres françaises), Université de Bucarest.

Prix et distinctions

2013 : Prix de la Francophonie pour jeunes chercheurs.

2004 : Mention spéciale, Prix de la meilleure thèse soutenue à l’EHESS.

Expérience professionnelle

Recherche

Depuis 2006 : chargée de recherche au CNRS (section 40) ; membre de l’UMR 8209 CESSP Paris depuis le 1er octobre 2015, précédemment membre de l’UMR 7363 SAGE Strasbourg ; chargée de recherche de première classe depuis 2011.

2013-2016 : coordinatrice du programme ANR « GLOBALGENDER. Regards croisés sur la globalisation du genre » (Maison interuniversitaire des sciences de l’homme Alsace MISHA Strasbourg).

2011-2013 : Coresponsable avec Dorota Dakowska (Université de Strasbourg) du projet « L’Académie en chantier. Transformations des universités centre-est européennes depuis 1989 » (Programme formation-recherche du CIERA Centre interdisciplinaire d’études et de recherches sur l’Allemagne).

2013-2015 : Membre du programme « Réformer l’Etat par le marché. L’’économisation’ du secteur public dans l’Europe postcommuniste » (MISHA Strasbourg coordonné par Valérie Lozac’h).

2010-2013 : Membre du programme ANR « EureQUA. Quantifier l’Europe » (Université de Nantes-ENS Paris, coordonné par Martine Mespoulet)

Séjours de recherche internationaux

2014 (septembre-novembre) : Center for European and Mediterranean Studies, New York University (programme « Soutien à la mobilité internationale du CNRS »).

2010 (septembre-octobre) : Institute for Research on Women, Rutgers State University, New Jersey (programme « Visiting Global  Scholars » ; bourse Fulbright).

2008 (février-juin): Central European University, Gender Studies Department, Budapest (visiting scholar in residence).

2005-2006 (octobre-juillet): Faculté des sciences sociales, politiques et économiques, Université libre de Bruxelles (bourse postdoctorale de l’Agence Universitaire de la Francophonie).

Activités pédagogiques

Depuis 2013 : Séminaire de recherche « Regards croisés sur la globalisation du genre », EHESS, Paris (avec Delphine Lacombe et Elisabeth Marteu, dans le cadre du programme ANR « GLOBALGENDER » et du master « Genre, politique, sexualités » (mention Sociologie) de l’EHESS).

2008-2015 : Cours à l’Université de Strasbourg (Institut d’études politiques, Institut des hautes études européennes) : « Initiation à la recherche en sciences sociales » ; « Genre et politique » ; coordination d’une douzaine de mémoires de recherche d’étudiants.

Publications (sélection)

Ouvrage

Faire et vivre le postcommunisme. Les femmes roumaines face à la « transition », Bruxelles, Éditions de l’Université de Bruxelles, 2006.

Articles
  • « La ‘sororité’ à l’épreuve – pratiquer l’internationalisme féministe au lendemain de la guerre froide », Critique internationale 66, janvier-mars 2015 (dossier thématique « Communismes et circulations transnationales » coordonné par Paul Boulland et Isabele Gouarné), p. 85-104
  • « Soi-même comme un autre » : l’individu aux prises avec l’encadrement biographique communiste (Roumanie, 1960-1970),  Bernard Pudal (dir.), Le sujet communiste. Identités militantes et laboratoires du « moi », Presses Universitaires de Rennes, 2014, p. 59-78
  • « Les restructurations de l’enseignement supérieur en Roumanie après 1990 : apprentissage international de la gestion, professionnalisation de l’expertise et politisation de l’enjeu universitaire », Revue d’études comparatives Est-Ouest, Vol. 45, 2014, n° 1, p. 125-163
  •   « Cooptation et adhésion des femmes au Parti communiste roumain », in Rose-Marie Lagrave (dir.), Fragments du communisme en Europe centrale, Paris, Editions de l’EHESS, 2011, p. 143-191.
  • « The Transnational Feminism in the Making: the Case of Post-communist Eastern Europe », in C. Fillard, F. Orazi (dir.), Exchanges and Correspondence: the Construction of Feminism, Cambridge, Cambridge Scholars Publishing, 2010, p. 64-83.
  • « Eléments pour une sociologie des études féministes en Europe centrale et orientale », International Review of Sociology/ Revue internationale de sociologie, 20, n° 2, 2010, p. 321-346.

Acteurs privés dans le champ politique et la création des politiques publiques : des transgresseurs fabricateurs de normes ?

Journée d’étude de la Plateforme CEFRES pour les doctorants et jeunes chercheurs

Date limite pour l’envoi des propositions de communication : le 29 février 2016.

Sélection des communications et réponses aux propositions : le 14 mars 2016.

Lieu et date de la journée d’étude :  le 12 mai 2016 à Prague, Národní 18, salle de conférences 7e étage.

