Archives par mot-clé : Déplacements & décalages

Vera Guseynova – Recherche & CV

« L’internationalisation de l’art russe, 1957-1991 : une analyse socio-historique des transferts et des circulations artistiques, le cas de l’art non officiel »

Contact : vera.guseynova@ehess.fr  

Axes de recherche 1 & 2

La reconnaissance internationale d’un courant artistique local se trouve au centre de mes recherches doctorales. Il s’agit de l’art non-officiel russe qui réunit les artistes plasticiens de la seconde moitié du XXème siècle et dont l’art est entré en conflit avec la doctrine soviétique du réalisme socialiste. Je mène une analyse du processus de la constitution de sa valeur artistique et marchande en prenant l’exemple de quatre espaces de réception et de transfert de cet art : français, allemand, anglo-saxonn et est-européen. À partir d’une base des données des artistes plasticiens qui commencent à exercer leurs activités artistiques dans les années 1950-1960 en URSS dans la transgression des normes de la création reconnues par l’État, la thèse examine les trajectoires individuelles et collectives de ces artistes. Elle met également en lumière le rôle d’un ensemble d’acteurs, étrangers et russes, dont l’intérêt pour cet art émerge avec les premières années de l’époque du dégel et qui s’impliquent dans la diffusion et la légitimation de cet art.  Continuer la lecture de Vera Guseynova – Recherche & CV

Valentin Auger – Recherche & CV

« La quête d’un sens perdu. Travail et travailleurs en Tchécoslovaquie normalisée. Une histoire par la littérature émigrée »

 Contact : valentin.auger[@]ff.cuni.cz

Axe de recherche : 1

Ma recherche doctorale s’intéresse à la notion de sens dans le travail ressenti par les travailleurs de la Tchécoslovaquie socialiste des années 1970-1980. Elle s’effectue à l’Institut d’histoire économique et sociale (ÚHSD) de la Faculté des Lettres de l’Université Charles.  Continuer la lecture de Valentin Auger – Recherche & CV

Déplacées : violence de genre, écriture et pratiques créatives de femmes en Europe centrale et balkanique

Déplacées : violence de genre, écriture et pratiques créatives de femmes en Europe centrale et balkanique à l’ère moderne

Un projet financé par un 4EU+ minigrant de l’Université Charles, porté par l’Institut de littérature tchèque et comparée de la Faculté des lettres de l’Université Charles (ÚČLK FF UK), l’Institut de la culture polonaise de l’Université de Varsovie (IKP WP UW), l’UMR EUR’ORBEM de Sorbonne Université et le CEFRES

Porteurs du projet : Mateusz Chmurski, Eva Krásová,  Iwona Kurz, Clara Royer, Lola Sinoimeri, Hélène Martinelli

A l’aide d’une approche transnationale et interdisciplinaire, ce programme de recherche propose de confronter la catégorie polysémique du déplacement/dépaysement avec les trajectoires littéraires et artistiques des femmes d’Europe centrale. Comment l’expérience de l’oppression basée sur le genre alimente les pratiques littéraires et artistiques des femmes d’une région qui a été déchirée entre différentes structures impériales, marquée par la violence de masse et où la culture a toujours été imprégnée d’une forte relation dialectique entre normes et gestes transgressifs ?
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BIELEXIL – Les exilés biélorusses en Europe centrale et orientale

BIELEXIL – Les exilés biélorusses en Europe centrale et orientale. Circulations, expériences et formes de politisation après le déclenchement de la guerre en Ukraine

Porteurs du projet :
Michèle Baussant (ICM Fellow / CEFRES)
Ronan Hervouet (CEFRES / Université de Bordeaux)
Membres de l’équipe de recherche française et belge :
Pascale Laborier (ICM Fellow / ISSP)
Ekaterina Pierson-Lyzhina (Cevipol, Université libre de Bruxelles)
Tatyana Shukan (Cevipol, Université libre de Bruxelles)

Un projet soutenu  par l’Institut Convergences Migrations dans le cadre de l’appel flash Ukraine grâce au soutien financier de la Fondation de France.

Résumé
La recherche aura pour objectif de comprendre les conséquences du déclenchement de la guerre en Ukraine sur les exilés biélorusses, qui ont fui leur pays après 2020 et qui avaient trouvé refuge en Ukraine, en Pologne, en Lituanie et en République tchèque. Il s’intéresse en particulier aux circulations, aux expériences et aux formes de politisation. Financé par l’Institut Convergences Migrations (ICM), il est hébergé par le CEFRES et coordonné par Michèle Baussant et Ronan Hervouet. Continuer la lecture de BIELEXIL – Les exilés biélorusses en Europe centrale et orientale

Un espace domestique multi-espèces : comment humains et non-humains co-habitent à l’ère des crises

Un projet mené dans le cadre du programme TANDEM développé par l’Académie tchèque des sciences, l’Université Charles et le CEFRES/CNRS réunis au sein de la Plateforme de coopération et d’excellence en sciences humaines et sociales.

L’interaction d’acteurs humains et non humains – personnes et animaux, plantes, champignons, bactéries, virus, mais aussi dispositifs technologiques et agents chimiques, entre autres – est un sujet de préoccupation émergent pour les sciences  humaines et sociales. Des disciplines telles que l’anthropologie, la géographie humaine et les STS se concentrent sur la manière dont ces enchevêtrements façonnent et forment la réalité sociale, sur la manière dont ils sont conceptualisés, mais aussi leurs effets pratiques.

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L’Europe « désimpériale » : une confédération de vaincus ? Passés troués et mémoires vives de(s) minorités post-impériales

Un projet mené dans le cadre du programme TANDEM développé par l’Académie tchèque des sciences, l’Université Charles et le CEFRES/CNRS réunis au sein de la Plateforme de coopération et d’excellence en sciences humaines et sociales.

Ce projet propose une étude pionnière sur les paysages mémoriels fantomatiques, matériels et symboliques des minorités vaincues qui ont été déplacées et dispersées après l’effondrement successif des entités impériales et multinationales au cours du XXe siècle, la reconfiguration des pays d’Europe centrale et orientale due à la guerre froide, et plus tard, à la chute des régimes communistes. Par minorités vaincues, nous entendons les populations qui ont été identifiées ou associées aux régimes politiques de ces formations, et considérées au mieux comme complices, et au pire comme responsables de leurs systèmes politiques de domination et/ou de dictature.

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