Maurice Merleau-Ponty : phénoménologie et littérature

Enseignant : Benedetta Zaccarello (CNRS / CEFRES)
Institution : Département de philosophie allemande et française, FHS UK
Horaires & lieu : les jeudis 4/4, 11/4, 25/4, 9/5, 16/5, 23/5, 11h-12h20, CEFRES, Na Florenci 3, Prague 1
Langue : français

Présentation

Élu à la chaire de Philosophie du Collège de France en 1952, Maurice Merleau-Ponty dispensa pendant sa première année d’enseignement le cours intitulé Recherches sur l’usage littéraire du langage. Ces leçons permettent de mieux comprendre le rôle joué par la littérature dans la philosophie de Merleau-Ponty, notamment en ce qui concerne l’élaboration d’une nouvelle méthodologie phénoménologique en dialogue avec (et en opposition à) la pensée critique de Sartre. L’étude de ces textes, ainsi que leur comparaison avec le projet laissé inachevé et publié posthume sous le titre de La Prose du monde, nous aidera à mieux comprendre l’évolution de la pensée de Merleau-Ponty ainsi que le débat philosophique de l’époque sur la question de la littérature.

L’industrie culturelle : Benjamin, Adorno, Horkheimer, Marcuse et la théorie critique des medias

Enseignant : Benedetta Zaccarello (CNRS / CEFRES)
Institution : Département de philosophie allemande et française, FHS UK
Horaires & lieu : les mercredis 3/4, 10/4, 24/4, 15/5, 22/5, 9h30-12h20, CEFRES, Na Florenci 3, Prague 1
Langue : français

Présentation
À travers la lecture de textes de Walter Benjamin, Max Horkheimer, Theodor W. Adorno et Herbert Marcuse, ce cours propose de comprendre les usages contemporains de la communication de masse en tant que résultat des transformations historiques des dynamiques collectives liées à l’art, l’échange, le savoir et la communication. Nous utiliserons ces textes écrits entre 1925 et 1966 pour comprendre les bases de la théorie critique des médias produite par ces penseurs proches de l’« École de Francfort » dans leur rapport à l’histoire de la culture européenne de cette époque et à l’évolution des technologies de la communication au XXe siècle.

 

 

AAC – Trajectoires des migrations roms et mobilités en Europe ou hors d’Europe

Colloque international

Date et lieu : 16-18 septembre 2019, Villa Lanna, Prague
Date limite d’envoi des propositions : 28 février 2019
Organisateurs : Prague Forum for Romani Histories, en collaboration avec le CEFRES
Langue : anglais

Le Prague Forum for Romani Histories de l’Institut d’histoire contemporaine de l’Académie tchèque des sciences publie un appel à contribution pour une conférence internationale consacrée aux migrations des Roms et à leurs mobilités depuis 1945 et jusqu’à aujourd’hui. Le colloque rassemblera des chercheurs d’horizons disciplinaires diverses pour rendre compte à partir d’études empiriques des dimensions multiples des mobilités roms depuis 1945 et analyser les interconnexions existant entre les différentes formes de mobilité des groupes roms par le passé et celles des mouvements récents. La conférence se tiendra à Prague des 16 au 18 septembre 2019. Elle est organisée en collaboration avec le Séminaire d’études roms du département des études centre-européennes de l’Université Charles, la Faculté de sciences sociales et d’économique de l’Université Valle ainsi qu’avec le Jack, Joseph and Morton Mandel Center for Advanced Holocaust Studies du United States Holocaust Memorial Museum.