Comité d’organisation : Jana Vargovčíková (CEFRES & FF UK) et Kateřina Merklová (FF UK)

Langue: anglais.

Comité scientifique : Hélène Michel (SAGE, Institut d’Études Politiques de Strasbourg), Michael Smith (CERGE-EI, AV ČR), Zdeňka Mansfeldová (Institut de sociologie, AV ČR), Ondřej Císař (Institut de sociologie, AV ČR), Ondřej Slačálek (Départment de science politique, Faculté des Lettres, Université Charles à Prague).

Les propositions de communication de 500 mots maximum sont à envoyer avant le 29 février 2016 à l’adresse suivante : jana.vargovcikova@cefres.cz.

Les communications seront discutées par Hélène Michel (SAGE, Institut d’Études Politiques in Strasbourg) et Michael Smith (CERGE-EI, Académie des sciences tchèque).

Call for Papers

Political activities of private actors have long since been an object of study in many disciplines of social sciences. In political science and sociology, the notion of “interest group” has served as a particular way of conceptualizing private actors when they try to influence public decision-making (Courty 2006; Grossman and Saurugger 2006). In the face of a growing diversity of entities undertaking such activities (e.g. individual companies, their associations, think-tanks, hybrid networks of companies and NGOs), some suggested that the definition of the term should be extended to encompass this variety of actors (Gray and Lowery 1996; Saurugger 2004) while others have highlighted the specificities of the role companies (Mclaughlin, Jordan, and Maloney 1993; Coen 1997; Hart 2008; Ciepley 2013; Landemore and Ferreras 2015) or lobbyists (Heinz et al. 1993; Kersh 2002; Michel 2005; Courty and Michel 2012) play as actors in politics. The distinction between the private and the public spheres, however, remains a common analytical ground to these works, even when they conclude by observing how the two interlock.

The interweaving relationships of public and private actors have been studied and theorized at least since the works of Arthur Bentley and later pluralist and neo-corporatist theories of state-society relationships (Truman 1959; Schattschneider 1960; Schmitter 1974), theories pointing to rent-seeking behaviour of private actors (Tullock 2005) as well as studies of transnational politics emphasizing the role of private actors in it (Mansbach and etc 1976). In recent decades however, a body of literature has emerged that documents a growth in private actors’ involvement in politics and policy at multiple levels of government, which it relates to the changes in modes of governance towards more horizontality and flexibility in creating policy-making fora (Rhodes 1997; Héritier 2002; Hall and Biersteker 2002; Stone 2013; Peters 2009), but also to the state’s changing regulatory modes and capacities (Majone 1994; Lascoumes and Le Galès 2004; Lascoumes and Le Galès 2007).

While some contend these developments testify to a “retreat of the state” (Strange 1996) or “hollowing out of the state” (Rhodes 1994), others consider that when outsourcing parts of their responsibilities, states are indeed keeping control over the process, and remain, in fine, agents of authority delegation and “accomplices” of the growing role of private actors (Wright 1994; Knill and Lehmkuhl 2002; Green 2013). Still, this rising part taken by private actors in politics and policy has to be read in the context of what has come to be labelled as a crisis of representation. As public authorities are striving to ground more firmly their legitimacy, they are opening windows of opportunity for actors still deprived of a formalized role in politics to negotiate their place in the public sphere.

As the dichotomy underpinning most of this literature suggests, when private actors develop activities in order to influence the production of norms, they can be seen as transgressing borders between the private and the public sphere.

Our workshop will focus on the management, the implications, and the meanings of such transgressions, both analytical and normative:

(1) since norm-production and oversight have been key elements of the classical distinction between the public and private spheres at least from the formation of modern state, the very foundations of such distinction may be questioned with private actors’ increasing involvement in public decision-making.

(2) the analytical distinction, however, cannot entirely be separated from a normative one, the private actors’ involvement sometimes leading to a transgression of norms of democratic decision-making founded on publicity, legitimacy, equality and accountability.

The ambivalence in the perceptions of their role also seems to be growing sharper: On the one hand, private actors are increasingly providing not only technical, but also legal and legislative expertise, be it via expert groups or through the outsourcing of legal work by parties and administrations. They are labelled as partners of public authorities in the Public-Private Partnership projects, as collaborators (Donahue and Zeckhauser 2006), stakeholders or become entrepreneurs of norm-creation themselves (Green 2013). In reaction to broader pressures for companies to take responsibility over their impacts on society and the environment, CSR strategies have become a common exercise for large firms. Growing out of the CSR concept, the notion of corporate citizenship appeared in managerial literature and debates on the purpose of multinational firms, and initiated claims of rights based on these new ways of legitimation (Champion and Gendron 2005; Gendron 2014).

