L’Institut français de Slovaquie et le Centre français de recherche en sciences sociales (CEFRES) vous invitent à une table ronde au cours de laquelle nous nous intéresserons au monde de l’enseignement supérieur et de la recherche en Slovaquie, en particulier dans le domaine des sciences humaines et sociales, comme marqueurs de l’histoire du pays depuis 1989.
Date : 15 avril 2021 à 17h
Lieu : En ligne sur Zoom (voir le lien ci-dessous)
Langues : SK-FR avec traduction simultanée
Organisateurs : IFS, CEFRES
Inscription : Google formulaires
Avec la participation de Christophe Léonzi, ambassadeur de France en Slovaquie.
Modérateur :
Jérôme Heurtaux, directeur du CEFRES
Intervenants :
- Etienne Boisserie, enseignant-chercheur, Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO) / co-directeur du Centre de recherche Europe-Asie
- Adam Hudek, chercheur, Institut d’Histoire, Académie slovaque des sciences (SAV)
- Dagmar Kusa, enseignante-chercheuse, Ecole internationale de Bratislava pour les arts libéraux (BISLA)
- Peter Terem, vice-recteur pour les sciences et la recherche, Université Matej Bel (UMB)
Le monde de l’enseignement supérieur et de la recherche a vécu comme l’ensemble de la Slovaquie de nombreux changements depuis 1989. Les plus saillants sont la fin du bloc socialiste, la scission de la Tchécoslovaquie et l’entrée dans l’Union européenne. Comment la recherche académique et le monde des idées ont-ils été impactés par l’épreuve du communisme puis par l’espoir né du passage à la démocratie ? Quel effet l’intégration européenne de la Slovaquie a-t-elle eu sur les établissements d’enseignement supérieur et de recherche slovaques mais aussi sur le contenu des recherches, alors que se déployait simultanément un processus de libéralisation et d’internationalisation ? Plus récemment, la communauté académique a été marquée par d’autres évolutions comme la croissance et la tertiarisation de l’économie, la globalisation ou des revendications pour plus d’État de droit. Universités et instituts de recherche ont donc été à la fois acteurs et témoins des évolutions de la Slovaquie durant ces dernières décennies et la question de leur autonomie et de la liberté des chercheurs a été à nouveau soulevée au printemps 2021.
Dans cette table ronde, nous nous intéresserons au monde de l’enseignement supérieur et de la recherche, en particulier dans le domaine des sciences humaines et sociales, comme marqueurs de l’histoire récente du pays. Partenaire d’universitaires slovaques depuis sa création en 1991, le Centre français de recherche en sciences sociales (CEFRES) fête ses trente ans en 2021. C’est l’occasion idéale d’analyser trente ans de recherche slovaque, de coopération internationale et d’envisager leur avenir.
Veuillez cliquer sur le lien ci-dessous afin de rejoindre le webinaire :
https://zoom.us/j/94054349216 .
Journée d’étude Jeunes Chercheurs
Horaires & lieu : 14-18h au CEFRES, Národní 18, 7e étage, salle de conférence
Organisateur : Mátyás Erdélyi (CEFRES & CEU)
Langue : anglais
Programme
14h00 – Mátyás Erdélyi (CEFRES & CEU): The Commercial School in the Habsburg Monarchy: A Mittelschule or Alternative to the Mittelschule (1856-1918)
14h50 – Jitka Bílková (PedF UK): The Emergence of Vocational Education in the East Bohemian town of Jičín in the Second Half of 19th Century
15h40 – Pause café
16h00 – Martin Pospíšil (FA ČVUT): Graphic Statics and its Transfer to the Czech Lands in the Last Third of the 19th Century
16h50 – Kamila Mádrová (ČVUT): Student Educational Excursions, Foundations and Supports as the Form of Practical Learning at the Business School of the Czech Technical University in Prague (1919-1939)
Discutants :
L’élaboration de la politique historique en Pologne et le rôle politique des historiens
Conférence de Valentin Behr (Université de Varsovie, The Robert Zajonc Institute for Social Studies and Centre for French Studies)
Où : Bibliothèque du CEFRES, Na Florenci 3, Prague 1
Quand : 28 mars 2019, 14h
Organisateur : CEFRES
Langue : anglais

Résumé
Cette conférence sera consacrée à la politique historique en Pologne. J’expliquerai d’abord pourquoi j’utilise la notion de « politique historique » et en quoi elle diffère de la notion plus courante de « politiques mémorielles ». J’illustrerai également ma thèse en rappelant l’histoire et les activités de l’Institut polonais du souvenir national (IPN), qui est en quelque sorte, similaire à d’autres institutions des pays post-communistes comme l’Institut Gauck allemand ou encore l’Institut tchèque pour l’étude des régimes totalitaires (USTR). Ensuite, je montrerai comment la politique historique façonne une sorte de récit officiel du passé, en évoquant certaines des publications de l’IPN. Enfin, je proposerai une réflexion plus générale sur le rôle et la contribution des historiens aux usages politiques qui sont faits du passé, en esquissant une perspective historique plus large prenant lieu à partir de la fin de la seconde guerre mondiale.
