Archives par mot-clé : archives

Honorata Sroka – Recherche et CV

« Archives d’Avant-garde en Europe centrale et orientale. Pratiques expérimentales de l’auto-historicisation au 20ème siècle »

Axe de recherche 2. Normes et transgressions

Contact : hksroka[@]gmail.com

Honorata Sroka est une chercheuse en littérature, spécialisée dans l’étude des avant-gardes et des archives. Son doctorat, préparé à l’Université de Varsovie, s’intitule « Les archives de l’Avant-Garde. Interpretation de la correspondance de Franciszka et Stefan Themerson »
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Archives et interculturalité

L’axe de travail de l’équipe « Archives et interculturalité » se donne comme objet de comprendre la philosophie contemporaine à partir de l’étude de ses documents manuscrits et archives. Quelle est la part jouée par l’écriture dans les processus de création conceptuelle ? Cette approche permet de repérer les ancrages existentiels et historiques de l’ensemble varié de pratiques de pensée qu’on appelle « philosophie », et de mieux en comprendre, ainsi, les textes et les idées, ainsi que son ancrage dans les horizons culturels qui l’ont marquée.

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AAC : Penser en paroles : la philosophie à la loupe de ses manuscrits et archives

Penser en paroles : la philosophie à la loupe de ses manuscrits et archives – méthodologies, histoire(s) et horizons

Organisatrice : Benedetta Zaccarello, CEFRES (CNRS-MEAE)
Dates et lieu : 7-9 juin 2018, Prague
Date-limite des candidatures : 21 janvier 2018
Langue : anglais
Partenaires : ITEM, IMEC, Archives Patočka (Académie tchèque des sciences), FHS UK

Merci d’adresser vos propositions (titre et argumentaire de 300 mots) et notices bio-bibliographiques à l’adresse suivantebenedetta.zaccarello@cefres.cz

La philosophie s’écrit, se pratique, se vit : elle est la traduction de l’expérience d’une subjectivité pensante dans un alphabet conceptuel et dans un tissu verbal. Le « je » de la philosophie est une chimère dont la tête effleure les hauteurs des concepts abstraits et des discours universels, tandis que le corps baigne dans cette expérience vécue qui seule peut mettre à l’épreuve la volonté de dire ce qui, depuis Kant au moins, ambitionne d’être valable pour chacun. À la charnière entre ces deux règnes, convoqués par l’effort de la spéculation, se situe la matière verbale dont le sens ne peut à son tour être déterminé qu’en relation aux contextes, aux pratiques d’écriture et de lecture qui la régissent, aux horizons de sens et aux même cibles polémiques qui ont marqué et marquent toute énonciation philosophique. De même, la spécificité de chaque écriture théorique est à la fois condition nécessaire pour que la discipline continue de vivre en se rénovant et transcendant ses propres catégories, et l’aspect le plus subjectif et personnel d’un travail qui vise traditionnellement le « neutre » de l’abstraction.

La « fabrique du texte » philosophique, comprise aussi bien comme son ancrage dans des dispositifs culturels et dans des facteurs sociétaires contingents, se heurte à une idée de la discipline qui pense son histoire comme liée à une suite de trouvailles abstraites, et d’intuitions novatrices échelonnant l’évolution de notre manière de penser. Le philosophe qui écrit est le premier à avoir tendance à effacer ce jeu complexe de négociations, entre existence et théorie, entre innovation conceptuelle et partage terminologique héritant d’une tradition séculaire, alors que manifestement les dynamiques de la production et de la réception philosophiques sont un objet complexe dont un des enjeux cruciaux se trouve dans la nature scripturale du phénomène.