On the other hand, accounts multiplied of private actors’ involvement in financing political parties, of their seeking public procurement contracts through practices of clientelism or corruption, and of their growing investments in lobbying. After decades of reluctance, the criminal liability of companies has entered criminal codes of most European countries: today, companies, and not only “deviant” individuals working for them, can be accountable for white-collar crime (Lascoumes, 1997). Correspondingly, the “fight against corruption” has been institutionalized at both transnational and national levels (Favarel-Garrigues 2009). As contextual as perceptions of corruption might be (Heidenheimer and Johnston 2001; Lascoumes 2011), countless scandals and affairs related to corruption (Thompson 2000; Offenstadt et al. 2007; Rayner 2007; Blic and Lemieux 2005) have stirred public indignation in the recent decades.

Our workshop will bring together junior researchers (advanced PhD students and post-docs in political science, law, sociology and economics) who seek to address the changing role of private actors in norm-production. We particularly welcome papers, empirical or theoretical, related to Central and Eastern European contexts.

Areas of interest include but are not limited to the following:

1. How do private actors manage these transgressions both internally (vis-à-vis their shareholders and employees), and externally (public communication, interactions with public actors)? How do they adapt their practices to the rules of the public sphere? How in turn do they transform these very rules?

2. What role do intermediaries such as consultants, lobbyists, lawyers or advisors play in managing the transgressions between the private and public spheres, both as analytical and as normative categories?

3. How do various public actors manage private actors’ transgressions in the political sphere?

4. What does the growing involvement of private actors in politics and policy mean for the very dichotomy of the public and private spheres and the associated dichotomy of public and private actors? How can we grasp the impact of such developments on our understanding of democratic governance?

Scientific Committee

Hélène Michel (SAGE, Institut d´Études Politiques in Strasbourg), Michael Smith (CERGE-EI, Czech Academy of Sciences), Zdeňka Mansfeldová (Institute of Sociology, Czech Adacemy of Sciences), Ondřej Císař (Institute of Sociology, Czech Adacemy of Sciences), Ondřej Slačálek (Department of Political Science, Faculty of Arts, Charles University in Prague).

References

Blic, Damien de, and Cyril Lemieux. “Le scandale comme épreuve.” Politix 71, no. 3 (September 1, 2005): 9– 38.

Champion, Emmanuelle, and Corinne Gendron. “De la responsabilité sociale à la citoyenneté corporative: L’entreprise privée et sa nécessaire quête de légitimité.” Nouvelles pratiques sociales 18, no. 1 (2005).

Ciepley, David. “Beyond Public and Private: Toward a Political Theory of the Corporation.” American Political Science Review 107, no. 1 (February 2013): 139–58.

Coen, David. “The Evolution of the Large Firm as a Political Actor in the European Union.” Journal of European Public Policy 4, no. 1 (January 1, 1997): 91–108.

Courty, Guillaume. Les groupes d’intérêt. Paris: La Découverte, 2006.

Courty, Guillaume, and Hélène Michel. “Groupes D’intérêt et Lobbyistes Dans L’espace Politique Européen : Des Permanents de L’eurocratie.” In Le Champ de l’Eurocratie. Une Sociologie Politique Du Personnel de l’UE, edited by Didier Georgakakis, Etudes politiques., 213–40. Paris: Economica, 2012.

Donahue, John D., and Richard J. Zeckhauser. “Public-Private Collaboration.” In The Oxford Handbook of Public Policy, edited by Michael Moran, Martin Rein, and Robert E. Goodin, 496–525. New York: Oxford University Press, 2006.

Favarel-Garrigues, Gilles. “Présentation.” Droit et société n° 72, no. 2 (September 29, 2009): 273–84.

Gendron, Corinne. “L’entreprise Citoyenne Comme Utopie Économique : Vers Une Redéfinition de La Démocratie ?” Lien Social et Politiques, no. 72 (2014).

Gray, Virginia, and David Lowery. The Population Ecology of Interest Representation: Lobbying Communities in the American States. Ann Arbor: University of Michigan Press, 1996.

Green, Jessica F. Rethinking Private Authority: Agents and Entrepreneurs in Global Environmental Governance. Princeton: Princeton University Press, 2013.

Grossman, Emiliano, and Sabine Saurugger. Les Groupes D’intérêt : Action Collective et Stratégies de Représentation. Armand Colin, 2006.

Hall, Rodney Bruce, and Thomas J. Biersteker. The Emergence of Private Authority in Global Governance. Cambridge University Press, 2002.

Hart, David M. “The Political Theory of the Firm.” SSRN Scholarly Paper. Rochester, NY: Social Science Research Network, December 31, 2008. http://papers.ssrn.com/abstract=1406640.

Heidenheimer, Arnold J., and Michael Johnston, eds. Political Corruption: Concepts and Contexts. 3rd edition. New Brunswick, N.J: Transaction Publishers, 2001.

Heinz, John P., Edward O. Laumann, Robert L. Nelson, and Robert H. Salisbury. The Hollow Core: Private Interests in National Policy Making. Cambridge, Mass: Harvard University Press, 1993.