Depuis une dizaine d’années, un nombre croissant de projets de recherche, de publications et de média se sont penchés sur les migrations et les mobilités des Roms. Ces études n’ont néanmoins que rarement envisagé les continuités historiques et les trajectoires sociales qui donnent aux mouvements migratoires leurs formes actuelles. Des études sociologiques et anthropologiques ont rendu compte des stratégies contemporaines des migrants roms, de la construction de classifications et des politiques dont dépendent ces mobilités. Le trope du nomadisme reste présent dans les discussions comme concept fondateur (souvent sous la forme d’un simple lieu commun) que les chercheurs adoptent ou combattent dans leurs argumentations. Nous invitons les chercheurs à remettre en question l’utilité et les limites de cette dualité et à la dépasser en considérant qu’une grande partie des communautés roms appartiennent en Europe à la population sédentaire locale et en analysant à nouveau frais, à l’aide de nouveaux concepts, le mouvement, les circulations et les migrations de l’après-Seconde Guerre mondiale, ainsi que les mobilités sociales et existencielles qui les accompagnent.

La conférence souhaite apporter une contribution au champ de recherche aujourd’hui naissant des études comparées des mobilités roms en portant un regard croisé sur la seconde moitié du XXe siècle.  Tandis que les recherches les plus récentes ont mit en lumière les souffrances et les persécutions des Roms durant la Seconde Guerre mondiale, l’après-guerre n’a pas bénéficié de la même attention. C’est le cas, par exemple, de la question du retour des Roms dans leurs foyers détruits, des tentatives gouvernementales de réinstallation ou de dispersion forcées des Roms, mais aussi des migrations internes, de travail ou autres, d’individus en quête d’une vie meilleure et séduits par les multiples opportuniés offertes par les grandes villes industrialisées. C’est le cas encore des trajectoires induites par les « programmes de compensation » mis en place par différents organismes étatiques ou internationaux.

Au sein des minorités persécutées, dont les Roms, beaucoup placèrent l’espoir d’un avenir meilleur dans les projets massifs de restructuration des États européens. En Europe centrale, orientale et sud-orientale, la plupart des Roms, comme d’autres, aspiraient à une plus grande mobilité sociale et une participation entière à la société socialiste. Néanmoins, les projets socialistes d’égalité sociale et d’améloriation du « bien commun » s’accompagnèrent eux aussi de déplacements forcés et de diciplination des corprs pour transformer les membres des communautés roms/tsiganes en citoyens des classes laborieuses.

Les aspirations et les trajectoires des mobilités (sociales) des Roms de l’ouest de l’Europe demeurent elles aussi largement méconnues ainsi que la part des mobilités Est-Ouest des Roms dans l’Europe divisée. Nous disposons encore de peu d’études plaçant les mobilités sociales roms dans le cadre des grandes transformations de l’après-guerre, qu’il s’agisse des relations de genre, des (re)négociation des traditions à l’intérieur et entre les communautés, ou encore des mécanismes et des dispositifs de renégociations identitaires roms, en particulier face aux stigmatisations.

Nous invitons donc les participants à analyser les mobilités les plus variées et la façon dont elles entrent en conflit ou en phase avec l’évolution de ce qui constitue les conditions de ces mobilités, aussi bien comprises comme des mouvements physiques de populations que comme des changements de position sociale. Les organisateurs souhaient initier en particulier une discussion théorique et empirique sur les mobilités comme modes de dispersion et de regroupement entre les mobilités forcées et celles, arrachées au contraire, qui initient des mouvements et des espaces autonomes.

Thèmes et de la conférence

La conférence souhaite rassembler des études ancrées dans des recherches empiriques historiques explorant différents types de mobilités en Europe et au-delà. En plaçant ces mobilités dans un contexte politique, social, historique et culturel élargi, les participants sont invités à rendre compte de migrations volontaires aussi bien que forcées et à dégager des types de mobilités  saisonnières ou autres (existencielles, physiques, sociales par exemple) réagissant soit à une oppression soit à l’ouverture de nouvelles possibilités.