L’art à portée de main : les reproductions photomécaniques des œuvres d’art de l’imprimé au digital
Cette conférence est organisée dans le cadre du projet de recherche The Matrix of Photomechanical Reproductions: Histories of Remote Access to Art, porté par l’Institut d’histoire de l’art de l’Académie tchèque des sciences et financé par le programme Lumina Quaeruntur.
Lieu : Institut d’histoire de l’art de l’Académie tchèque des sciences et CEFRES
Date : 5-6 décembre 2023
Langue : anglais
Contact: balbi@udu.cas.cz et masterova@udu.cas.cz.
Organisatrices (Institut d’histoire de l’art de l’Académie tchèque des sciences) :
- Camilla Balbi
- Hanna Buddeus
- Katarína Mašterová
- Fedora Parkmann
Conférence introductive :
- Béatrice Joyeux-Prunel (Université de Genève)
- Megan R. Luke (University of Southern California)
- Jens Ruchatz (Phillips-Universität Marburg)
Comité scientifique :
- Geoffrey Belknap (National Museums Scotland)
- Lenka Bydžovská (Czech Academy of Sciences)
- Geraldine A. Johnson (University of Oxford, UK)
- Petra Trnková (Czech Academy of Sciences)
Voir l’argument de la conférence ici.
Le programme de la conférence ici.
Justice et mémoire après la dictature.
Comment l’Europe orientale et l’Amérique latine ont transformé le droit international
3e session du Séminaire du CEFRES
Date : mercredi 16 mars 2022 à 16h30
Lieu : au CEFRES et en ligne (pour vous inscrire, écrivez à l’adresse : claire(@)cefres.cz)
Langue : anglais
Discutants: Raluca Grosescu (SNSPA, Bucarest), Eva-Clarita Pettai (Imre-Kertész Kolleg)
Modération: Anemona Constantin (CEFRES)
Résumé
“Cette recherche envisage la façon dont les juridictions nationales d’Amérique latine et d’Europe centrale et orientale ont mis à l’épreuve et transformé le droit international pénal lors de procès contre d’anciens dirigeants autoritaires à la suite de la “troisième vague“ de démocratisation. À l’inverse de l’approche centrée sur les Nations Unies qui a longtemps dominé la recherche sur le droit international pénal, j’explore le rôle desdites “semi-périphéries“ du système international dans le façonnement des normes mondiales. Je montre la façon dont les acteurs légaux des deux régions ont créé une lecture nouvelle du droit international pénal et contesté l’ordre légal international existant qu’ils considèrent incapable de gérer la violence de leurs passés.
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Conférence de Diana Dumitru (Ion Creanga State Pedagogical Institute, Chisinau) dans le cadre du séminaire d’histoire moderne des Juifs, organisé par l’Institut d’histoire contemporaine (Académie tchèque des sciences) et le CEFRES en partenariat avec l’Institut Masaryk (Académie tchèque des sciences).
Lieu : Na Florenci 3, 110 00 Prague 1
Horaires : 17h00-18h30
Langue : anglais
L’histoire des Juifs soviétiques dans la période d’après-guerre est généralement perçue comme un épisode sombre, à cause de la répression, de l’expulsions des Juifs de l’appareil d’état, et de la coexistence d’antisémitisme d’état et des masses. Une analyse de la situation des Juifs dans la Moldavie soviétique interroge la vue monolithique de l’expérience juive dans la période tardive du stalinisme, et démontre que les circonstances locales d’après-guerre ont encouragé une forte promotion des Juifs dans les postes clefs de cette république.
Parallèlement, la présentation cherchera à mettre en évidence les conséquences de cette nouvelle visibilité publique des Juifs dans la relation triangulaire qui unie Juifs, institutions de l’état et des partis, et non-Juifs en Moldavie soviétique.
Illustration : Moses Chubat and his Friends (Kishinev 1947)