Héritier, Adrienne. “New Modes of Governance in Europe: Policy Making without Legislating?” In Reihe Politikwissenschaft, Vol. 81. Wien: Institut für Höhere Studien (IHS), Wien, 2002.

Kersh, Rogan. “Corporate Lobbyists as Political Actors: A View from the Field.” In Interest Group Politics, 225–48. Washington: CQ Press, 2002.

Knill, Christoph, and Dirk Lehmkuhl. “Private Actors and the State: Internationalization and Changing Patterns of Governance.” Governance 15, no. 1 (January 1, 2002): 41–63.

Landemore, Hélène, and Isabelle Ferreras. “In Defense of Workplace Democracy Towards a Justification of the Firm–State Analogy.” Political Theory, September 18, 2015.

Lascoumes, Pierre. Élites irrégulières: Essai sur la délinquance d’affaires. Paris: Gallimard, 1997.

———. Une démocratie corruptible : Arrangements, favoritisme et conflits d’intérêts. Paris: Seuil, 2011.

Lascoumes, Pierre, and Patrick Le Galès. Gouverner par les instruments. Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 2004.

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Majone, Giandomenico. “The Rise of the Regulatory State in Europe.” West European Politics 17, no. 3 (July 1, 1994): 77–101.

Mansbach, Richard W., and etc. Web of World Politics: Non-State Actors in the Global System. Englewood Cliffs, N.J.: Prentice Hall, 1976.

Mclaughlin, Andrew m., Grant Jordan, and William A. Maloney. “Corporate Lobbying in the European Community.” JCMS: Journal of Common Market Studies 31, no. 2 (June 1, 1993): 191–212.

Michel, Hélène, ed. Lobbyistes et lobbying de l’Union européenne : Trajectoires, formations et pratiques des représentants d’intérêts. Strasbourg: Presses universitaires de Strasbourg, 2005.

Offenstadt, Nicolas, Luc Boltanski, Elisabeth Claverie, and Stéphane Van Damme. Affaires, scandales et grandes causes : De Socrate à Pinochet. Paris: Stock, 2007.

Peters, Anne. Non-State Actors as Standard Setters. Cambridge University Press, 2009.

Rayner, Hervé. Dynamique du scandale : De l’affaire Dreyfus à Clearstream. Paris: Editions Le Cavalier Bleu, 2007.

Rhodes, R. A. W. “The Hollowing Out of the State: The Changing Nature of the Public Service in Britain.” The  Political Quarterly 65, no. 2 (April 1, 1994): 138–51.

Rhodes, R. A. W. Understanding Governance: Policy Networks, Governance, Reflexivity, and Accountability. Buckingham; Philadelphia: Open University Press, 1997.

Saurugger, Sabine. Européaniser les intérêts. Les groupes d’intérêts économiques et l’élargissement de l’Union européenne. Paris: L’Harmattan, 2004.

Schattschneider, Elmer Eric. The Semisovereign People: A Realist’s View of Democracy in America. Holt, Rinehart and Winston, 1960.

Schmitter, Philippe C. “Still the Century of Corporatism?” The Review of Politics 36, no. 1 (January 1, 1974): 85–131.

Stone, Diane. Knowledge Actors and Transnational Governance: The Private-Public Policy Nexus in the Global Agora. [S.l.]: Palgrave Macmillan, 2013.

Strange, Susan. The Retreat of the State: The Diffusion of Power in the World Economy. 1st edition. New York: Cambridge University Press, 1996.

Thompson, John B. Political Scandal: Power and Visibility in the Media Age. 1 edition. Cambridge : Malden, MA: Polity, 2000.

Truman, David Bicknell. The Governmental Process: Political Interests and Public Opinion. A. Knopf, 1959.

Tullock, Gordon. The Rent-Seeking Society. The Selected Works of Gordon Tullock, v. 5. Indianapolis: Liberty Fund, 2005.

Wright, Vincent. “Reshaping the State: The Implications for Public Administration.” West European Politics 17, no. 3 (July 1, 1994): 102–37.

Explorer l’interdisciplinarité II

Séminaire épistémologique du CEFRES

Lieu, dates et horaires : Bibliothèque du CEFRES, Na Florenci 3, les jeudis 3 et 24 mars, 7 et 21 avril, et 5 mai 2016, de 16h30 à 18h.

Organisateur : Filip Vostal (CEFRES & FLÚ AV ČR).

Le séminaire se déroule en anglais.

René Magritte, The treachery of images (This is not a pipe), oil on canvas, 1928-9
René Magritte, The treachery of images (This is not a pipe), oil on canvas, 1928-9

Après un premier semestre consacré à l’interdisciplinarité dans une perspective théorique, le séminaire s’attache ce semestre à présenter des cas pratiques et peut-être même « pragmatiques ».  En se fondant sur les apports théoriques du semestre dernier, les doctorants affiliés au CEFRES exploreront des thèmes choisis à travers leur méthodologie et leur pratique propre d’interdisciplinarité. Ce séminaire fournit ainsi un cadre unique encourageant les doctorants à expliciter leur propre approche de l’interdisciplinarité à travers leurs propres recherches.