Comme Derrida le rappelle en lisant Valéry, ce dernier aspect du métier du philosophe fait l’objet d’un oubli systématique et presque physiologique dans la manière dont nous nous représentons les ambitions de la discipline. Des frontières fortes semblent traverser des domaines qui sont facilement perçus comme divergents voire incompatibles entre eux : philosophie et littérature sont souvent considérées comme des sœurs ennemies, et leurs horizons respectifs ne prennent pas facilement en compte certains éléments qui se révèlent nécessaires pour comprendre — d’un point de vue dynamique et historico-culturel — la production de la prose théorique. Pareillement, et contrairement aux usages de l’âge romantique par exemple, il est rare que le métier intellectuel conjugue philologie et philosophie.

Pour toutes ces raisons, le manuscrit de philosophie est un objet étrange, auquel on a commencé à une époque assez récente d’attribuer une véritable valeur. Cependant, en Europe surtout, la création d’importantes archives réunissant de corpus philosophiques majeurs – tels Nietzsche, Benjamin ou Kierkegaard – a pérennisé la mémoire de l’écriture philosophique et permis à ces « arches » de traverser le temps en l’attente du moment où, notamment grâce au développement de nouveaux outils numériques, ces matériaux auraient pu trouver l’attention qu’ils méritaient. Le terrain de l’édition de manuscrits philosophiques apprend beaucoup sur l’importance des informations que ces supports sont susceptibles de donner, au-delà même des textes véhiculés par ces documents. Ce qui anime et structure le geste herméneutique fondé sur le travail sur manuscrits est une ontologie différente. À partir d’une telle perspective, l’évolution d’une écriture théorique devient une aventure vivante et spécifique, alors que l’histoire de la discipline peut être perçue comme un processus dynamique, pluridimensionnel et choral à la fois. Cependant, tous les documents d’archives, véritables traces d’autant de pratiques de la discipline disparates et peu connues, ne se prêtent pas à la « forme-livre » et restent par là cachés aux regards du public, alors qu’il est indéniable que l’accès aux archives permet souvent de comprendre l’allure, la méthode, la démarche et même les sources, les cibles critiques, les allusions que la publication a tendance à normaliser, à gommer, à estomper.

Souvent ce ne sont que les spécialistes travaillant à l’édition critique des œuvres d’un écrivain-penseur, ou encore les conservateurs en charge d’un fonds spécifique, qui sont amenés à développer une connaissance véritable d’un tel type de matériaux, car le travail sur manuscrits impose un temps lent de travail souvent incompatible avec les rythmes de la recherche et de la production intellectuelle. De ce fait, la créativité exprimée par les chercheurs dans la mise au point d’outils pensées ad hoc pour l’édition ou l’exégèse des manuscrits appartenant souvent à un seul un corpus philosophique n’a pas encore pu être mise en valeur à travers une approche comparative et visant à l’établissement de principes méthodologiques communs. Si la critique génétique a développée à partir des années 1970 un outillage important et une méthode philologique spécifique pour les manuscrits d’auteur, peu a été fait dans l’élaboration de lignes d’orientation dans le traitement des archives philosophiques.

Ce colloque vise ainsi à établir un dialogue entre spécialistes en provenance de différents pays et continents et ayant travaillé à des corpus différents de sorte à esquisser de premières lignes méthodologique et à établir un réseau collaboratif prêt à continuer dans ce travail de friche. La publication des actes du colloque fournira ainsi une première publication et la constitution d’un consortium de recherche en ce sens.
De plus, en portant à la lumière l’histoire de plusieurs archives philosophiques et leur ancrage dans l’histoire des hommes tout court, nous espérons valoriser ce genre de lieux en tant que sources de savoir et d’apprentissage sur le terrain, en même temps que sensibiliser à l’apport de ce genre de matériaux pour une différente approche à l’histoire et à l’exégèse de la théorie.

Les travaux seront articulés en quatre sections :

1 – Histoire(s) d’archives. Ce volet vise à recueillir des contributions concernant l’histoire de la création d’archives philosophiques ou de leur vies, en soulignant par là l’ancrage de ces institutions dans le paysage culturel et social de leur temps. En « contre-champs » ce même volet cherche à réunir des considérations sur l’idée d’histoire de la philosophie dégagée par le travail sur manuscrits.