Nous engageons en particuliers les personnes intéressées à envisager plusieurs ou une des questions suivantes :

  • Les diverses trajectoires et modes des mobilités roms depuis 1945
  • Le mouvement comme façon d’échapper à l’oppression ou à l’asymétrie des conditions et de saisir de nouvelles possiblités de mobilité sociale
  • Etudes croisant mobilités et différenciations de genre, de classes ou ethniques ou d’autres dimensions de domination sociale
  • Les interconnexions entre les mobilités et les formes de violences (physique, symbolique, quotidienne, structuelle)
  • Les migrations roms et les politiques socialistes modernistes : les stratégies déployées en vue d’une ascension sociales ; programmes de déplacements et de relocalisations forcés
  • La mobilité entre, d’un côté, les politiques d’oppression et les regroupements ou dispersions raciales, et de l’autre la resistance et résilience des individus et des groupes roms
  • Les mouvements pour les droits civiques et politiques des Roms et leur relation avec les mobilités sociales et physiques
  • Continuités et ruptures dans les migrations : situer les mouvements actuels dans les trajectoires passées des migrations et mobilités
  • Les problèmes méthodologiques de l’histoire du présent des migrations et des mobilités roms
  • Essai de conceptualisation et de révision critique des migrations et des mobilités au-delà du concept de nomadisme et des tropes étatiques traditionnels ; remise en question des différents modes de vie, au-delà de l’affirmation d’une « promptitude des Roms/Tsiganes au mouvement »

La conférence consacrera un panel aux recherches issues des fonds d’archives de l’International Tracing Service (ITS). L’ITS possède plus de 35 millions de documents datant de l’Holocauste et rassemblant des informations sur le destin de plus de 17 millions de personnes incarcérées, soumises au travail forcé et déplacées durant la Seconde Guerre mondiale. Son fonds concerne aussi les victimes et les survivants roms ainsi que leurs interactions avec  les organismes de relocalisations et les programmes de réparation. Les propositions qui présenteraient des recherches menées dans les fonds de l’ITS seront particulièrement prises en considération.

Une session publique sera en outre organisée en coopération avec le US Holocaust Memorial Museum in Washington, DC, au cours de laquelle des experts travaillant sur les fonds de l’ITS présenteront les ressources mises à la disposition du public et aideront les participants et les visiteurs à retrouver des documents concernant leurs ancêtres.

Les personnes intéressées sont priées d’envoyer aux organisateurs Jan Grill et Helena Sadílková une présentation de leur contribution résumée en 350 mots maximum et un court CV de 150 mots maximum d’ici au 28 février 2019. Le comité d’organisation fera part de ses décisions avant le 30 mars 2019. La version écrite des contribution devra être envoyée au plus tard le 1er juillet 2019.

Pour toute information, contacter Jan Grill jan.grill@correounivalle.edu.co, et Helena Sadílková helena.sadilkova@ff.cuni.cz

Composition du comité d’organisation :

Paul G. Keil : recherche & CV

Chasseurs de cochons, chiens à cochons, cochons sauvages et autres acteurs des relations homme-cochon issues de la chasse en Australie

Axe de recherche 2 : Normes & transgressions

Contact : paul.keil [at] cefres.cz

Après un formation en anthropologie sociale, les recherches de Paul Keil utilisent les théories qui saisissent la cognition, l’action et la culture en tant que produits socio-écologiques issus des interactions entre les organismes et leur environnement. De 2007 à 2011, il a mené une recherche en science cognitive au sein d’une équipe interdisciplinaire dédiée à la mémoire collaborative auprès de couples agés pour étudier la façon dont la mémoire se répartie et se loge au sein des relations sociales et matérielles.
En 2010, il a mené une étude sur les compétitions de chiens gardiens de troupeaux en examinant la complémentarité des hommes et des chiens et la façon dont les capacités respectives de leur espèce s’intègrent en un système cognitif inter-espèces.