Voir aussi sur le calendrier du CEFRES.

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L’Invité Visegrad 1: Michel Wieviorka, entre Prague et Varsovie

Dans le cadre du Forum Visegrad, le CEFRES est heureux d’accueillir en coopération avec la Faculté des sciences humaines de l’Université Charles (coordinateur : Nicolas Maslowski), le Centre de civilisation française et d’études francophones de l’Université de Varsovie (coordinateur : Paul Gradvohl) et le Collegium Civitas le sociologue Michel Wieviorka du 24 au 28 février 2016!

Voir le programme sur le calendrier du CEFRES.

M WierviorkaAdministrateur depuis 2009 de la Fondation Maison des sciences de l’homme, Michel Wieviorka a présidé l’Association internationale de sociologie AIS/ISA de 2006 à 2010 et dirigé, entre 2003 et 2009, le Centre d’analyse et d’intervention sociologiques (CADIS) à l’EHESS. Il a été co-directeur, avec Georges Balandier, de la revue Cahiers Internationaux de Sociologie de 1991 à 2011. Après avoir dirigé la collection « Voix et Regards » aux Editions Balland, il dirige aujourd’hui la collection « Le monde comme il va » aux Editions Robert Laffont.

Prônant la prise en compte de la globalisation et de la subjectivité des acteurs dans la recherche sociologique, Michel Wieviorka a construit une sociologie de l’action depuis ses travaux sur les mouvements de consommateurs dans les années 1970 (par ex., L’État le patronat et les consommateurs. Étude des mouvements de consommateurs, PUF, 1977) et sur des phénomènes comme le racisme, la violence ou l’antisémitisme (par ex., Les Juifs, la Pologne et Solidarność, Denoël, 1984 ; L’Antisémitisme, Balland,‎ 2005). Ses travaux sur le terrorisme (prix spécial du jury européen d’Amalfi 1989 pour son livre Sociétés et terrorisme, Fayard, 1988), sur le multiculturalisme et la globalisation, lui ont donné une grande reconnaissance internationale.

Voir son carnet de recherche.

Derniers ouvrages :

Perin Emel Yavuz : Recherche & CV

L’art d’avant-garde d’orientation conceptuelle dans les années 1960-80 à Bratislava

Axe de recherche 1 : Déplacements, Dépaysements et Décalages.
Axe de recherche 2 : Normes et transgressions.

Contact : perin-emel.yavuz@cefres.cz

YAVUZCe projet porte sur le microcosme d’avant-garde de Bratislava dans les années 1960-1980, au sein duquel agissaient des artistes tels que Július Koller (1939-2007), Stano Filko (1937-2015), Miloš Laky (1948–1975), Peter Bartoš (1938), Alex Mlynárčik (1934), Jana Želibská (1941). De façon un peu provocante en regard du contexte communiste qui dominait alors, je désigne l’activité de ces artistes comme relevant d’un cadre entrepreneurial qui leur permettait, en l’absence de galeries privées et en raison de l’omnipotence des circuits artistiques officiels, de créer et de montrer leur travail. Ces artistes devaient donc inventer des formes expérimentales et des espaces de monstration proches de ceux de l’avant-garde occidentale à la même époque. L’on peut percevoir dans ces inventions situées en dehors des circuits officiels de reconnaissance de l’art le moyen d’accéder à une forme de liberté vis-à-vis non pas seulement des contingences matérielles mais de l’oppression politique.

À travers la constitution d’une connaissance historique de ce microcosme d’avant-garde saisi dans son contexte local, il s’agit d’enquêter sur l’origine et les motivations profondes de ces solutions « déguisées » pour créer et montrer son travail. Partant du postulat que l’art et le politique s’inscrivent dans une relation d’interdépendance, il convient, d’une part, d’observer les parcours individuels en regard de l’histoire de l’art locale, et d’autre part, d’étudier leurs liens avec le cadre de contrainte imposé par l’État imposé par l’État, l’enjeu étant de déterminer la genèse de l’innovation artistique. Au niveau de la réception, il s’agira aussi de s’interroger sur la manière dont ont été perçues les actions de ces artistes, ces manières transgressives de faire de l’art sans en avoir l’air, par le milieu initié de l’art et les autorités. Ce projet engage ainsi une réflexion esthétique (en recourant notamment aux approches institutionnelle de George Dickie[1] et fonctionnelle de Nelson Goodman[2] de l’esthétique analytique)  sur le statut d’une production artistique dès lors qu’elle n’est pas reconnue par les voies officielles.