2 – Conservation et édition. Ce deuxième volet du colloque a comme ambition de recueillir de témoignage de professionnels ayant travaillé à la conservation et/ou ) l’édition de manuscrits de philosophie pour mieux comprendre les difficultés relatives aux spécificités de chaque écriture théorique et la manière dont ces mêmes ont été affrontées. De même, nous traiterons en ce volet des questions liées à la numérisation des fonds théoriques et à l’intelligibilité de ses produits. Nous espérons recueillir un certain nombre de cas exemplaires ouvrant également à la session suivante du colloque.

3 – Editions et exégèses : approches et méthodologies. Ce volet du colloque vise à ouvrir des perspectives méthodologiques communes à partir de l’observation de plusieurs corpus de philosophe et sera articulé en une suite de contributions et en une table ronde de partage. Nous essayerons par là d’esquisser des lignes d’orientation pour le travail sur manuscrit philosophique, qu’il s’agisse d’édition ou d’exégèse.

4 – Les archives de la théorie. Cette dernière section du colloque aspire à recueillir des contributions concernant des corpus théoriques mais non proprement philosophiques tels la théorie littéraire, l’histoire de l’art, des sciences, la sémiotique… Par là nous espérons dégager des spécificités de ce genre de documents dans leur relation aux matériaux spécifiquement philosophiques.

Benedetta Zaccarello : Recherche et CV

L’épreuve du voyage : hybridations des paradigmes et circulation des traditions dans l’écriture de la philosophie contemporaine

Axe de recherche 1: Déplacements, Dépaysements et Décalages

Contact : benedetta.zaccarello@cefres.cz

Chargée de recherche au CNRS, Benedetta Zaccarello travaille sur la philosophie contemporaine à partir de l’étude de ses documents manuscrits et de ses archives. Son travail vise à comprendre la part jouée par l’écriture dans les processus de création conceptuelle. Cette approche permet en effet de repérer les ancrages existentiels, historiques et culturels de l’ensemble varié de pratiques de pensée qu’on appelle la philosophie contemporaine, et de mieux en comprendre, ainsi, les textes et les idées. Car, à partir d’une telle perspective, le philosophe est aussi un écrivain, enraciné dans une culture et en dialogue avec une tradition, négociant entre ses horizons d’attente et l’exercice de son métier. Une telle approche dynamique, diachronique et génétique de l’écriture de la philosophie, a conduit Benedetta Zaccarello à étudier les formes, les genres, les stratégies littéraires à l’œuvre des textes d’abstraction, afin de comprendre les limites épistémiques, les ambitions et les images de soi que la recherche conceptuelle a fabriquées à l’époque contemporaine.

Après avoir longuement travaillé sur les manuscrits de Paul Valéry (dont ella édité avec une équipe internationale de chercheurs les Cahiers 1894-1914 pour Gallimard), puis de Maurice Merleau-Ponty, de Marguerite Duras et de Michel Foucault, Benedetta Zaccarello a commencé de porter son attention sur un aspect jusque là inexploré de la question de l’expression de la philosophie, à savoir  l’interférence entre différentes traditions qui a lieu dans l’écriture abstraite.

Sa recherche au sein du CEFRES sera consacrée principalement à l’étude de cas exemplaires de philosophes ayant été en dialogue avec différentes langues et traditions. Phénomène interculturel par sa nature, la philosophie assiste à la fin du XIXe siècle à une démultiplication de ses paradigmes, après le déclin du modèle systématique et systématisant de la discipline dont Hegel avait incarné l’apogée. Au sein même de traditions culturelles considérés homogènes, différentes idées de la philosophie se développent : les pratiques même de la philosophie occidentale sont aujourd’hui partiellement régies par la répartition entre écritures dites « analytiques » et « continentales ». Considérant de ce fait que l’interaction entre codes, styles et traditions est constamment à l’œuvre dans la création philosophique contemporaine, Benedetta Zaccarello entend observer ces mécanismes interculturels à travers l’étude de figures emblématiques de philosophes “passeurs”, entre autres Jan Patočka et Aurobindo Ghose.