Pour son doctorat, il a conduit une recherche d’ethnographie multi-espèce et d’anthropologie sociale sur les relations entre les hommes et les éléphants en Assam, au nord-est de l’Inde, financée par le « Prime Minister’s Australia-Asia Endeavour Award ». Son objectif général était d’étudier en quoi les environnements, les conceptions du monde et les pratiques des hommes naissent au contact de la vie des éléphants et de conceptualiser les formes de sociabilité homme-éléphant au-delà des types déjà établis de dynamiques tels le conflit, la concurrence et la domination.  Paul Keil a obtenu son doctorat à l’Université Macquarie en Australie dont il est toujours chercheur post-doctoral honoraire.

PROJET : Chasseurs de cochons, chiens à cochons, cochons sauvages et autres acteurs des relations cochon-humains-et-non-humains issues de la chasse en Australie

Dans le cadre du projet « Déroutant sanglier » du programme TANDEM, Paul Keil étudie les chasses récréatives au cochon sauvage menées avec des chiens en Australie. Il examine les relations inter-espèces de l’entrainement des chiens à la chasse au cochon et les facteurs historiques, socaux et environnementaux qui encadrent ces relations. Le projet se donne trois objectifs. Déconstruire tout d’abord la conception des cochons comme animaux sauvages, invasifs et donc propres à être tués. Il s’agit d’examiner la relation entre la chasse au cochon et la rupture induite par l’animal dans les projets écologiques et post-coloniaux. Le second objectif est de mener une ethnographie des interactions entre humains, cochons et chiens induites par la chasse. Il s’agit là d’analyser par exemple comment les chasseurs comprennent et se coordonnent avec des agents non-humains et comment les statuts sociaux et de genre sont pris en compte dans ces actions inter-espèces. Un travail est enfin mené avec des épidémologistes pour identifier les conditions socio-écologiques des transmissions zoonotiques ayant cours lors des chasses aux cochons. L’anthopologie peut en effet modifier les stratégies de gestion des maladies et saisir la façon dont la maladie reconfigure les relations entre les hommes, les chiens et les cochons.

CV

Formation

2017 : doctorat en anthropologie. Macquarie University
Titre de la thèse – Living in Elephant Worlds: Human-elephant relations on the fringe of forest and village in Assam, Northeast India
2010 : Licence d’anthropologie, Macquarie University
2009 : Licence de psychologie, Macquarie University
2001 : Licence en communication visuelle, University of Technology, Sydney

Publications
Sélection d’articles dans les revues à comité de lecture
  • Keil, P.G. (2017). Unusual human-elephant encounters in North-East India. Journal of Religious and Political Practice, 3(3), 196-211
  • Keil, P.G. (2015). Human-Sheepdog Distributed Cognitive Systems: An analysis of interspecies scaffolding at a sheepdog trial. Journal of Cognition and Culture, 15(5), 508-529
  • Harris, C.B., Keil, P.G., Barnier, A. J., & Sutton, J. (2011). We Remember, We Forget: Collaborative Remembering in Older Couples. Discourse Processes, 46(4), 267-303
  • Sutton, J., Harris, C.B., Keil, P.G., & Barnier, A. J. (2010). The psychology of memory, extended mind and socially distributed remembering. Phenomenology of Cognitive Science, 9(4), 521-560
Chapitres de livres
  • Keil, P.G. (2016). Elephant-Human Dandi: How Humans and Elephants Move Through the Fringes of Forest and Village in Assam. In P. Locke & J. Buckingham (eds.), Rethinking Human-Elephant Relation in South Asia (pp. 197-223). New Delhi: Oxford University Press 
Compte rendu d’ouvrage
  • Keil, P.G. (2016). Y. Musharbash & G. Henning Presterudstuen, 2014. Monster Anthropology in Australasia and Beyond. The Australian Journal of Anthropology, 27(3), 415-417.
Autres publications en ligne
Sélection d’interventions à des colloques
  • Locke, P. & Keil. P.G. (2018). Beyond the Disciplinary Silo- Human-Elephant Interactions and The Imperative for Interdisciplinary Collaboration. American Anthropological Association, San Jose, California
  • Keil, P.G. (2018). Humans and elephants, co-creating worlds in Assam. Locating northeast India: Human mobility, resource flows, and spatial linkages. Tezpur University, Assam
  • Keil, P.G. (2016). Hidden elephants and the problem of the wild in multispecies ethnography. Anthropological Society Conference, University of Sydney
  • Keil, P.G. (2016). Colonising in the footsteps of elephants. School of Oriental and African Studies Elephant Conference, Indian Institute of Science, Bangalore
  • Keil, P.G. (2015). Uncanny human-elephant entanglements in Northeast India. Australian Anthropological Society Conference, University of Melbourne
  • Keil, P.G. (2015). Feeding a living god. New Zealand Asian Studies Society Conference, Canterbury University