Au-delà du contexte local, les sources de ces formes en rupture seront aussi à explorer, selon la théorie des transferts culturels, dans les échanges avec le monde occidental et les réseaux d’artistes de l’ex-bloc de l’Est, afin de poser les premiers jalons d’une histoire croisée du tournant de l’art des années 1960-1980 et de réviser la chronologie de ce phénomène artistique aujourd’hui dominée par les avant-gardes occidentales.

[1] DICKIE George, 1964, «The myth of the aesthetic attitude», American Philosophical Quarterly, vol. 1, n° 1, p. 54-64 ; 1969, «Defining art», American Philosophical Quarterly, vol. 6, n° 3, p. 253-256 ; 1974, Art and the Aesthetic. An Institutional Analysis, Ithaca, Cornell University Press.
[2] GOODMAN, Nelson, 1992 [1977], « Quand y a-t-il art ? », traduit par Daniel Lories, in GENETTE, Gérard, Esthétique et poétique, Paris, Seuil, p. 89-90.

CV

Situation actuelle

Page personnelle ici.

Formation et titres universitaires

7 janv. 2015 : Audition au concours de pensionnaire pour le domaine « Approches et théories de l’art mondialisé et du post-colonialisme », Institut national d’histoire de l’art (INHA), Paris, classée 2e.

23 oct. 2014 : Audition au concours post-doc du Labex Création, art et patrimoine (CAP), Institut national d’histoire de l’art (INHA), Paris, classement non communiqué.

27 juin 2014 : Audition pour une bourse postdoctorale Fernand Braudel IFER outgoing, Fondation Maison des sciences de l’homme, Paris, classée 4e pour trois bourses.

2014 : Qualification à la fonction de Maître de Conférences par le Conseil National des Universités, sections 18 et 22.

2013 : Doctorat d’Arts : histoire et théorie de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), sous la direction de Jean-Marie Schaeffer, CRAL. Membres du jury : Jacques Morizot, Jan Baetens, André Gunthert, Michel Gauthier. Mention très honorable. Titre : Narrative art : de l’expérience du monde quotidien au monde de l’œuvre. Herméneutique de l’événement esthétique.

9 juin 2011 : Audition au concours externe de professeur des écoles nationales supérieures d’art, École nationale supérieure d’art de Dijon, classée 3e.

2002 : DEA d’histoire de l’art contemporain, sous la direction de Philippe Dagen, Université Panthéon-Sorbonne – Paris I. Mention bien. Titre du mémoire : Narrative art : relation photo/texte, narration, dysnarration.

2000 : Maîtrise d’histoire de l’art contemporain, sous la direction de François Fossier, Université Louis Lumière – Lyon II – Ruprecht Karls Universität, Heidelberg, Allemagne (programme d’échange Erasmus). Mention bien. Titre du mémoire : Wols, l’exposition de ses premières huiles en 1947 chez René Drouin.

Expériences professionnelles

Bourses
  • 2008-2009 : Bourse de recherches sous la direction de Andreas Beyer et Danièle Cohn dans le cadre du sujet annuel « Histoire de l’art et esthétique », Centre allemand d’histoire de l’art, Paris.
  • 2006 : Bourse de recherches sous la direction d’Erika Fischer-Lichte dans le cadre du Graduiertenkolleg « Körper-Inszenierungen », Freie Universität, Berlin.
  • 2006 : Bourse pour un terrain de recherche à Berlin, Centre Interdisciplinaire d’Études et de Recherches Allemandes.
  • 2004 : Bourse pour un terrain de recherche à Rome, École Française de Rome, Villa Médicis.
Enseignement

2014-2016 : Co-responsable (avec Annabelle Boissier, chercheuse indépendante, ARVIMM-HART, Fanny Gillet, doctorante, Université de Genève, Alain Messaoudi, MCF, Université de Nantes et Silvia Naef, professeure, Université de Genève) du séminaire l’ARVIMM, 19e-21e siècle, EHESS, Paris.

2012-2013 : Tutrice de master, Master Trans — Médiation Enseignement, Haute école des arts et de design, Genève.

2010-2011 : Chargée de cours en histoire de l’art moderne et contemporain, IUT de communication, Université de Marne-la-Vallée.

2008-2011 : Professeur d’histoire de l’art et théorie, Option communication, École supérieure d’art de Loraine (ESAL) / sites Metz et Épinal.

2007-2008 : Co-responsable avec Jean-François Guennoc (PRAG, Université Paris-Diderot) du séminaire Interart — Penser l’interdisciplinarité et les formes artistiques, EHESS, Paris.

2005-2007 : Chargée de cours en lettres modernes, Université Versailles-Saint-Quentin.

Commissariat d’exposition

(avec Fanny Gillet et Alain Messaoudi), TYPOGRAPHIAe ARABICAe, BULAC, galerie du Pôle des langues et civilisations, Paris, 15 juin-8 août 2015.

