« Thanatographies et les modes du deuil littéraire »
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Axe de recherche : 2
Ce projet de recherche au Département de Littérature Tchèque et Comparée de la Faculté des Lettres de l’Université Charles est consacré au récits autobiographiques concernant la mort d’un proche et le deuil, ce que j’appelle les thanatographies.
Tandis que l’on tend à considérer que la mort est devenue un tabou au XXème siècle (Ariès, Becker, Ohler, Jankélévitch, etc.), je saisis dans leur complexité les thanatographies – qui apparaissent principalement dans la seconde moitié du sièce – comme des contre-récits qui traitent de la mort sous ses formes diverses telles la mort de l’autre, le deuil, la peur de sa propre mort, les processus de la mort, l’hospitalisation, le suicide, etc.. Si la norme est une mort d’une part indicible ou radicalement Autre, d’autre part anesthésiée, objectifiée et médicalisée, est alors transgressive la mort et le deuil comme expérience subjective communiquée par l’écriture, consciente de sa propre nature performative (de Man) et cherchant, dans le processus de deuil, une certaine agentivité (Blumenberg). Je suis particulièrement intéressé par la mise en scène du deuil au moyen d’outils littéraires, et je cherche des alternatives à la lecture freudienne très répandue de la littérature de l’afflixion (non seulement des thanatographies, mais aussi des élégies et d’autres genres commémoratifs) comme « travail de deuil ». Continuer la lecture de Jan Musil – Recherche & CV
Natalia Marakhovska, enseignante associée au 
Petra Hudek est historienne à l’Institut d’histoire de l’Académie slovaque des sciences, département d’histoire contemporaine. En 2022-2023, elle a mené son projet de recherche « L’iconoclasme dans l’espace public tchécoslovaque après 1989. L’héritage du socialisme dans une perspective historique » en tant que post-doctorante à l’Institut d’histoire contemporaine de l’Académie tchèque des sciences. Elle prépare actuellement une monographie sur les monuments à la guerre soviétiques dans l’espace public tchécoslovaque après 1989. Ses recherches portent sur les politiques de la mémoire, les musées et les processus de muséification de l’espace public, ainsi que sur l’instrumentalisation de l’histoire.