CV

Chargée de recherche au CEFRES

Docteur en Philosophie des Universités Alma Mater Studiorum de Bologna et “Blaise Pascal”, Clermont-Ferrand II

Disciplines et axes majeurs de la recherche :

Formes et pratiques de l’écriture abstraite ; Relations entre philosophie et critique littéraire en France au XXe siècle ; Esthétique, théories de la littérature et de la réception ; histoire de la philosophie contemporaine ; critique génétique et philologie d’auteur.

Enseignement

2013-2016 : Associate Professor à l’Université Charles de Prague, Faculté d’Humanités, Département de Sémiotique et de Culture Electronique (2013-2016)

2006-2007 : Enseignant d’esthétique, Université Sidi Mohammed Ben Abdellah de Fès, Maroc

2008-2009 : Enseignant d’esthétique, Université IUAV de Venise, Italie

Responsabilités collectives

Membre du comité de rédaction de la revue internationale d’esthétique Aisthesis

Membre du comité scientifique de l’International Theatre Institut Italia

2010-2014 : Coorganisatrice avec Emmanuel de Saint Aubert (Archives Husserl, CNRS-ENS) de Qu’est-ce que la littérature ? Merleau-Ponty et la philosophie à l’épreuve de l’écriture (journée d’études et colloques internationaux, 2010-2014).

2010-2013 : Responsable du séminaire génétique de l’Equipe Valéry de l’ITEM

2006-2014 : Coéditrice de Paul Valéry, Cahiers 1894-1914, Paris, Gallimard (2006-2014)

Bourses

2016 : Soutien à la mobilité internationale (SMI) du CNRS pour un séjour de recherche à Prague

2011 : Lauréate de l’Institut Émilie du Châtelet

2009 : Lauréate du projet Research in Paris de la Mairie de Paris

2007 : Prix Vittorio Sainati : mention spéciale attribuée pour la thèse de doctorat à sujet philosophique par la présidence de la République italienne, l’Université de Pise, la maison d’édition ETS

2004 : Bourse de l’École thématique en critique génétique et analyse des manuscrits, ITEM (CNRS-ENS)/ IMEC, Abbaye d’Ardennes

2004 : Bourse Vinci de l’Université franco-italienne de Grenoble/Turin pour la thèse en cotutelle internationale

2003-2006 : Bourse du ministère de l’Éducation italien pour les trois ans de doctorat en Philosophie esthétique auprès de l’Université de Bologne

2002 : Bourse de la Fondazione del Collegio San Carlo di Modena pour l’édition 2002 de « Festival Filosofia »

1999-2000 : Bourse Erasmus attribuée par l’Université de Florence pour une période d’études auprès de l’Université de Paris I Panthéon Sorbonne