Édition / Communication

Juin 2013-Décembre 2015 : Chargée de la diffusion scientifique de l’Institut d’études sur l’Islam et les sociétés du monde musulman (IISMM-EHESS) et rédactrice en chef du Bulletin de l’IISMM.

Décembre 2007-Octobre 2010 : Secrétaire de rédaction, Trivium – Revue franco-allemande de sciences humaines et sociales, Fondation Maison des sciences de l’Homme (FMSH), Paris.

Organisation de la recherche (sélection)

  • 9 juillet 2015 : Co-organisatrice (avec Annabelle Boissier, Fanny Gillet et Alain Messaoudi) de l’atelier Images, narrativités, identités. Ce que nous disent les arts plastiques des sociétés du Maghreb et du Moyen Orient (19e-21e s.), dans le cadre du congrès du GIS « Moyen Orient et mondes musulmans », 7-9 juillet 2015, INALCO, Paris
  • 15 juin 2015 : Co-organisatrice (avec Fanny Gillet et Alain Messaoudi), de la journée d’études Typographie et graphisme de la lettre arabe : enjeux et perspectives, Pôle des langues et civilisations, Paris.
  • 2014-2015 : Co-organisatrice (avec Edith Magnan, artiste plasticienne, et Bruno Trentini, chercheur associé, UMR ACTE, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) du cycle d’entretiens publics Conversation du spectateur, Théâtre de la Cité internationale, Paris.
  • 8 novembre 2010 : Co-organisatrice du colloque Sur les routes. La marche et les pratiques artistiques, ESAL/ site Épinal, Musée de l’image, Épinal.
  • 6-7 mai 2010 : Co-organisatrice (avec Malika Combes, doctorante, EHESS, et Igor Zubillaga Contreras, doctorant, EHESS) du colloque Avant-gardes politiques / Avant-gardes artistiques dans les années 60-70. Un parallèle en question, CRAL-EHESS/INHA, Paris.
  • 13-14 mars 2009 : Co-organisatrice (avec Patrick Farges, MCF, Université Sorbonne Nouvelle Paris 3, et Cécile Chamayou-Kuhn, PRAG, Université de Lorraine), du colloque junior Agencements – arrangements – a-genre-ments? Narrations en tous genres (France-Allemagne), CIERA-EHESS-Université Sorbonne Nouvelle Paris 3, Paris.

Publications (sélection)

Directions d’ouvrages collectifs et de numéros de revues
  • Boissier, Annabelle, Gillet, Fanny, Messaoudi, Alain & Yavuz, Perin Emel (dir.), Dossier « Arts visuels en terres d’islams : nouvelles approches, nouveaux enjeux », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée (REMMM), 2017 (projet accepté).
  • Trentini, Bruno & Yavuz, Perin Emel (dir.), Dossier « Que fait la mondialisation à l’esthétique ? », Proteus [revue en ligne], 2015 : 8. URL : « http://www.revue-proteus.com/Proteus08.pdf »
  • Combes, Malika, Contreras Zubillaga, Igor & Yavuz, Perin Emel, À l’avant-garde! Art et politique dans les années 1960-1970, Bruxelles : Peter Lang, 2013.
  • Chamayou-Kuhn, Cécile, Farges, Patrick & Yavuz, Perin Emel (dir.), Le Lieu du genre. La narration comme espace performatif du genre, Paris : Presses de la Sorbonne Nouvelle, 2011.
Articles dans des revues à comité de lecture
  • « La traversée du Delaware, l’aventure esthétique de Bill Beckley », in : Danièle Méaux (éd.), Dossier « Espaces phototextuels », Revue des sciences humaines, vol. 319, n° 3, 2015, p. 155-166.
  • « Narrative Art. Da autoridade do referente a uma possível ficcionalidade da fotografia », in Ana Maria Pacheco Carneiro, Beatriz Rauscher & Daniel Luís Barreiro (éd.), Dossier « Interdito: fotografia e fabulação », ouvirOUver (Brésil), [revue en ligne], vol. 11, n° 2, 2015. Voir en ligne ici.
  • « La mythologie individuelle, une fabrique du monde », in Florence Baillet & Arnaud Regnauld (eds.), Dossier « L’Intime et le Politique dans la littérature et les arts contemporains », Poétique de l’étranger, [revue en ligne], n° 8, 2011. Voir en ligne ici.
  • « Photographie, séquence et texte. Le Narrative art aux confins d’une temporalité féconde », in Jan Baetens, Alexander Streitberger & Hilde Van Gelder (éd.), Dossier « La photographie et le temps »,  Image&Narrative (Louvain) [revue en ligne], n° 23, 2008. Voir en ligne ici.
Chapitres dans des ouvrages collectifs
  • « Le Narrative art. De l’autorité du référent vers un possible fictionnel de la photographie », in : Bernard Guelton (ed.), Fiction et Intermédialité, Paris, L’Harmattan, 2013,  p. 31-46.
  • « La politique de l’image aux confins d’une avant-garde qui ne dit pas son nom », in : Malika Combes, Igor Contreras et Perin Emel Yavuz (eds.), À l’avant-garde ! Art et politique dans les années 1960-1970, Bruxelles, Peter Lang, 2013, p. 157-168.
  • (Avec Patrick Farges et Anne-Isabelle François), « Les Gender Studies entre transfert et institutionnalisation : une circulation des modèles et des pouvoirs », in : Aline Le Berre, Angelika Schober et Florent Gabaude (eds.), Le Pouvoir au féminin – Spielräume weiblicher Macht. Identités, représentations et stéréotypes dans l’espace germanique, Limoges, PULIM, 2012, p. 27-42.
  • « La lecture comme paradigme esthétique. De l’extase moderniste au plaisir du texte », in : Andreas Beyer et Daniele Cohn (eds.), Die Kunst denken. Zu Ästhetik und Kunstgeschichte, Berlin et Munich, Deutscher Kunstverlag, 2012, p. 199-213.