Voir aussi : https://mq.academia.edu/PaulKeil

Déconstruction et phénoménologie

Enseignant : Thomas Mercier (CEFRES)
Inscription : Département de philosophie allemande et française, FHS UK
Horaire & adresse : les jeudis 9h30-12h20, CEFRES, Na Florenci 3, Prague 1 (dates à préciser)
Langue : français

Description du cours

Dès les premiers textes de Jacques Derrida, la déconstruction s’est affirmée à travers un dialogue amoureux mais antagoniste avec la phénoménologie. Dans ce cours, nous essaierons d’éclairer ce rapport complexe, et de souligner la dette paradoxale contractée par la déconstruction à l’égard des principes phénoménologiques. Nous proposerons une lecture transversale de l’œuvre de Derrida en nous attardant plus particulièrement sur les lectures qu’il a consacrées à cinq penseurs phénoménologues ou héritiers de la tradition phénoménologique : Husserl, Heidegger, Levinas, Patočka et Merleau-Ponty. Chacune de ces figures sera l’occasion de nous pencher sur une ou deux notions précises, liées à l’élaboration de la déconstruction : voix et écriture (Husserl), langage et technique (Heidegger), violence et altérité (Levinas), l’Europe et la responsabilité (Patočka), le corps et le monde (Merleau-Ponty).

C’est donc le statut de Derrida en tant que lecteur fidèle et infidèle, en tant qu’héritier paradoxal des principes phénoménologiques qui nous intéressera particulièrement. Cette double problématique (lecture et héritage) constituera le fil rouge de notre séminaire.

Fedora Parkmann : recherche & CV

The Matrix of Photomechanical Reproductions: Histories of Remote Access to Art

Axe de recherche 1: Déplacements, dépaysements et décalages

Fedora Parkmann

Fedora Parkmann est chercheuse à l’Institut d’Histoire de l’art de l’Académie des Sciences de République tchèque où elle dirige le projet de recherche Lumina Quaeruntur The Matrix of Photomechanical Reproductions of Art : Histories of Remote Access to Art (PhotoMatrix). Ancienne élève de l’École du Louvre, elle a soutenu son doctorat d’histoire de l’art à Sorbonne Université en 2019. Depuis son installation à Prague en 2019, elle est chercheuse associée au CEFRES. Elle a été post-doctorante à l’Académie des Sciences de République tchèque de 2019 à 2021 et au CEFRES en 2022. Ses recherches portent sur l’histoire et la théorie de la photographie, l’art au XXe siècle et les approches transnationales en histoire de l’art. Elle se concentre sur l’histoire de la photographie tchèque, qu’elle étudie selon une perspective transnationale. Ses derniers articles sur le sujet ont été publiés dans History of Photography et la Revue des études slaves. Son projet actuel porte sur les reproductions photomécaniques d’œuvres d’art dans les revues artistiques en Tchécoslovaquie, en France, en Allemagne et en Russie du premier vingtième siècle. Elle s’intéresse en particulier au rôle des reproductions en tant que supports des échanges artistiques.

 

photomatrix.cz/people

Centre français de recherche en sciences sociales – Prague