Publications

Monographies
  • Marguerite Duras, La Chaise longue (édition annotée et commentée d’un scénario inédit. En préparation).
  • Funzione e Mistero di Paul Valéry: tracce dei Cahiers nella filosofia contemporanea, Pisa, Edizioni ETS, 2016 (sous presse)
  • Maurice Merleau-Ponty, Recherches sur l’usage littéraire du langage, Genève, MêtisPresses, 2012 (cours inédit au Collège de France, édité, annoté et commenté), 251 p.
  • « Piccoli poemi astratti » : i Cahiers come progetto filosofico, Verona, Fiorini Edizioni, 2010, 149 p.
Direction d’ouvrages et publications collaboratives
  • Puissances et possibilités d’une île. Etudes sur un projet dramatique inédit de Paul Valéry : L’Isle sans nom, sous la direction de Benedetta Zaccarello et Franz Johansson, Paris, Classiques Garnier, 2016 (sous presse) – Direction d’ouvrage, préface.
  • Du divin et des dieux : Recherches sur le Peri ton tou theou de Paul Valéry, Francfort sur le Main, Peter Lang, coll. « Rostocker Romanistische Arbeiten », 2013, sous la direction de Benedetta Zaccarello, Franz Johansson et Fabienne Mérel – Direction d’ouvrage, préface, rédaction d’un article.
  • “Paul Valéry : strategie del sensibile”, numéro de Aisthesis, n°1/2012, sous la direction de Benedetta Zaccarello, Jean-Michel Rey et Fabrizio Desideri. http://www.fupress.net/index.php/aisthesis/issue/view/842 Direction d’ouvrage, préface, rédaction d’un article.
  • Paul Valéry, Cahiers 1894-1914, vol. X-XIII, Paris, Gallimard, 2006, 2009, 2012 et 2014
  • Enciclopedia Filosofica della Fondazione centro studi filosofici di Gallarate, Milano, Bompiani, 2006 (24 articles rédigés)
Choix d’articles
  • « La poésie comme activité ‘spirituelle’ : sur la correspondance entre Aurobindo Ghose et Dilip Kumar Roy » dans Crossed Correspondences : Writers as Readers and Critics of their Peers, sous la direction de Vanessa Guignery, Cambridge, Cambridge Scholars Publishing, 2016, p. 98-117
  • « L’écriture de la philosophie : traces, pratiques, horizons » dans Littérature, 2015/2, n° 178, p. 55-63.
  • « La leçon au Collège de France. Notes sur la transmission orale des savoirs à partir de quelques avant-dire de Valéry, Merleau-Ponty et Foucault » dans Genesis 39, 2014, p. 71- 85. 27.
  • « Paul Valéry : pour une logique organique du tracé » dans Genesis 37, 2013, p. 68-81. 26.
  • « Que veut dire ‘Théta’ ? » dans Du divin et des dieux : Recherches sur le Peri ton tou theou de Paul Valéry, Francfort sur le Main, Peter Lang, coll. « Rostocker Romanistische Arbeiten », 2013, p. 289-206. 25.
  • « La philosophie et son double : notes sur Merleau-Ponty, Valéry et la littérature » dans Du sensible à l’œuvre. Esthétiques de Merleau-Ponty, Bruxelles, La Lettre Volée, 2012.
  • « Principes d’analogie pure et appliquée », dans Tangences, n° 95, Paul Valéry, identité et analogie, hiver 2011, p. 29-41.
  • « Valéry théoricien de la littérature selon Maurice Merleau-Ponty », dans Paul Valéry et l’idée de littérature, Actes du colloque de l’Université de Paris Ouest. http://www.fabula.org/colloques/document1422.php
  • « Le ‘Drame intérieur’ et l’ ‘ornement’ dans les brouillons de l’Introduction à la méthode de Léonard de Vinci », dans Valéry et Léonard : le drame d’une rencontre, Zürich, Peter Lang, coll. « Rostocker Romaistische Arbeiten », 2007, p. 107-124.
  • « L’Ombre de la pensée : individuation de la conscience et irréductibilité de l’individualité dans la stratégie philosophique des Cahiers », dans Bulletin des Etudes Valéryennes, n° 98, 2004, p. 46-75.
  • « Drame, Lutte, Tragédie : une symbolique théâtrale à l’œuvre dans le Cours de Poétique », dans Revue des Lettres modernes. Cahiers Paul Valéry : 10, p. 95-133.
  • « Alcuni modelli di rappresentazione del pensiero nei primi Cahiers di Paul Valéry », dans Atti dell’Accademia di Scienze Morali e Politiche, Volume CXI – 2000, p. 159-189.