Communications (sélection)

  • (Avec Annabelle Boissier), « Temporalités en histoire de l’art. Valeurs et usages de la notion de retard », Séminaire de l’ARVIMM, EHESS, 19 février 2016.
  • « Le(s) tournant(s) de l’art stambouliote, importation ou appropriation du modèle européo-américain ? Lecture des écrits du STT », Journées d’études Écrits et paroles d’artistes d’Afrique du Nord, du Moyen-Orient et de l’Europe de l’Est dans la guerre froide (1947-1989), IISMM-EHESS,  4-5 novembre 2015.
  • « Sanat Tanımı Topluluğu (The Art Definition Group), passeur de l’Art conceptuel en Turquie », Colloque Arts visuels et islams. Inventions, constructions, prescriptions (XIXe-XXIe siècle), Maison méditerranéenne des sciences de l’homme d’Aix-en-Provence, 2-3 octobre 2014.
  • « Le tournant de l’art des années 1970-1980 en Turquie : formes et enjeux », Séminaire de l’ARVIMM, EHESS, 19 décembre 2014.
  • « L’introduction de l’art conceptuel en Turquie : le Sanat Tanımı Topluluğu (1978-1981) », Séminaire de Frédéric Hitzel et Timur Muhidine, « Art, patrimoine et cultures dans le monde turc et ottoman », IISMM-EHESS, 19 novembre 2014.
  • « L’achèvement de l’œuvre. Implications esthétiques de la narrativité dans la réception », Séminaire de Bernard Guelton « Le spectateur face à l’œuvre interactive », ligne de recherche « Fiction et interactions », Institut ACTE, Université Panthéon-Sorbonne-Paris-1, 13 décembre 2013.
  • « Le Narrative art: de la destitution du modèle romanesque du récit à la narrativité », Séminaire d’Anne-Isabelle François « Récit et sens de l’intrigue », Master de recherche de littérature générale et comparée, Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3, 12 décembre 2013.

La modernisation au XIXe siècle en Europe centrale

Un cours enseigné par Mátyás Erdélyi, doctorant du CEFRES

"Locomotive en grève"
« Locomotive en grève » – une du journal satirique « Kakas Márton », 24 avril 1904.

Département de sociologie  historique de la Faculté des sciences humaines (HISO FHS UK). Ouvert aux étudiants de licence et de Master.

Horaires et lieu : le mardi, de 15h30 à 16h50, à Jinonice, salle  Y2083.

Voir la présentation et la bibliographie (en anglais) ici

Présentation

Le propos de ce cours est de familiariser les étudiants avec les problèmes et sujets majeures de l’histoire de l’Europe centrale dans le long XIXe siècle. On suit un plan thématique au croisement de l’histoire sociale et de la sociologie historique, sans égards pour la chronologie ou l’exhaustivité. Chaque section commence par la présentation de concepts théoriques fondamentaux, suivie d’un débat à partir des lectures proposées. Le programme se concentre sur des problématiques en lien avec les changements sociaux et économiques qui eurent cours en Europe centrale lors du XIXe siècle. Le concept-clé de la discussion est celui de « théorie de la modernisation » et les diverses facettes de la modernisation comprises comme un procédé de changement socio-économique dans la période étudiée. Au lieu d’interpréter la « modernisation » comme un modèle de développement normatif, ce cours veut montrer comment la modernisation peut être analysée comme un procédé hétérogène et non linéaire, qui dénote toujours la possibilité de replis, comme le révèle l’histoire de l’Europe centrale, et contient un mélange d’éléments « traditionnels » et « modernes ».

Contrôle des connaissances

Assiduité aux cours. Présentation sur un sujet choisi de 10 à 15 minutes, accompagnée d’un travail écrit (1 500 mots) à la fin du semestre.